De dos : Chapitre 6

- Ça vous ennuierait de me laisser respirer un peu ?!
- Oh enfin t’exagères, on te colle pas à ce point.
- Ah oui ? Alors, comment je sais que tu as mangé un cheeseburger aujourd’hui ?
J’avais mis Netflix sur ma télévision et ce soir, je regardais ma série préférer, Pretty Little Liars . Je faisais mon possible pour ne pas croire que je n’étais pas désiré par lui. Il n’avait pas numéro de téléphone et ne m’avait pas proposé un autre rendez-vous alors je me goinfrais de chocolat devant des séries pour oublier que je n’étais pas son genre.
Il me plaisait et je pensais lui plaire mais non. Je pensais être heureuse. Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare !
Mais lui avait un truc qui avait tout changé.
Je croquais une bouchée dans mon chocolat a la pistache mais mon téléphone sonna. Un message d’un inconnu. Pendant une seconde j’ai espéré que ce soit lui mais comment ça faisait trois jours que nous n’avions pas parlé, que nous ne sommes pas rencontrer dans la rue ou quoi que ce soit, ça n’était pas lui.
J’ouvre mon téléphone pour voir le message.
J’arrive chez toi, je vais te dessiner
Alors pourquoi c’était lui ? Comment avait-il pu avoir mon téléphone ?
Dans combien de temps et puis comment tu as eu mon numéro ?
Il fallait que je me lève quand même pour mettre autre chose qu’un simple pyjama avec des animaux dessus. J’enfilai alors un short et un top blanc.
Au bout de quelques minutes, on frappa a la porte avec une poigne incroyable.
J’ouvre.
-          Vite place toi, j’ai une folle envie de dessiner !
-          Attend mais tu vas te calmer ! tu es chez moi, tu pourrais au moins me dire bonsoir !
-          Bonsoir, tu es vraiment sexy. Assis toi sur ton canapé.
Je me suis précipité vers mon canapé. Pourquoi j’avais envie maintenant de lui déchirer la chemise noire qu’il portait.
Après avoir terminé le dessin, il se senti mieux et je lui ai offert un verre de mon meilleur alcool pas celui qu’il aimait, le bourbon, mais du bon vin.
-          Je n’aime pas le vin mais parce que c’est toi, ce soir je veux bien en boire.
Je souris victorieuse. Il me sourit en retour. Il s’approche de ma chaine hi-fi et l’allume, quand il tombe sur une chanson de Piaf.
-          C’est quoi ? me demande-t-il en essayant de boire un gorger de ce vin
-          C’est une ancienne chanteuse française qui est morte de la maladie de parkinson. Elle avait perdu l’homme qu’elle aimait et elle a fait une crise quand elle a appris sa mort. Elle n’a pas été gâtée par la vie ! je dis en me versant un verre de vin
-          J’aime bien la musique comment elle s’appelle ? en français bien sur !
-          Les mots d’amours
-          Je ne sais pas ce que ça veut dire mais t’entendre parler français m’a exciter.
Je me suis figé sur place. Il venait de dire que je l’avais excité en parlant français. Bizarrement, il m’a excité en me disant que sa l’avait excité.
Il s’est assis devant le canapé, par terre et m’a fait le geste de le rejoindre. J’ai hésité.
-          Elle parle de quoi la chanson ? me demande-t-il au bout d’un moment
-          Elle parle des mots qu’on ne dit qu’en amour, je t’aime, je lui réponds. Ce genre de mots la
Il me sourit. En regardant son sourire, je me suis figé. Ses lèvres fines si proches des miennes. Il se mordit la lèvre inférieure de nouveau. Il posa sa main sur ma joue gauche et approcha ma tête de la sienne. Il posa ses lèvres sur les miennes. Sa langue passa entre nos lèvres entrant dans ma bouche avec son allure. Ses lèvres avaient le gout de pistache. Ce baiser était sucré sensuelle. Il me tirait vers lui doucement et je l’avoue je me posai à califourchon sur ses genoux. Ses mains son descendu lentement sur mes hanches puis sur mes cuisses.
D’un coup, la sonnette retentit me laissant perdre ce gout de pistache. Il me fixe lorsque je fixe moi, la porte. Deux coups de sonnette et le cri d’une femme.
Je me lève rapidement.
-          C’est ma mère, je lui murmure
Il rit comme si ça n’était pas grave.
Je m’approche de la porte et l’ouvre en essayant de ne pas la faire entrer.
-          Maman, pourquoi tu es la ?
-          Je suis venu voir ma fille ! Je n’ai plus le droit de te rendre visite ?
-          Tu dois m’appeler avant de venir me voir, je lui dis resserrant mon bras
Il l’avait fait exprès. Il avait raclé sa gorge pour obtenir l’attention de ma mère qui était encore de l’autre côté de la porte. Elle leva les yeux pour regarder Damon debout vers mon canapé. Ma mère fit l’aller-retour entre moi et lui puis elle me souriait a grande dents.
Je soufflai. Elle entra par le seule moyen possible, m’obligeant a lui ouvrir un peu plus.
-          Alors comme sa tu croyais me cacher qu’un homme était chez toi ?
-          Je pensais que oui, au moins ce soir !
Elle me sourit et regarde fixement Damon avant qu’il lui prenne la main pour l’embrasser.
-          Enchanté de vous connaitre je suis Damon Salvatore !
-          Salvatore ?
-          C’est italien.
Il me sourit. Je regarde ma mère qui se tourne vers moi avec un regard et un sourire pervers.
-          Bon maman, je vais te dire a demain !
-          Oui ! euh… a quel heure que je ne vous dérange pas ?
-          Tu nous dérangera pas a dix heures.
Elle rit et sort en claquant la porte derrière elle. Ma mère a le chic pour tout détruire sur son chemin. 

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