Roman d'amour Chapitre 8

Chapitre 8
Elle est entrée dans l’appartement sans frapper, encore une fois. Elle criait un grand « Bonjour ma puce » a sa fille et posa son manteau noir sur le porte manteau et posa son sac sur la petite table mise a disposition pour cela. Elle attache ses cheveux en un chou et lorsqu’elle relève les yeux sur le salon, elle remarque la présence très remarquable de Paul. Il venait surement de ce lever du canapé mais n’avait pas l’air d’avoir passé la nuit avec elle. il était frais, fringuant et souriant. Charlie, elle, arrivait jusqu’à lui avec deux muges de café. Charlie ne se sentait pas gêner de l’arrivée de sa mère mais Paul avait préférer les laisser seul parce que la mère devait dire quelque chose d’important. 
-        -    Très beau !
Charlie fixe sa mère dans le blanc des yeux assez longtemps pour qu’elle comprenne qu’elle venait d’interrompre quelque chose qui aurai pu être concluant.

-        -    Maman, pourquoi tu es ici ? Tu devais terminer dans deux heures.
-       -     Mais j’ai terminé deux heures plus tôt. C’est important. Ton père va venir bosser a Paris pendant deux semaines et tu es la seule qui peut l’héberger, tu es la plus proche de l’immeuble qu’il construit et tu as un clic clac confortable.
-        -    Dans combien de temps ?
-        -    Dans une semaine et demi…
Cette idée n’enchantait pas trop Charlie. Elle adorait son père plus que tout au monde. C’était son magicien, son grand homme, son roi, son héros, c’était le plan d’un casse. Une obligation, une monture. Il était tout pour elle, il l’avait toujours poussé a ce dépasser, toujours pousser a montrer toute sa pure personnalité. Il était le seul a comprendre ce que c’était d’être supérieur de la moyenne et le seul qui la voyait encore comme une petite fille ayant besoin de chanson de son père et des bols de crème de fraise qu’il fait mieux que personne. C’était le plus réconfortant avec ses câlins d’une force paternelle, c’était le meilleur en film d’horreur de la planète entière. Un modèle. Mais le problème qui est aussi une qualité. Il prenait ses filles pour des enfants de trois ans encore. Encore trop petite prononcer les mots correctement et trop petite pour aimer un homme passionnément.
-        -    Et Léa ne peut pas le prendre en charge ?
-        -   Ta sœur est en colocation avec ta meilleure amie alors non pas vraiment…
Elle savait déjà comment allait se passer les deux semaines. Elle se lèverait et le petit déjeuner serai déjà près, pas de bagarre pour la douche le matin il ira avant qu’elle se réveille, la journée il ne ferait pas de chichi pour manger le midi avec elle, il mangera avec Léa, le soir elle rentrera et trouvera de quoi manger devant un bon film qu’il lui aura trouvé et qu’elle n’aura jamais vu avant. Et ils parleront du film et de leur impression. Quelques soirs, il ira voir leur mère dont il est fou amoureux après vingt ans de mariage.
-         -   Je le prends en charge, mais en parlant de lui j’ai essayé de l’appeler ce matin et il ne m’a pas répondu…
-       -    T’inquiète pas, il était au boulot.
Elle ne s’inquiétait jamais pour son père. Il était indépendant et grand mais quand il prenait deux heures pour rentrer a la maison alors que son trajet durait une heure ou qu’il ne rentrait pas quand il disait aller acheter des cigarettes.

-       -    Je sais !

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