Sheperd Family : Chapitre 1

Elena





Pour beaucoup de gens, l’hôpital est un endroit effrayant, un endroit hostile, un endroit ou des malheur ce produisent. La plus part des gens préférerait l’église ou l’école ou la maison. Mais moi, j’ai grandi ici. Pendant que mon père faisait ses visites, j’ai appris à lire à la salle au-dessus des blocs je jouais à la morgue, je faisais du coloriage sur de vieux dossier des urgences. L’hôpital était mon église, mon école, ma maison. L’hôpital était mon lieux sure, mon sanctuaire. J’adore cet endroit.
Mon téléphone sonna alors que j’entrais dans l’hôpital. Un message de Meredith m’était parvenu.

«  Viens a l’étage 4, grande nouvelle ! »

J’ai couru pour m’habiller et me suis vite diriger à l'endroit du rendez-vous. Tout de suite, je suis tombé sur Dr Yang et Dr Grey qui attendaient avec impatience que j’arrive. Meredith nous tend un test de grossesse et nous sourit. Nous nous sommes regardées, Cristina et moi, puis j’ai fixé le ventre de Meredith. Meredith sort avec mon père ce qui ne change pas dans ma vie. Je suis heureuse pour eux, la seule personne qui ne sait pas encore c’est Hope. Mon père ne sait pas comment elle pourrait réagir. J’ai peur moi aussi, mais mon père et moi sommes plus proche que ma sœur et lui. Il me disait tout et j’en faisais de même.
-          -  C’est vrai ? demande Cristina étonné
-          -  Ouais !
-          -  C’est vrai de cher vrai ?
-          -  Ouais !
Meredith me regarde a nouveau mais a ce moment-là, mes sentiments étaient rester bloquer que le fait qu’un fœtus est dans la ventre de Meredith et que mon père en était l’origine.
-          -  D’accord ! vous essayez de… demande cristina
-          -  Non ! c’est un accident on n’essaye pas…
D’un coup mon cerveau reprend connexion avec ma bouche.
-          -  Oh ! alors on est ravie a propos de ça… ou on va décider d’exercer notre droit a choisir ? 
Elle me sourit, elle devait surement appréhender ma réaction mais je suis tellement heureuse que mon père soit heureux. Meredith, je la connais depuis mon enfance, en réalité je la connais depuis que j’étais un fœtus moi-même. J’ai toujours connu ces deux femmes et les autres collèges de mon père. J’ai toujours pris cette famille pour la mienne.
Il lui a suffi de poser sa main sur son cœur et de souffler pour qu’on comprenne qu’elle voulait de cette enfant plus que qui qu’on que. Nous nous sommes donc exclamer de joie et l’avons pris dans nos bras chacune notre tour.
-          -  Mon père le sait déjà ? demandais-je
-          -  Non ! je viens juste de l’apprendre !
Nos bippers on sonner en même temps. Le mien, c’était mon père, celui de Meredith aussi et celui de Cristina c’était Teddy, une titulaire qui a réussi a voler son mari.
Nous avons couru jusqu’au bureau de mon père qui pour un moment était le nouveau chef. Meredith est entrer en premier car mon bipper avait sonner a nouveau. J’avais de la visite, je ne savais pas que je devais courir pour avoir une nouvelle mais, elle mettait importante.
-          -  Quand est-ce que tu allais me dire que Damon et toi il y avait plus que ça ?
-          -  Bonnie…
Bonnie était ma meilleure amie, mon univers sur pied. Elle savait tout mais ça, c’était encore trop récent pour que je lui en parle. Sa colère ce voyait sur son visage. Je ne voyais pas son sourire éblouissant qui s’accordait bien avec le t-shirt qu’elle portait.
-          -  Bonnie… ça s’est passé hier soir, je n’ai pas eu le temps de te le dire… et puis comment tu le sais ?
-          -  Je l’ai entendu parler ce matin a son pote, Alarick, au café pas loin ce qui veut dire qu’il t’a déposé.
-          -  Et il a dit quoi pour que tu comprennes qu’on a…
-          -  Que vous aviez fait trembler les murs, que jamais de sa longue vie il avait eu une aussi bonne gâterie et que tu étais juste un super bon coup…
Une main touche mon épaule, je sursaute presque. Meredith m’avait touché le bras mais j’avais bien senti sa présence un peu avant.

