De dos : Chapitre 14

Damon
Appuyer sur la lavabo dans la salle de bain, je me rends compte que j’ai été stupide. Je suis un homme amoureux et l’amour ne laisse pas nos idées claires. Sa famille était dans le salon ou dans la salle a manger ou je lui avais fait l’amour. Son père allait décider de ce que je devais être pour lui. Un fils qui n’a jamais eu, un gendre parfait, un homme qui couche avec sa fille, un pauvre con ou un enculé de première qui se tape sa fille. Je respire. J’enfile mon jean noir et mon t-shirt blanc. Me fixant dans le miroir, je remarque que ma barbe que j’entretenais quand je ne l’a voyais pas, ne l’était plus. Je devais faire quelque chose, retirer un peu de barbe.
Je fouille dans son tiroir, je trouve une paire de ciseau et un petit peigne. J’essaye de tout couper, du moins les pointes.
La porte s’ouvre laissant entrer Nina avant même que je coupe quoique ce soit.
-          Qu’est-ce que tu fais, ne te coupe pas la barbe ! ce n’est pas vrai !
Elle entra. Elle me fit un sourire et m’enleva la paire de ciseaux et le peigne des mains.
-          Ecoute… tu plais déjà a ma mère, tu vas plaire a mon père, il suffit que tu sois toi-même !
-          Mais si…
-          Mais si rien, tu verras par toi-même !
Elle entoura ma nuque de ses mains, je posai mes mains sur ses hanches. Elle me fit un léger sourire et m’embrassa sur les lèvres.
Elle me tend enfin une serviette que j’essuie mon visage. Quand je sors de la salle de bain, je découvre sa petite sœur dans le salon ou nous avons aussi fait l’amour, assise sur le canapé skotcher a la télé jusqu’à ce que j’entre dans la salle et que tout le monde se tourne vers moi pour me dévisager. Pour me donner du courage, elle attrape mon bras et me présente :
-          Alors la famille voici, mon petit ami, Damon !
Elle me regard et me sourit quand son père se lève me tendant sa main que je prends volontiers. il était brun, les yeux bleu, un regard un peu méchant mais aussi très accueillant. Il avait de la barbe et de fines lèvres. Il avait un style plutôt non conventionnel. Un pull en col V bordeaux, un pantalon bleu foncé et des mocassins marron. A côté de lui, j’avais l’air d’un pauvre homme errant dans les rues. Son grand père, ce leva avant que j’ai eu le temps d’arriver jusqu’à lui. Il me souriait chaleureusement. Sa sœur en revanche ne bougea pas, elle me fixait mais ne bougea pas comme halluciné. Je m’assis sur l’une des chaises autour de la table a manger.
Elle me sourit avant d’emmener le repas sur la table et que sa sœur nous rejoigne.
-          Alors Damon, que fais-tu de ta vie ?
Je me tourne vers le mur derrière moi. Nina avait profité de l’heure où j’étais sorti pour prendre un cadre. Dans le cadre elle avait mis le dessin d’elle en serviette en train de mettre en route la machine a café. Les courbes de son corps étaient représentées de façon permanente. Son corps était pour moi un temple et je l’avais représenté de façon a que ce soit que moi qui puisse toucher au temple.
Son père se tourne vers le dessin, secoue de la tête et sourit.
-          Dessinateur ? j’adore les dessinateurs, ils ont une façon de voir les choses si différemment que tous les autres !
Il sourit. Ouff ! J’ai cru qu’il allait me maudire pour avoir dessiné sa fille en serviette dans son appartement.
-          Je dessine pour les jeux vidéo et je dessine pour ma BD !
-          Les jeux vidéo ? je n’aime pas trop ça mais c’est un graphique extraordinaire.
-          Certain jeux !


-          Salvatore ! ça sonne bien ! c’est presque atypique !
Au bout de quelques verres et de quelques heures de bavardage, son père avait changé de façon de faire. Il était plus habile de la parole, il me parlait de beaucoup de chose mais le grand père de Nina toucha mon bras et me demanda :
-          Mon garçon, que veut dire la phrase sur ton bras !
Je bus une gorger de bourbon et répondit :
-          Ce sont les dernier mots de ma grand-mère, ici et maintenant en Grecque !
-          Pourquoi ce sont ses derniers mots ?
-          Parce qu’elle me criait dessus. J’avais bu en cachette et j’étais prêt a partir devant elle mais elle a crié, « reviens ici et maintenant » !
Le grand père se leva et frappa son verre de bourbon sur la table avant de scander :
-          Ce petit a du cœur ! garde le près de toi ma petite !
Elle me fit un sourire qui d’un seul coup, illumina la pièce. Elle regardait son grand-père. La tête haute et la main sur la tête, les pieds collé, il souriait fièrement.
Il commença :
La route vers l’inconnu
Est toujours bienvenu
Je me lève car je connaissais cette chanson. Je poursuivi avec lui dans la même position :
Le but est devant nous, Braquons les armes, La défaillance exclue, Plus rien ne compte plus. Pour nous c’est le devoir, Pour vous les larmes. L’heure a sonné, Adieu belles filles, Nous repartons vers notre destin. Loin du foyer, loin de la famille. Nous nous en allons par les chemins, le cœur léger avec un sourire, les yeux fixés sur d’autres horizons. Les commandos en marche s’entre admirent, chantons en cœur a pleins poumons, « en pointe toujours » ce cri nous appelle, nous sommes ici taillés d’un bloc. Tous en avant, adieu a ma belle, adieu du bataillon de choc.

-          Ou a tu appris ce chant ? demande alors sa mère
Je baisse les yeux et regarde Nina admirative comme si elle m’idolâtrait. Je suis heureux.
-          Je l’ai appris a l’armée, j’ai fait un an a l’armée et pas n’ importe où, en France !

Elle me souriait et d’un coup avec ses lèvres elle me murmurait bien trop bas pour que qui que se soit l’entende « Je t’aime ». j’ai lu sur ses lèvres fines cette jolie phrase que j’attendais depuis que je lui avais dite quelques jours avant.






le lien de la chanson  

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

The world is not a dreamland : Casting important

Road Trip : Chapitre 13