De dos : Chapitre 8

Je préparais l’appartement pour qu’il arrive. Je me préparais pour qu’il arrive. Un film ce soir, ça devrait aller. Mais j’avais envie de lui faire a manger, il allait surement être claqué et avoir faim, j’avais envie de lui faire plaisir.
Je lui préparais un repas assez copieux pour qu’il n’ai rien envie de faire. J’avais envie mais pas ce soir. C’est encore un gentleman.
Lorsqu’il frappe a la porte de son bras virile, je l’ouvre le laissant entrer. Il sauta sur mon cou et m’embrassa langoureusement avant de descendre ses mains virile sur mon dos et d’empoigner au passage, mes fesses.
Je participais a ce baiser fougueux, il gémit entre mes lèvres et mon corps entier vibra.
Je devais le repousser. Il allait faire de moi sa chose et je ne le voulais pas ce soir.
Il dériva ses baisers dans mon cou.
-          Damon, arrête ! je le supplie
Il me regarde dans les yeux fixement ne comprenant pas pourquoi je voulais qu’il arrête. Il déglutit.
-          Qu’est ce qui ce passe pourquoi tu ne veux pas de moi ? je ne te fais pas d’effet ?
S’il savait ce qu’il m’avait fait ressentir ses derniers jours.
-          Si mais j’ai préparé un repas, tu dois avoir faim.
Il décrocha ses mains de mes fesses et s’approcha de la cocotte minutes.
-          Ça sent bon mais je ne connais pas cette odeur, qu’est-ce que c’est ?
-          Du bœuf bourguignon, une recette Française a basse de vin.
Je sens son regard approbateur alors j’ajoute :
-          Qu’on ne sent pas !
Il se tourne vers moi et me gratifie d’un large sourire. 
Pendant le repas, je découvre que j’avais de réels talents de cuisinière car il n’ouvre pas la bouche a par pour faire entrer la viande. Quelques fois il me regarde en souriant et me fait des clins d’œil.
A la fin du repas, nous nous asseyons de nouveau devant le canapé. Lui son bourbon et moi ma bière. Je suis d’alsace alors forcément il le faut.
On ne parle pas jusqu’à ce qu’il dise :
-          Je t’invite chez moi demain soir, tu m’as montré que tu cuisinais comme un cordon bleu a mon tour mais je te préviens, je ne sais que cuisiner les pâtes et un plats de chez moi.
-          Je m’en contenterai
Il me sourit et m’attire vers lui. Sans même le vouloir, je pose mes mains sur sa cuisse trop proche de son intimité. Je lui souris nerveusement.
-          Dans une semaine et quelques jours, mon père, mon grand père et ma sœur vont venir pour les vacances.
-          C’est cool pour toi, je suis content.
Il le dit d’une façon si sensuel qu’une pulsion me prend de court.
Je me met a califourchon sur lui et l’embrasse avec fougue. Il ne se retient pas, il attrape de nouveau mes fesses dans ses mains pendant que moi je retire quelques boutons de sa chemise. J’attrape sa nuque pour que ses lèvres ce posent dans mon cou. Une sensation de légèreté m’envahit. Je ressentais se besoin urgent de proximité, de pouvoir le sentir, le toucher, l'embrasser. La luxure et la passion semblait avoir totalement prit possession de nous. Aussi lui que moi s’abandonnait dans ce baiser des plus langoureux. Enroulant sa langue autour de la mienne, refermant ses mains sur mes reins. Je laissai échappé un soupire en passant une main sur les muscles parfaitement dessiné de son torse. De sa force inférieure, il le leva en attachant mes jambes autour de ses hanches. Il m’emmena devant la porte de ma chambre mais n’entre pas. Prenant le dessus il me plaqua contre la paroi et força l'entrer de ma bouche pour y introduire sa langue me fessant soupirer de plaisir. De nouveau je passai mes bras derrière son cou tendit qu'il prit ma jambe droite pour l'enrouler autour de sa taille. Titubante, je fus forcé de m'appuyer d'une main contre le mur. Je ne pus retenir un gémissement lorsque je sentis son érection frôler ma cuisse rependant une sensation de chaleur et d'envie dans mon bas ventre. Je le désirais autant que lui me désirait. Nos respirations haletantes se mêlèrent et Damon plaqua une main sur mes fesses, me rapprochant encore, créant une friction nécessaire pour soulager toute cette frustration sexuelle.
Pourquoi il a fallu que la porte d’entrer s’ouvre faisant découvrir Théa.
-          Hé tu baisais ! s’il le faut je vais partir !
Elle était bourrée en plus. L’odeur d’alcool prit possession de l’appartement en moins de deux.
-          Théa calme toi ! que se passe-t-il ?  
-          Mon mec me trompe !
Elle se met a pleurer a grosse goute et a s’approcher de moi pour que je l’a prenne dans mes bras.
Je regardais Damon qui nous regardait un peu désorienter, les lèvres gonfler et le pantalon aussi. Il me sourit et prit sa veste en rattachant sa chemise. Il m’envoya un baiser.
-          Je suis désolé ! je dis assez fort pour qu’il entende

-          De quoi ? ce n’est pas de ta faute, tu sais, c’est mon mec qui m’a tromper.




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