Sheperd Family : Chapitre 6

Damon




J’attendais depuis un moment qu’elle daigne entrer dans sa chambre. Après qu’elle soit sorti de l’hôpital grâce a moi, je l’ai emmener dans sa chambre pour qu’elle puisse dormir. Je ne m’attendais pas a ce qu’elle soit encore dans son lit quand je suis revenu de chez moi. Elle ne l’était pas, ce qui arrangeait bien mes affaires. Elle était a la douche. Elle se préparait et je compris a ce moment-là qu’elle était la plus belle chose que je puisse espérer dans ma vie. Elle avait survécu a cette journée placer sous le signe de la mort, de la perte, de la souffrance et de l’espoir. Elle était belle, douce et reposer quand je l’ai trouvé coucher a côté de ce corps sans vie, devant cette docteur et sa patiente. Elle avait l’aire heureuse de voir ma présence.
Quand elle entre dans la chambre en pyjama, je sais qu’elle n’avait pas forcément envie de me voir.
-          -  Ecoute ! Ta sœur était en bonne compagnie, elle n’était pas seule et tu avais besoin de moi plus qu’elle…
-          -  Qu’une chose soit bien claire, ma sœur ne mourra pas, Bonnie non plus et encore moins mon père.
-         -   A mon tour d’apporter une petite précision… si jamais je devais me retrouver a choisir entre toi et elle, c’est Bonnie qui mourra… parce que c’est toi qui compte pour moi… toi et toi seule… c’est bien compris ?
Elle acquiesça. Elle prit son téléphone et s’asseyait sur son lit.
-          -  J’ai lu Oliver Twist cent fois et je n’hésiterais pas a le relire un cent unième si j’avais envie. Je bois du bourbon pour éviter le sang et j’adore dormir dans de la soie. J’adore entendre le feu crépité…
-          -  Tu fais quoi la ?
-          -  J’exécute un conseil de ta sœur, je te raconte ce que j’aime parce que tu ne sais rien de moi, rien de personnel. J’adore le livre « Misery » de Stephen King, il me fait frissonner. Je n’ai jamais arrêté de regarder « Firelight », la fin révèle que les extraterrestres, représentés par trois ombres, dévoilent leur but : le transport de Freeport à leur planète, Altaris, d'êtres humains, afin de créer un zoo humain. Quand j’étais enfant, j’adorais manger le pain perdu de ma mère, elle le faisait tellement mieux que qui que ce soit sur cette planète. J’adore l’indigo, c’est une couleur qui me reflète, je suis sombre mais pas trop et je suis joyeusement horrible. Je danserais toute ma vie, et c’est long pour un vampire, sur « Don’t stop me now » de Queen. Juste c’est un groupe du tonnerre. L’aube d’un con unique leur commencement. Je déteste le « One direction » j’ai l’impression qu’ils font un nouveau pink floyd et personne ne fera du pink floyd. Je ne ragouterais jamais du Francesinha. J’ai été au Portugal et j’ai détesté seulement ce truc. Bon et toi ? Je sais juste que tu adore les aubergines au parmesan.
-          -  J’ai les cheveux naturellement bouclée mais je les préfère raides c’est pour ça que je passe plus de temps dans la salle de bain. Je rêve de découvrir l’Australie pourtant je déteste les kangourous. Je suis fan d’ « Avatar », magnifique film mais j’adore regarder « Le voyage dans la lune » pas une parole mais il me donne des frissons. Mon père m’a donné sa passion pour le jazz et j’adore le piano. J’ai toujours voulu en faire mais mes mains mes servent a autre chose. Je suis une grande fane d’astrologie et j’adore les sensations fortes. Je n’arrive pas a faire des selfies, je déteste ça. Le matin je mange toujours un bol de céréales aux myrtilles de la marque bio kashi arrosé de lait froid. Je ne peux pas voir une seule peinture de Michel-Ange. J’ai des marques dans mon dos parce que mon grand-père maternel est tombé sur moi quand il est mort et c’est le docteur Webber qui m’a recousu. Je déteste le rose parce que je déteste les préjugés sur les hommes et les femmes. « Orgueil et Préjugés » est mon livre de prédilection mais je fais une collection de « Gatsby le Magnifique ».

Ses yeux s’alourdissaient, malgré moi l’envie indomptable que j’avais de lui dire de dormir et de se taire. J’aimais la voir tomber de sommeil. Nous avons parlé pendant assez longtemps pour que je sache que ce que j’avais énoncé comme idée hier soir en touchant ses seins et l’extase, n’était pas faux. Je l’aimais cette fille, j’aimais ses yeux de biches pour lesquelles je me battrais toujours. J’aimais son corps, la chaleur de sa peau, ses envies et ses gouts. J’aimais le fait qu’elle ait des convictions. Je l’aimais elle tout simplement. 

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