Roman d'amour Chapitre 12

Chapitre 12
Ce midi, habillé de son accoutrement de serveuse en noir et rouge, Charlie courait dans tout le restaurant. Les commandes s’accumulaient, les tables a desservir était de plus en plus nombreuse et les « Mademoiselle ? » vibraient sur les murs. Elles étaient déjà sous pression mais elle savait que son employeur était amoureux d’elle ou de son corps alors elle ne travaillait que partiellement. Mais c’est a ce moment qu’ils entrent, comme tous les midis, ils viennent manger que Charlie soit là ou non. Alors elle essaye de déstresser, de ne pas montrer le suçons. Heureusement qu’elle avait une écharpe autour du cou depuis le début de la journée. Il suffisait qu’elle tombe sur quelqu’un qu’elle connaissait et le suçon n’était plus cacher. Ils s’assoient alors elle va les voir assez rapidement.
-       -     Pourquoi tu portes cette écharpe ?
Raphael avait cet instinct de curieux qui pouvait paraitre très frustrant pour ceux qui ne le connaisse pas. Il voulait prendre soin de ces trois filles qu’il considérait comme ses sœurs. Il avait besoin de donner de l’affection a quelqu’un vu que son petit frère qu’il aimait plus que qui que ce soit, était décédé l’année de première. Il a donc poser son affection sur les autres et personne n’avait fait de remarque depuis ce jour.
-       -   Je suis un peu grippée.
Il ne le croyait pas à ce beau bard mais elle s’en foutait, temps que personne ne voyait ce suçon magnifiquement exécuté.
-     -      Vous voulez boire quelque chose ?
-     -       Comme d’hab mais moi sans glaçon.
Ils avaient leurs petites habitudes, ils avaient leurs boissons habituelles. Pour Romane un coca zéro avec citron, Raph une bière et Léa virgin tonique. Alors Charlie va donner la commande au barman et s’occupe d’autre table. Alors qu’elle passe rapidement avec une commande à donner en cuisine, Raph attrape son bras.
-     -      Alors, on l’a vu sortir de l’immeuble ce matin Léa et moi, tu n’as pas quelque chose a nous dire.
-     -      Oh que si, je ne donnerais plus jamais le feu vert a ma mère pour venir le soir chez moi. On a rien fait, rien du tout.
Bien sûr, il fallait que son écharpe soit longue et que Raphael tire dessus, ce qui découvre le cou de Charlie. Elle pose rapidement sa main dans son cou et s’approche des cuisines, elle espérait qu’ils n’aient rien vu.
-       -    Tu caches quoi sous ta main Charlie ?
Il ne venait pas énormément dans le restaurant avant que Charlie devienne serveuse la bas, maintenant il avait même fait son bureau dans le restaurant, pas loin du bar. 

Il était très beau. Brun blond, barbe un peu or, corps parfaitement sculpté, il avait reçu le restaurant par son grand-père. Il n’avait pas la compétence de management mais il savait crier sur ses employer. Il ressemblait a un bucheron aux yeux verts et il avait l’odeur d’un mannequin, pas un mannequin instagram un vrai mannequin. Il sentait si bon que Charlie aurait pu s’accrocher a lui comme une moule a son rocher mais c’était un cas gagné d’avance. Elle n’avait pas ce frisson de l’aventure même si elle ne l’a jamais eu. Elle ne couchait pas avec son patron ou ne sortait pas avec, il suffisait que leur histoire tombe a l’eau a cause d’elle et il la virera en faisant croire que ce n’était pas a cause de leur histoire.
-     -      C’est rien, c’est juste un bleu.
Elle retire sa main et lorsqu’il voit le suçon, il se décompose. Il savait que c’était un suçon mais c’était justement ça qui l’avait décomposé. Il rêvait de lui faire des suçons, de l’embrasser, de la toucher mais rien n’y fait et n’y ferra, elle ne voulait pas.
-        -   Ah ! Ok, je retourne travailler.
Il rentre a nouveau dans son bureau et lorsqu’elle décide d’aller prendre les commandes d’une famille qui venait d’arriver. Elle se fait attraper le bras par Léa et se fait accoster jusqu’aux toilettes des filles. Il n’y avait qu’elle, rien qu’elle qui avait besoin de lui dire quelque chose.
-      -    Maman m’a dit qu’elle avait assisté à une scène plutôt torride entre toi et le bel écrivain. Tu n’as vraiment rien fait avec lui ?
-     -     Maman ne t’a pas tout dit, elle nous a vu rentrer dans l’appart, s’embrasser, se caresser, on avait plus de t-shirt mais après qu’on soit tombé sur elle dans le salon, on a rien fait a part parler. Ce matin, il avait voulu rester pendant que je me préparais et il a tout fait pour me faire craquer. (elle lui montre son suçon) regarde !
-       -,   Waw ! en forme de cœur enfin une forme approximative mais c’est fou !

