Roman d'amour Chapitre 22
Chapitre 22
C’était
la soirée la plus bizarre qu’avait connu Charlie. Lorsqu’il était entré dans
l’appartement, Paul n’avait rien dit et elle non plus d’ailleurs. Ils étaient
tout de suite aller a table sans dire un mot. Jusqu’à même manger sans dire un
mot. Seulement leurs regard était planté l’un dans l’autre. On en vient a
maintenant, le moment où ils mangeaient sans regarder ce qu’il y avait dans leurs
assiettes. Rien d’autre que l’envie de s’embrasser les hantait. Pendant un
instant elle avait pensé attendre le dessert mais pour raison qui lui était
encore inconnu, elle projetait de faire beaucoup plus sexy. A cet instant où
elle cherchait comment commencer quelque chose, il poussa son assiette sur le
côté alors l’idée lui ai venu. Elle poussa elle aussi son assiette et monta sur
la table en bois. Elle avança a quatre pattes jusqu’à lui. Il s’adossa a sa
chaise et la regardait faire. Elle attrapa sa nuque et l’embrassa
langoureusement. C’était évidant, une pure évidence de l’embrasser et de faire
l’amour avec lui. Paul un peu surpris pas sa vivacité prit un moment a réagir.
Il la saisit par la taille et l’asseyait sur la table pendant qu’il se levait,
lui rendant son baiser avec plus de fougue.
Paul n’en revenait pas. La fille
qu’il avait convoité pendant assez longtemps pour que leur relation devienne
érotique, était enfin a lui. La brune entre ouvrit la bouche autorisant ainsi
la langue de son partenaire a engager une danse endiablée avec la sienne. Il
attrapa ses cuisses, les souleva et elle bloqua ses chevilles derrière son dos.
Elle emmêla ses doigts dans les cheveux bruns de son partenaire. Leur baiser
était passionné, fougueux, langoureux, urgent, fusionnel. Charlie entre ouvrit
la bouche a la recherche d’air. Elle le regarda dans les yeux. Ils se
dévoraient du regard. En une fraction de seconde, il arracha le gilet de la
brune, faisant voler tous les boutons puis fit de même pour son t-shirt et le
jeta a terre. Il plongea sa tête dans son cou et déposa des baisers sur chaque
centimètre visible de sa peau. Le jean bleu de la jeune femme ne tarda pas a
rejoindre les autres vêtements sur le sol. Charlie ne tarda pas elle non plus a
arracher tous les boutons de la chemise de son amant. Charlie s’empressa aussi
de déboutonner le jean noir que Paul portait depuis tout ce temps. En l’espace
de quelques secondes, ils se retrouvèrent tous deux en sous-vêtements. Paul la
souleva et l’emmena jusqu’à son lit ou il la jeta. Charlie laissa échapper un
hoquet de surprise au choc du matelas sur son dos. Paul était au-dessus d’elle car
il avait encore ses chevilles bloqué dans son dos. Elle en avait rêvé et ne
pouvait le cacher. Le brun s’empara de son visage et l’embrassa fougueusement. Il
décrocha les chevilles de la brune et les plaqua contre le matelas, tout en
gardant ses lèvres collées au siennes. Il laissa glisser ses mains sur la peau
satiné de Charlie, redessinant chacune de ses courbes en passant par ses
mollets, ses cuisses, son bassin et sa taille. Ils se séparèrent pour reprendre
leur souffle. Il caressa de son index la joue, puis la lèvre inférieur et enfin
sa nuque.
Il déposa une ligne de baiser dans son cou puis sur son décolleté et
son ventre, descendant a une lenteur criminelle.
Il remonta au niveau de son
visage prolongeant sa torture et lui offrant un nouveau baiser passionné. Il
jouait de ses mains agiles et expertes, ses doigts lui prodiguant des caresses
légères et sensuelles et parcourant chaque partie de son corps. Il stoppa sa
main au niveau de son soutien-gorge et la glissa en dessous du tissu noir
dentelé, appréciant la douceur et la chaleur de sa poitrine et prouva encore
une fois l’habilité et l’expertise de ses doigts. Charlie laissa échapper un
gémissement de sa gorge qu’elle ne put retenir d’avantage. Paul brisa encore
une fois leur baiser et plongea une seconde fois dans son cou. Il descendit le
long de son torse avant de poser ses lèvres sur le sein découvert de la jeune
femme, ce qui eut le don de la faire intensément frissonner.
- - Paul… souffla la brune, les yeux clos,
appréciant chaque sensation que lui procurait la langue experte de son
partenaire.
Celui-ci passa ses mains derrière le dos de la jeune femme
et décrocha entièrement son soutien-gorge, qui se retrouva vite sur le sol. Il
reprit ses caresses sur la poitrine de la brune qui, elle, ne pouvait retenir
ses faibles gémissements. Elle se mordit les lèvres et poussa un léger soupir
de déception lorsqu’elle sentit les sensations s’arrêter subitement. Elle
ouvrit les yeux et fut surprise de se trouver nez a nez avec Paul, ses yeux
bleus plongés dans les siens et ses lèvres courbées en un sourire malicieux.
Elle lui rendit immédiatement et attrapa son visage avant le l’embrasser une
nouvelle fois. Elle décida de prendre les choses en main et fit basculer leurs
deux corps, roulant sur le lit, de façon a se retrouver au-dessus du brun, sans
jamais briser leur baiser. Leurs langues
dansaient entre elles en parfaite harmonie, les mains de Paul caressant les
cuisses de sa partenaire avant d’atteindre ses fesses fermes et rebondies et
les malaxer délicatement et la jeune femme glissant une de ses mains sur le
torse parfaitement sculpté du brun. Elle fut la première a reculer ses lèvres
et ne tarda pas a les poser sur le torse de Paul.
