Sheperd Family : Chapitre 2
Hope
Il était midi et comme chaque jour, j’ai décidé d’apporter
le plat préférer d’Elena, des aubergines au parmesan. Je viens manger chaque
midi avec elle dans un hôpital plein de monde qui pleur et qui gueule. Si c’est
sa maison, moi c’est mon dégout mais parce qu’elle ne peut pas quitter son
poste le midi, je viens.
D’habitude il y a du monde devant cet hôpital mais jamais
autant que ça. J’ai compté dix voitures de police, deux de la morgue et trois
ambulances. Je ne compte pas l’hélicoptère qui fait une ronde toute les deux
minutes. Mes inquiétudes ne font qu’augmenter quand je découvre le Dr Webber
sans sa blouse blanche et son allure de Médecin.
- - Dr Webber ? qu’est ce qui ce passe ?
- - Hope ? il n’y a rien a craindre, tout va
bien !
- - Mais ça ne me dit pas ce qu’il se passe ici…
Il me regarde dans les yeux, attrape mes deux mains et me
demande de m’assoir. Il me sourit mais j’ai assez vu de docteur demander pardon
ou expliquer ce qui se passe comme ça. Il s’agenouille avec difficulté et me
regarde a nouveau le sourire aux lèvres.
- - Un homme est a l’intérieur, il a un flingue et a
déjà tirer sur cinq personne !
- - Mon père ou ma sœur font partie des
victimes ?
- - Non ! pas a ma connaissance !
Je souris de nervosité. Il se lève et j’en fais de même. Je
réfléchi un moment, mais réfléchir ne sert a rien. Je fais donc ce qui me
traverse en premier la tête. J’ai attrapé mon téléphone et ai fait croire que
j’avais un coup de téléphone a passer. Je me suis approcher de l’entrée de
secours et ai rangé mon téléphone. J’ai ouvert discrètement cette porte mais
par une force étrangère referme la porte. Quand cette porte fut fermée, j’ai
dévisagé l’homme qui venait de faire ça. Mon regard est aller de son visage a
ses mains en deux temps trois mouvement.
- - Hope ! personne ne doit entrer la
dedans… tu sais qu’ils sont en danger et tu ne dois pas l’être aussi… ton père
me tuerais si il savait que je t’ai laissé y aller…
- - C’est ma famille Dr Webber…
- - Robert et ça fait des années que je te dis de
m’appeler comme ça… et de me tutoyer !
- - Des années et ce n’est pas maintenant que je
vais commencer.
Il rit et m’amène avec lui pour qu’on puise écouter ce qui
ce passe a l’intérieur de ce putain de piège a personne humaine. Toute ma vie,
j’ai reculé et nier mes douleurs pour éviter d’aller le plus possible dans ce
purgatoire humain. J’ai passé tout mon temps a reculé parce que ma mère est
morte dans un hôpital et j’en ai voulu a mon père de ne pas avoir sauvé notre
mère. Cette petite rancune sens va chaque jour, quand je vois ma sœur sauver
des vies et que je vois mon père souffrir chaque jour du travail qu’il
accompli.
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