Charlie souffle de lassitude et se glisse a nouveau en salle. Elle voit alors que quelques assiettes son prête. Elle attrape alors les assiettes et les emmènes sur les tables d’où sa provenait. Chris, le boss de Charlie, était revenu en salle et pour une raison qu’il ignorait lui-même, ses yeux ne pouvaient pas se décoller du corps de Charlie. Elle dépose la dernière assiette sur la table d’un vieille homme costumer d’un costard cravate. Elle lui dépose son assiette sous les yeux mais il n’avait pas les yeux fixé sur son repas mais sur sa serveuse. Un bel homme qui vous regarde avec envie c’est charmant mais un vieux pervers c’est gênant.
-        -   Voila ! Autre chose ?
-       -  Oui ! Toi ! Dans ma voiture tout a l’heure…
-        -   Je suis serveuse et non une pute. Connard !

Elle se détourne et essaye d’aller jusqu’au bar mais l’homme attrape son bras et le tire pas trop fort. Il s’approche d’elle et lui murmure a l’oreille :
-        -   Et bin quoi ? Tu es très belle et je suis sûre que de tes jolies lèvres tu sais faire des choses incroyables.
Il lui fait un clin d’œil et tire un peu plus fort sur son bras. Elle vérifie bien qu’il ait une bague de mariage au doigt. Il était bien marier alors si il recevait un coup sur son visage de pervers elle sentirait bien que ce ne serait pas un de ses collègues. Alors elle lui donne un coup énorme et un autre dans ses couilles. Elle avait peut-être sa grande forme physique grâce a ses cours de karaté qu’elle prenait au lycée et de la gym qu’elle faisait depuis l’enfance. Alors oui, tout le monde la regardait mais pour justifier ce qu’elle avait fait elle avait crié :
-      -     Je ne te sucerais pas dans la voiture ou t’emmène tes enfants a l’école enculé !
Raph se leva et enroula son corps de ses bras. Il avait quelque chose de réconfortant en même temps c’était comme son frère alors si ses bras ne l’aidait pas alors ce n’était pas une relation constructive. Alors la Chris intervient et le fait sortir du restaurant en lui disant de payer pour ce qu’il avait commandé.
-        -   Tu fais dans le vieux maintenant ? demande Raph
-        -   Un enculé de plus…
Il ria et remarqua son suçon dans le cou. Il arrange ses cheveux et lui sourit.
-       -   Alors que s’est-il passé hier soir ?
-       -    On a rien fait. Ma mère était là mais il a insisté pour rester ce matin et a tester ses lèvres dans mon cou et je ne vais pas mentir, il était a deux doigts de me faire le sucer mais ce n’est pas grave il vient ce soir, il goutera a ma cuisine et a mon intimité.

-        -   Waw… j’adorerais tout détruire. Venir a une heure pas possible qui pourrait te faire chier mais je ne ferais pas ça. 

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