Roman d'amour Chapitre 9

Chapitre 9

Ce midi, Charlie mangeait avec Raph, Romane et Léa au restaurant où elle travaillait le mardi, jeudi, et vendredi midi. Le petit restaurant un peu vieille décoration était mignon et chaleureux. Ils aimaient manger là les midis ou elle ne travaillait pas et justement étant mercredi, elle ne travaillait pas. Elle aimait ces moments où ils disaient toute sorte d’horreur sur leur coup qu’ils ont eu dans le début de la semaine ou alors qu’ils parlaient des ragots des stars ou des gens dans l’université. Il parlait aussi de leur vie des plus drôle ou même horrible.

-      -      Papa viens pendant deux semaines ! dit-elle en apportant le morceau de salade jusqu’à sa bouche. 

-     -       Ouais maman m’en a parlé. Tu l’héberge ? C’est cool.

Léa sourit et Raph se tourne vers Charlie avec empressement.

-     -       Tu avais quelque chose a nous raconter. Hier monsieur est sortie de ton appartement tôt le matin mais pourtant la veille tu n’es pas rentré avec lui alors explication. Ça a conclu ?

-     -      On a rien fait et puis il m’a juste déposé mon petit déjeuner et ma mère a apparue.

-     -      Bien sûr, il t’a emmené un éclair et tu l’as mangé très rapidement.

Chacune d’elles sourient a la blague nul de Raph. Il faisait beaucoup d’allusion bizarre et sexuelle mais rien de grave n’était prononcer. C’était toujours drôle plus que vexant.

-     -      J’ai pas mangé d’éclair. On a même pas eu le temps de s’assoir que m’a mère est arrivé alors on se voit ce soir. Et j’espère que personne ne sera a la maison, je pense que ce sera ce soir.

-     -      On écoutera a travers la cloison, on verra si c’est ce soir, rigole Raph.

Elles rient avec lui.

 C’était fou quand même. Elle trouvait Paul génial, méchant, drôle, passionné, sexy mais il y avait un truc qui la repoussait sans vouloir. Elle avait peur, elle connaissait sa précédente relation comme si elle l’avait vécu. Les moments où ils faisaient l’amour, les moments où ils s’embrassaient, les moments où il tombait amoureux. Elle savait tout et elle avait peur de ne pas être a la hauteur.

-     -      Y’a un truc qui ne va pas Charlie ? demande Romane interroger par le visage fermer de Charlie

-     -      Il est l’écrivain de « Demain, je serai humain » et c’est sa précédente histoire d’amour. Ça veut dire que je sais tout, les moments au lit, les moments où il l’aimait. Et si j’étais tout simplement pas a la hauteur d’elle.

-    -       Et bhin, déjà au lit tu seras meilleure qu’elle mais reste qui tu es et si il ne t’aime pas alors ce n’est pas lui le bon. Je sais que tu as peur de souffrir mais tu dois arrêter de t’inquiéter, il ne te vaux pas si il ne t’aime pas.

Romane a toujours eu le mot pour réconforter Charlie. Elles sont amies depuis l’enfance et chaque fois que l’une avait un problème, l’autre le savait instantanément. Elles étaient connectées par un lien fort invisible a l’œil nu. Elle lisait en elle comme un livre ouvert et l’inverse.

-      -     Il sait pour mes cauchemars avec ma grand-mère !

-     -      Quoi !!!

Raphael a failli recracher la frite qu’il mâchait, Romane à lâcher ses couverts ce qui fit un bruit horrible aux oreilles de Charlie et Léa fixait Charlie en mâchant. C’était totalement bizarre pour ses proches de concevoir un jour qu’un homme avec qui elle coucherait un jour, pourrai savoir l’histoire qui se cachait derrière les cauchemars.

-     -      Je ne lui ai pas dit les cauchemars en profondeur juste que mon père me chantait une chanson que ma grand-mère chantait avec qu’elle décède. Il ne sait pas ce qui hante mes cauchemars.

-   -        Encore heureux, tu nous l’a dit après un an d’amitié.

Charlie faisait confiance a personne, personne n’avait jamais réussi a casser son mur de la confiance trop bien. Il lui fallait vraiment croire en quelque chose pour que tout ça devienne réelle et qu’elle ce livre avec sincérité a quelqu’un. Sa mère n’était pas au courant de la femme de ses mauvais rêves juste que c’est une femme. Son père, lui, avait compris qu’il y avait quelque chose de plus grave que de simples cauchemars sur une femme.