Roman d'amour Chapitre 6
Chapitre 6
C’était son visage qu’il
voyait quand il fermait les yeux. C’était devenu une véritable obsession de
tout connaitre des traits fond de sa personnalité. Affaler dans son canapé en
cuir marron, un verre de bourbon dans la main. Il essayait de trouver une idée
pour son livre mais rien ne pouvait l’aide. Il n’osait pas écrire la suite de
son premier livre parce que l’histoire devenait bien trop triste et inutile. Il
n’avait plus cette passion de poser ses doigts sur le clavier de son
ordinateur. Alors il se leva et attrapa sa veste en cuir et ses clés. Il était
obligé de comprendre pourquoi il n’arrivait plus a écrire sur autre chose que
son corps envoutant. Il a conduit jusqu’à chez elle.
Quand il a frappé a la porte, il pensait qu’il avait fait
une erreur de venir jusqu’à chez elle mais il avait quand même donné son numéro
et toute la nuit il l’avait passé a attendre un message ou un appelle.
Peut-être qu’il ne lui plaisait pas et qu’elle était plutôt grand blond. Quand
elle ouvre la porte, il ne s’attendait pas du tout a ce qu’il découvre. Les
cheveux attachés en chou sur la tête, un grand t-shirt faisant découvrir
l’épaule gauche de la jeune brune et une petite culotte noire. Ses longues
jambes étaient sexy et sensuelles et son petit regard charmeur sans vouloir
l’être vraiment était passionnant. Elle n’avait pas vraiment regardé a qui elle
avait ouvert la porte, elle avait juste ouvert la porte.
- - Entre dépêche, je sais que Raph a pris ma clé de
rechange, il est con. Tu as oublié ton téléphone hier.
Paul fixait Charlie. Elle était magnifique, elle qui courait
partout dans son appartement, elle qui faisait sauter son t-shirt en courant,
elle qui avait fait tomber la bretelle de son soutien-gorge. Il décide d’entrer
dans l’appartement et de fermer la porte. Il y avait un couloir large qui
donnait sur le salon. L’appartement était déjà plus clair que le sien et la
luminosité piquait même les yeux du grand brun. Le blanc était couleur
prioritaire dans l’appart. Les fleurs jaunes et les livres qui trainaient
donnaient une convivialité certaine. Il y avait des photos partout et des
tableaux sombres. L’appart paraissait vivant et jouasse. On sentait les heures
de joie qui ce sont écouler sur ce canapé et dans cette cuisine.
Elle se retourne enfin et lorsqu’elle remarque ce beau corps
la dévisageant de haut en bas, elle se sent instantanément gêner et aussi très
sexy.
- - Désoler de venir un dimanche matin mais je
devais savoir pour quel raison tu ne m’avais pas rappelé.
- - Est-ce que tu es Lilian ?
Cette question était inattendue pour lui comme pour elle.
Elle avait pensé a lui poser la question toute la soirée, elle avait même relu
la fin du livre et avait trouvé des ressemblances entre ces deux
personnes.
- - Tu es Lilian c’est ça ? tu as écrit sur toi
et une fille en changeant juste les prénoms.
- - Qu’est ce qui te fait dire ça ?
- - Tu es comme Lilian a la fin du livre. Au début
il est froid et ne veux pas tomber amoureux, il trouve l’amour inutile et
dénuer de fondement alors qu’a la fin, il pense que l’amour ce doit d’être vécu
et il devient un romantique sauf qu’on ne sait pas si il a la fille.
- - Il n’a pas la fille, elle décède quelques jours
après qu’il lui a posé la question et il devient un cadavre dépressif qui ne se
nourrit qu’en bourbon et café.
Il était bien Lilian, et il avait bien écrit sur son
histoire mais la suite de l’histoire, il ne l’écrivait pas parce que c’était
trop triste pour être raconter, il ne l’écrivait pas parce qu’il avait peur de
pleurer en parlant de sa souffrance.
- - Mais il n’a jamais eu une autre fille ou une
autre relation quel qu’on que ?
- - Jamais, il restait enfermé chez lui tous les
jours en pensant qu’il risquait de mourir d’un accident de voiture comme elle
et de devenir un vrai cadavre. Il avait peur de la retrouvé et de découvrir
qu’il ne l’aimait pas vraiment ou de trouver quelqu’un qui la ressemblait. Au
bout d’un mois, il est ressorti de chez lui mais on lui a demandé d’écrire un
autre livre, on lui a donné un délai de deux ans et demi et il n’a toujours
aucune idée.
- - Donc c’est bien ton histoire. Comment elle
s’appelait pour de vrai ?
Pendant assez longtemps, il a
pensé ne jamais dire la vérité sur son prénom, il arrivait a prononcer son
prénom mais pas a en parler a des gens qui avait lu son livre. Parler de ça a
quelqu’un qui connaissait votre histoire par cœur mais qui ne savait rien
réellement.
- - Elle s’appelait Arza et non Maya.
- - Je suis vraiment désoler. Maintenant j’éviterais
de te poser des questions sur ton futur roman mais peut être que tu auras des
idées avec une nouvelle histoire. Ça te dit d’aller dîner demain soir dans un
resto, tu choisi lequel.
- - Je choisi de manger italien, alors tiens-toi sur
ta chaise, tu vas jamais vouloir sortir de ce resto. Passe-moi ton téléphone.
Paul avait remarqué ou se trouvait le téléphone de la brune.
Il aimait simplement voir ses fesses bouger dans la culotte noire en dentelle.
Elle se tourne et sent le regard de Paul sur son corps. Elle aimait qu’il
regarde avec envie ce qu’il ne touchera surement pas avant longtemps.
En fait,
elle commençait a préférer de ce faire désirer par lui que par un coup d’un
soir. Elle tend alors son téléphone a Paul qui l’attrape et joue un peu avec
l’écran. Il s’envoyait un message pour donc avoir son numéro. Quand il est
enfin partit. Elle ne pouvait penser a autre chose qu’a ses dires. Il avait
souffert dans une histoire qu’elle imaginait en happy ending.
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