De dos : Chapitre 3

Ce costume de serveuse me grattait. Une robe noire avec les bords rouge et un tablier rouge pour entourer la taille. Tout un attirail pour être sexy ou vulgaire mais ce boulot payait hyper bien et c’était le seule qui payait ma chambre de colocation. Les clients homme me mataient et les clientes femme me maudissaient. Je peux l’avouer c’était dégradant mais bien payer.
Ma mère était déjà la avec son prétendant qui lui non plus ne décrochait pas son regard de mes fesses et de mes seins.
-         -  Alors ce sera tout maman ? je lui demande pour stopper le regard indiscret de cet homme
-          -  Oui ma puce ! ce sera tout !
Il fit les gros yeux se rendant compte de son erreur. Il me souriait nerveusement et fixa ma mère.
J’accrochai la commande au tableau des commandes. Je remplissais les commandes au fur et a mesure dans la soirée, je débarrassais celle qui avait été utiliser. J’étais a la caisse, tourner vers les cuisines quand une voix familière m’interpella :
-          - Je ne comprends pas pourquoi a chaque fois que je vous vois c’est de dos a moi ?
Je me figeai. Cette voix rauque et cette remarque, c’était le dessinateur. Je pris un temps pour me retourner et lui faire face. Il était brun, les cheveux en brosse, les yeux d’un bleu claire époustouflant. Sa barbe commençait de ses oreilles et passait sous son nez. Son torse était si sérer dans la chemise qu’un bouton était près a éclaté. Son sourire un peu gêner et la tonalité de sa voix, qui me fit frissonner, me fit comprendre que c’était bien lui.
-        -   Je suis désoler de vous avoir déranger !
J’étais gêner mais pas plus que lui. Il était fixé sur mon visage. J’avais peut être quelque chose entre les dents ou alors j’avais pas du tout le visage que lui s’était espérer.
-          - Bon je vais y aller !
Il fit rentrer ses mains dans ses poches ce qui tendit les muscles de ses bras. Il allait partir quand j’ai attrapé son bras et lui ai dit :
-          - Non… enfin d’accord mais j’aimerai voir mon dessin !
-          - je pourrai vous la montrer mais il me faut quelque chose en retour !
Je ne savais pas quoi lui offrir en retour et puis si il attendait quelque chose en retour pour un simple dessin, ce serai forcément du sexe mais depuis ma première expérience, je n’ai couché avec personne d’autre et je ne veux pas coucher avec une personne que je ne connais pas.
-         -  Quoi ? que dites-vous ? vous acceptez que je vous raccompagne jusqu’à chez vous après votre service ? ok, je serai galant ! 
       il prit ma main et l’embrassa mais un frisson emprisonna ce que je voulais dire en moi.
 Il alla jusqu’à la table ou ses amis était.  
Pendant le reste de mon service, il me souriait et faisait quelque clin d’œil.

-          - Qu’est-ce que cet homme a voulu tout a l’heure ? me demande ma mère. Il est sexy !
-          - Il m’avait dessiner ce matin et il voulait m’inviter a me raccompagner jusqu’à chez moi.
-         -  Oh la ! tu pense que ce soir…. ?
-        -   Je suis pas une pute maman, si il veut mon corps, il doit déjà me connaitre un peu plus mentalement.
Elle rit un cou quand elle sort avec cet homme qui pourtant continu de me mater.
J’attrape le bras de ma mère avant qu’elle sorte avec lui et lui murmure a l’oreille :
-          - Fait attention, il a passé la soirée a ma mater !
-         -  Je sais, c’est la dernière fois qu’on ce vois !
Elle me sourit et je lui réponds du même sourire narquois qu’elle.

A la fin de mon service, le patron est venu dire au dessinateur que c’était l’heure de sortir. Il était resté assis sur cette table en me regardant faire les allers retours entre la cuisine et la salle.
En sortant du restaurant, il me sourit mais on ne disait rien. Je ne savais pas quoi dire mais c’était bien de ne rien entendre.
-         -  Je suis peut être indiscret mais si je veux continuer a marcher avec vous je dois le savoir, êtes-vous en couple ? me demande-t-il
-          - Ne me vouvoyez pas ! c’est bizarre.
-          - Alors toi aussi, tu me tutoie !
J’ai acquiescé en pensant qu’il avait oublié la question précédente.
-        -   Alors es-tu en couple ?
Mince !  il n’avait pas oublier et même il attendait une réponse impérativement.
-        -   Je ne suis pas en couple.
Il sourit et sort une feuille blanche plié en quatre de sa poche.
-          - Je suis près a te faire une offre, je te donne le dessin si tu réponds a quelque question.
-         -  Cinq questions !
Pourquoi je faisais ça ? Au fond de moi je m’en foutais de ce dessin mais pourquoi j’avais envie qu’il me pose des questions.
-          - Comment tu t’appelles ?
-          - Nina Ferrat !
-         -  Et bien Nina, ça va paraitre cliché mais c’est un magnifique prénom !
Il me fit un sourire si craquant.
-        -   Pourquoi tu es ici ?
-          - Pourquoi cette question ?
-         -  J’entends bien ton accent Français ! ma grand-mère avait le même.
Avait ? Ce verbe est conjugué au passer. Je ne veux pas être indiscrète alors je ne lui demande rien et puis surement qu’on ne se reverra pas.
-         -  Gagner ! Je viens de France pour l’école de cinéma, je veux être réalisatrice scénariste !
Il me sourit et me regarde fixement quand je regarde la feuille du dessin et remarque sur son bras, un tatouage, écrit « Hic et Nunc ».
-         -  Ça veut dire quoi cette phrase sur ton bras ?
-          - C’est moi qui pose les questions ici, ou habite tu ?
-          - Dans quelque mètre on est arrivé et il te reste deux questions !
-        -  Pourquoi tu étais au parc ce matin ?
-          - Pour un rendez-vous avec ma mère !
-          - Tu es seule avec ta mère ici ?
-        -   Mon père et ma sœur son en France pour le boulot de mon père, il est chirurgien et ma mère m’a suivi pour son boulot, elle est éditrice.
-         -  Tu m’en as dit plus que ce que je voulais mais j’ai une dernière question imprévue. Est-ce que tu me feras l’honneur d’accepter un deuxième rendez-vous ? 
-          - Parce que s’en était un ?
-          - D’un certain sens oui, tu m’as dit des choses sur toi donc…

Il me fait le regarde de chien battu avec ses yeux claire et sa bouche qui fait la moue. J’ai succombé au bout d’un moment. Il prit rendez-vous avec moi dans deux jours, a l’heure du midi. Il viendra me chercher avec sa voiture qu’il avait laissée devant le restaurant pour marcher avec moi m’avait-il raconté. Avant que j’entre dans mon immeuble, il me donna le dessin et m’embrassa sur la joue. Sa barbe contre ma joue et son souffle frappant sur mon oreille, je frissonne. Il sourit en voyant mes yeux fermer et ma bouche ouverte. Que m’avait il fait. Je n’avais pas fait l’amour depuis mes seize ans mais ça ne m’avait pas manqué jusqu’à ce que son souffle dans mon cou m’excite. 

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