-          -  C’est a ton tour, et puis je n’ai pas eu le temps de te dire mais bravo, tu es résidente a 25 ans, comme ton père l’a été.
-          -  Merci mais c’est rien… et encore félicitation pour ton fœtus…
-          -  Ouais ! elle murmure alors a mon oreille. T’inquiète pas, je dirais rien a ton père sur ce que je viens d’entendre…
Elle me sourit et nos bippers sonnent a nouveau en même temps. Je regarde, cette fois ci « quarantaine ». Ce mot, je l’avais appris dans le règlement de l’hôpital.
J’ai regardé Bonnie et lui ai demandé de ne pas sortir, que personne ne pouvait sortir de l’hôpital sans notre accord. Meredith et moi sommes allées dans l’étage de ce matin pour trouver Cristina.
-          -  Hey ! tu as eu le message pour la quarantaine ? demande Meredith
-         -   Oui mais seulement je m’en fous, on n’a pas le droit de s’en aller seulement moi je passe ma vie ici donc moi je m’en tape. C’est surement un exercice ou un patient psy qui c’est sauver ou un bébé porter disparu de la nurserie.
-          -  Ou alors un tueur a la hache ce balade en liberté… je dis en m’asseyant sur le lit d’hôpital mis au milieu et inutilisé.
-          - Ça se serait vraiment marrant ! rétorque Meredith quand elle s’assoit elle aussi
-          -  Alors qu’elle a été sa réaction ? Demande Dr Young en m’interdisant de manger un de ses chocolats. Il a sauté au plafond parce que ton utérus n’est plus totalement vide ? ou il s’est mis a pleuré comme un bébé ?
-          -  Je ne lui ai pas dit parce qu’il n’était pas d’humeur… je lui dirais ce soir, ça devrait être un peu spécial je crois…
-          -  Ouuuuu ! alors ce soir c’est sous la couverture qu’il va l’apprendre… ria Cristina
-         -   Et puis toi tu l’as appris au toilette des femmes en pissant sur une bandelette, ce n’était pas vraiment spécial, pourquoi ça le serai pour lui ? dis-je
-          -  J’ai l’impression que ma tête va exploser parce que je ne lui ai pas dit, j’ai envie de lui dire, c’est une bonne nouvelle il devrait le savoir, pas vrai ?
On a acquiescé et j’ai attrapé un chocolat et l’ai enfourné dans ma bouche. Elle a donc décidé de lui dire maintenant et donc Cristina et moi avons sauté du lit. La stupeur ce lit sur son visage.
-          -  On vient nous aussi… ouais je veux le voir ce mettre a pleurer… dit Yang en continuant a mâcher sournoisement
-          -  Les filles !
-          -  On attendra dans le couloir, il ne nous verra pas… dis-je
-          -  J’ai rompu avec Owen, tu vois…
-          -  Ah ! d’accord suit moi…
-          -  Oh mais c’est mon père moi…
-         -   Alors suit-nous sans dire de mot.
Alors nous commençons a marcher quand Meredith attrape mon bras et dit, assez fort pour que Cristina entende :
-          -  Alors il s’est passé quoi hier soir pour que ton amie soit en colère ? me demande Meredith
-         -   Oh arrête tu le sais très bien… mais si tu veux tout savoir, je ne suis pas rentré dans mon appart hier, je suis allé chez un ami qui ne l’ai plus maintenant, on a passé la nuit ensemble et ce matin je suis passé à la va vite dans mon appart pour prendre des fringues pour aujourd’hui. Je n’ai pas eu le temps de lui dire ce qui s’est passé, j’ai dû courir jusqu’à ta nouvelle.
-          -  Alors c’est de ma faute ! mais ce que je veux surtout savoir c’est les murs qui tremblaient.
Le regard de Cristina se pose sur moi et d’un seul coup elle ouvre la bouche comme si c’était bizarre.
-          -  Je t’ai vu toute petite, alors savoir que tu as une libido, non je ne peux pas… marmonnait Cristina
-          -  Arrête Cristina, ce n’est pas la pire des choses au monde, et puis franchement j’ai appris ce matin que la libido de mon père était encore active. Et toi alors tu veux en parler ?
On traversait l’hôpital et malgré la discussion que nous avions, je ne pouvais pas me concentrer réellement. Personne dans les environs, personne autour de nous. Habituellement les médecins couraient, les familles attendaient, les petits copains étaient au téléphone et les mères pleuraient sur leur sort n’essayant pas de s’occuper de leur petit garçon qui pleur lui aussi.
-          -  Je veux dire parler d’Owen !
-          -  Je sais de quoi tu parles, je n’ai pas envie de… sa sert a rien… il hésite encore, il ne sait pas qui il aime mais si ce n’est pas moi alors… je n’ai pas envie d’en parler aller parlons d’autre chose. 
-          -  D’accord ! dit Meredith un sourire aux lèvres. Tu te rends compte que tu seras bientôt marraine ?
-          -  C’est moi la marraine ? Et qu’est-ce que je dois faire ? parler de Dieux au fœtus ? Ne compte pas sur moi…
-          -  Non ! tu t’occuperas de l’enfant si jamais je meurs, et toi Elena tu seras sa demi-sœur…
-          -  Ça on s’en fout… Derek s’en occupera si tu meurs…
Je ris, la stupeur sur le visage de Cristina est flagrante. Elle ne s’attendait surement pas a savoir que ce sera elle la marraine. Par contre moi, je savais déjà que j’allais être la demi sœur de ce petit garçon. Ou de cette petite fille. Même si je préfèrerais que ce soit un petit garçon.
-          -  Si ils meurent ! je dis en riant
-          -  D’accord alors si toi et Derek vous mourrez dans un crash aérien, l’enfant est a moi ?
-         -   Ouais !
-          -  Alors ce serai une bonne chose que toi et Alex vous mourriez pour que j’élève cette enfant avec des priorités…
-          -  J’ai des priorités ! grogne Meredith. La chirurgie.
-          -  Bon d’accord, tu peux en faire un excellent chirurgien, excuse-moi !
Nous rions quand une porte s’ouvre. Mon père sort d’un couloir. Ses cheveux étaient tout tremper, sa bouche ouverte pour laisser passer plus d’air et tout ça veut dire qu’il y a un gros problème.
-         -   Hey ! qu’est-ce que vous faite ici ?
-          -  Heuuuu ! on marche…
-          -  On est en quarantaine !
-         -   Papa qu’est ce qu’il se passe ? 
Il attrape mon bras et nous fait entrer dans une salle, il me fait son sourire de « tout va bien, je vais arranger » et nous dit :
-         -   Il y a un tireur dans l’hôpital ! restez ici, restez ici, je reviens vous chercher et vous ne sortez pas… Je vous aime…
Il nous dévisage moi et Meredith et nous sourit. Encore une fois son sourire a beau être fait pour rassurer, je ne le suis pas du tout.


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