De dos : Chapitre 4

Je rêvais, j’imaginais encore une partie de mon script que j’écrivais quand la sonnette d’appartement retentit me laissant de marbre dans mon lit. La sonnette a été comme un déclencheur de réveille. J’ai sursauté dans mon lit avant d’entendre celle-ci retentir a nouveau.

Je me lève et attrape Dot dans sa couchette dans le salon pour lui faire des caresses. J’ouvre la porte pour laisser ma mère entrer. Je savais que c’était elle car elle sonne d’une façon spéciale. Elle sonne deux fois de suite et cri mon prénom comme si j’allais bouger plus vite.

-          Alors comment ça s’est passé ?

Je m’assois sur mon canapé et me couvre de mon plaide essayant de couvrir le petit corps de Dot.

-          Vue comment tu es habillé c’est sûr qu’il n’est pas monté !

Je grogne.

-          Comment je suis habillé ? je te signale que je dors toujours comme ça !

Elle s’assoit a côté de moi et prend un  côté de mon plaide.

-          Justement !

Je souffle fortement. Avec ma mère, je peux parler de tout. Elle est très a l’écoute et en retour je l’écoute. Un jour, elle m’avait dit « si tu fais l’amour parle-moi de tout ça ! Je serai là pour te conseiller ! ». J’ai ris ce jour-là mais je lui en ai parlé.

-          Je pense que tu devrais emmener Dot au toiletteur qui est au bout de la rue, il put !

-          Je l’ai emmené déjà avant-hier et il ne put pas.

Elle rit et s’assoit un peu plus près de moi pour avoir plus de plaide mais un bruit de feuille plier m’interpelle lorsqu’elle le fait.

-          Attend, lève-toi !

Elle se lève me laissant attraper le papier plié en quatre.

C’était le dessin, en rentrant hier soir j’ai posé mes affaires un peu partout dans l’appartement comme a mon habitude. Je n’avais pas pris de temps pour vérifier le dessin. Je le déplie sous l’œil attentif de ma mère. Quand je découvre le dessin, je suis stupéfaite. Le dessin ne me représentait pas seulement moi mais l’environnement autour de moi était compris dans ce dessin en noir et blanc. Mes cheveux était comme en pagaille mais si bien représenter que c’était un détail. Le regard que je pose sur ce dessin n’est pas si objectif que je le pensais. Je pensais voir le contraire de moi mais c’était totalement moi. Mes courbes, ma façon assise et cette impression que j’idolâtre l’endroit autour de moi.

-          Qu’est-ce que c’est ? 

Je ne réponds pas a ma mère qui pourtant avait les yeux fixer dessus et donc savait pertinemment que c’était un dessin.

-          Ok je vais reformuler. Qui a fait ce chef d’œuvre ?

-          Le gars d’hier soir ! il m’a dessiné avant que tu arrives hier.

Je me sens belle sur ce dessin. Depuis des années je me sens belle d’un coup.

Le téléphone de ma mère ce met a sonner. Quand elle décroche, elle met en haut-parleur.

-          Allô ? Maud ?

-          Allô ? Derek ? pourquoi tu m’appelle ?

-          Parce que notre grande fille ne répond pas au téléphone et que je commence a m’inquiété.

-          T’inquiète pas, je suis la avec maman.

-          Merci mon dieu ! j’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose.

-          Papa, Sabrina voulais venir pour halloween, je dis espérant qu’il répondra dans mon sans

-          Je sais, ca fait un moment qu’elle m’en parle.

-          Je pense que ce serai bien de la laisser venir seule. Elle a seize ans et elle est assez responsable pour venir sans problème. Tu l’emmène a l’aéroport et maman ira la chercher quand elle arrivera ici !

-          J’y ai pensé aussi ! je suis d’accord avec toi mais je veux que tu viennes avec ta mère la chercher. Dans deux semaines elle arrive.

-          Parfait, bisous. Je t’aime !

Il raccroche. Je suis contente mais mon père ne fait toujours pas assez confiance en ma mère pour la laisser s’occuper de ma sœur. Je n’aime pas ces moments gênant pourtant on dirait que eux si.