Elle déposa de nombreux
baisers sur celui-ci, doux et légers tout en descendant d’une lenteur toute
aussi criminelle, imitant sa précédente torture. Elle remonta jusqu’à son
visage avec la même lenteur criminelle qu’il avait utilisé et reprit leur
baiser. Il attrapa le dernier morceau de tissu qu’elle portait et le fit
glisser le long de ses jambes avant de s’en débarrasser sur le sol. La brune ne
tarda pas a en faire de même avec le caleçon de son partenaire sans jamais
décoller leur lèvres et enroula ses doigts autour de son membre déjà bien
dressé. Elle effectua de légers va et viens avec une main et caressa son torse
avec l’autre. Paul poussa un léger gémissement contre les lèvres de Charlie. Il
ne tarda pas, a son tour, a lui arracher quelques gémissements en caressant son
intimité avec ses doigts experts, ce qui poussa la brune a accélérer le
mouvements de ses mains. Elle fut la première a enfin briser leur baiser a la
recherche d’air, sa respiration devenue profonde, saccadée et erratique. Elle
poussa un léger soupire de déception lorsqu’il cessa ses caresses. Elle ouvrit
les yeux et vit qu’il la fixait de ses yeux azur, lui aussi ayant perdu le
contrôle de sa respiration. Il avait son membre dans sa main et s’était
positionné a quelques centimètres de l’intimité de la jeune femme. Elle hoqueta
légèrement de surprise au contact. Ils se dévorèrent des yeux pendant quelques
instants. Il la voulait plus que tout au monde. Elle, elle n’est pouvait plus,
elle avait chaud, elle était excitée comme jamais elle ne l’avait été. Elle le
voulait, elle voulait le sentir a l’intérieur d’elle, profiter de chaque
instant où leurs corps ne feraient qu’un. Ses prunelles brulaient d’envie et
son cœur tambourinait derrière sa poitrine. Un léger sourire en coin se dessina
sur les lèvres du brun et avant qu’elle n’ait le temps de réagir, Charlie se retrouva
en dessous de son partenaire et laissa un lourd gémissement s’échapper de sa
gorge le sentant s’engager a l’intérieur d’elle. Une sensation irrésistible
parcouru tout son corps, déclenchant des frissons a chaque partie de son
anatomie.
Sa bouche s’entrouvrit brusquement par surprise. Elle attrapa le
coussin derrière sa tête, enroula ses doigts autour du tissu et le serra de
toutes ses forces. Le brun avait plongé sa tête dans le cou de la brune et
avait donné son premier coup de rein, qui lui avait également arraché un lourd
gémissement. Il resta ainsi quelques instants avant de poursuivre ses coups de
bassin, prenant le temps d’aller lentement pour commencer.
Les gémissements de
la brune s’approfondirent au fur et a mesure que son partenaire accélérait ses
va et vient. Elle se mordit la lèvre, tentant de les contrôler, en vain. Elle
déposa de multiples baisers sur son épaule, étouffant ses gémissements sur sa
peau. Elle sentait la chaleur du corps du brun sur le sien se mélangeant a la
sienne, ses lèvres déposant des baisers enflammés sur son cou, son odeur
corporelle qu’elle aimait tant se propageant dans l’air, sa peau brulante
collée a la sienne, leurs corps ne formant plus qu’un. Ses yeux étaient clos
appréciant chaque vague intense de sensation qui la submergeait a chaque coup
de rein de Paul. Elle gémit de plus belle, répétant sans cesse le nom de son
bourreau, perdant le contrôle de tous ses sens. La vitesse du brun avait
augmenté, poussant un soupir de plaisir a chacun de ses coups de rein. Il sentait
que ses muscles se contractaient de plus en plus ce qui l’encourageait a
accélérer la cadence. La brune sentit son orgasme arriver petit a petit et ses
muscles commencèrent a se tendre. Elle brisa leur baiser précédemment
recommencer et ses gémissements résonnèrent dans la pièce, devenant plus forts
au fur et a mesure que l’écrivain la pénétrait avec plus de force et de fougue.
Paul, a son tour, cessa de retenir ses gémissements qui se mêlèrent a ceux de
sa partenaire. Il ne contrôlait plus sa respiration et sentit lui aussi son
orgasme approcher. La brune sentait son corps bruler, sa peau se consumer et
tous ses sens l’abandonner. Son orgasme était tout proche et alors que Paul
effectua un ultime coup de hanches ses mains se contractèrent sur le dos de son
partenaire et elle le griffa d’une force encore inconnue, descendant lentement
sur son dos, laissant une vive trace rouge sur sa peau, ce qui poussa Paul a
froncer les sourcils de douleur. Une douleur qui se mêla vite au plaisir et
disparut, dissipé par son orgasme qui le frappa aussitôt. Tous deux poussèrent
un ultime cri de jouissance alors que leur plaisir était a l’apogée. Leurs fronts
étaient collés et ils avaient tous les deux les yeux fermement clos, encaissant
le raz de marée de sensation qui les avaient simultanément frappés. Le brun,
qui depuis tout ce temps se tenait sur la force de ses bras, sentit ses muscles
se relâcher et sa force disparaitre suite a la violence de son orgasme et il se
détendit, incapable de retenir son poids d’avantage, plongeant sa tête dans le
cou de la brune. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, l’un contre l’autre,
transpirant et émanant l’excitation, le brun lui déposant de faibles baisers
dans le cou.
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