Sheperd Family : Chapitre 7

Hope




Je voyais cette femme assise devant moi, elle me racontait une fable de la fontaine et me souriait a chaque fois qu’elle levait les yeux vers moi. Elle fixe mon visage sans reprendre la fable. Elle me sourit a nouveau et me prend la main. Elle s’approche de mon oreille et me dit :

-          -  Tu sais quand on perd quelqu’un, ce n’est pas anodin, ça nous rappelle sans cesse que la vie ne tient qu’a un fils.
Après avoir dit cette phrase deux fois. Le contexte n’était plus le même, la femme n’était plus devant moi, j’étais sur une route, il n’y avait pas un chat, personne sur cette putain de route enneiger. Rien que de la neige. Puis j’ai cligné des yeux, la route c’est rempli de monde, des policiers, des ambulanciers, des voitures et des corps. Personne ne me voyait, personne n’était là.

 
J’ai sursauté dans mon lit. Rempli de sueur, mon corps ne trembla pas sur le coup, je me mise a trembler au moment même où toute ces images traverse mon esprit. Une larme coule sur ma joue doucement sans que je ne fasse rien.
Un bruit de vibration me tire de ces pensées horribles. Je me tourne vers mes deux téléphones et attrape celui qui était dédié au travail.
-        -    Hope investigation, je vous écoute !
Un homme m’avait appelé parce que ma sœur lui avait donné mon numéro et qu’il avait besoin d’aide. Il devait savoir ce que son frère faisait quand il n’était pas avec lui, il était mystérieux sur ses appels et ses faits et geste n’était pas anodins ni vraiment contrôler. Il était à l’hôpital et malheureusement bloqué la bas. Je suis sortie de mon lit aussi vite que j’ai pu et quand je tombe dans ma cuisine, j’attrape la bouteille de tequila de la journée. J’en bois une gorger pas besoin de me détruire un peu plus.
Je roule jusqu’à cette hôpital qui malheureusement était mon centre de gravité, quoi que je fasse j’arrivais toujours ici. Je suis allé jusqu’à l’entrée du Seattle grace. J’envoie un message à ma sœur pour qu’elle vienne me chercher au plus vite. J’ai dû attendre pendant dix minutes. J’ai vue passer tellement de chirurgien, d’infirmière, d’anesthésiste. J’ai toussé trois fois à cause de la biceptine. Et enfin elle est arrivée et m’a emmener jusqu’à cet homme.
Il était couché sur un lit d’hôpital, une perfusion accroché au bras, du sang qui descend le long d’un tube pour aller jusqu’à sa vaine, un bruit agacent et une télécommande dans la main.
-          -  Isaac, la voilà mon amie !

Ma sœur fit un sourire, un sourire qui n’était pas qu’une façade, elle allait bien.
-          -  Bonjours Mr O'Connor, je suis Hope et je suis là pour les renseignements supplémentaire. Je dois tout savoir, savoir ce qui vous a fait croire qu’il avait un problème ou qu’il vous cachait quelque chose.
-         -   Eh bien, ça a commencé à mes yeux le jour de mon anniversaire, il avait un comportement bizarre, il avait un visage pâle et les yeux rouges, j’ai pensé qu’il se droguait mais il n’y avait rien qui pouvait me dire vraiment si c’était ça. Puis son changement de comportement devenait vraiment inquiétant. Il boit et fume, il ne dort plus et par toujours a 16h pile de l’appartement. Chaque jour sans exception, il part a cette heure-là et ne revient que deux heures plus tard. Je ne sais pas où il va ni ce qu’il fait mais c’est bizarre non ?
-          -  Enormément, il a une famille, une femme ? des enfants ?
-          -  Il n’est pas marié mais en couple depuis trois ans. Je ne sais pas si ça a un rapport avec elle parce qu’elle aussi est inquiète. Vous êtes mon seul espoir.
-          -  Merci pour la confiance que vous m’accorder vraiment ! puis-je savoir pour quel raison vous êtes dans cet hôpital ?
-          -  Il a eu un petit accident de voiture mais il n’a pas grand-chose maintenant. Il a été opéré ce matin très tôt par le Dr Grey. Il avait le bras ouvert et il avait fait de l’hypertension mais tout va mieux maintenant.
-          -  D’accord, je dois vous faire signer un contrat de confidentialité, dedans je dis que vous ne devez parler a personne que vous m’avez engagé, vous ne devez pas non plus nommer mon agence, légale, je précise, si vous allez au tribunal. Et moi je m’engage a parler a personne de ce que j’ai appris durant l’enquête a part su ce que je trouve peux vous nuire, nuire a lui-même ou a d’autre personne.
-         -   D’accord je signe alors ! j’espère juste que vous n’allez rien trouver de trop compromettant…
-          -  Je voulais savoir une dernière chose, vous habitez ensemble, en colocation ?
-          -  Oui, je vous donne mon adresse, vous pourrez le suivre…
Isaac signe alors et quand je vois sa main ce poser sur la feuille avec un stylo. Je ne peux m’arrêter de regarder plus en détails son être tout entier. Il est beau, frêle mais beau et sa barbe le rendait plus vieux, plus homme. Il avait des yeux d’un bleu intrigant et un sourire incroyable.

Puis il me regarde fixement, je le dévisage. Il s’assoit et quand il me tend le contrat, nos mains ce frôle laissant passer une tension dans tout mon être. Il termine par me dire qu’il voulait savoir le prix avant tout.
-          -  500 $ tout la prestation, vous devez comprendre…
-          -  Je trouve ce prix raisonnable.
C’était la première fois que quelqu’un me disait que le prix que j’avais fixé était convenable. Ce gars avait un sourire charmeur et une façon de me regarder intrigante.
En sortant de cette chambre avec ma sœur, elle attrape mon bras et me tire tout en disant :
-          -  Tu as vu papa ?
-          -  Non mais je l’ai vue hier, j’ai un boulot a commencer.
-          -  Oh aller viens, on va le voir.
Je regardais avec inquiétude ma sœur. Son sourire et sa façon de parler, elle était heureuse mais comment et surtout pourquoi ? Je me stoppe et elle ce poste devant moi énerver.
-          -  Tout va bien ? je lui demande
-          -  Oui pourquoi cette question ? Je vais hyper bien, je ne comprends pas pourquoi quand je vais bien c’est intrigant.
-         -   Je te demande ça seulement parce que tu as vu ton père et ta meilleure amie ce faire tirer dessus hier, que tu étais tellement fatiguer que Damon t’a ramener chez toi, que j’ai reçu un message hier soir de toi me disant « je vais bien, comment vas papa ? » et que tu n’as rien répondu quand je t’ai répondu.
Elle reprend son chemin sans attraper mon bras et pour une fois j’ai laissé ma sœur y aller seul. J’ai un boulot a commencer et rien ne pourra m’arrêter.


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