Roman d'amour Livre 2 Chapitre 6

Chapitre 6

Les assiettes qui se cognent les unes sur les autres, les blablas incessants du peuple Parisien au coucher du soleil dans ce bar dans lequel elle travaillait. Ça puait le graillon dans toute la cuisine et l’odeur commençait à s’évadé dans la salle sauf que Charlie ne rentrait que très peu dans la cuisine ce soir sauf besoin d’un truc. Ce soir elle était au bar et malgré ce que certains pensent, que c’est mieux au bar, ça ne l’est pas. Non, elle n’avait pas à ce coltiner les gros lourds qui vous mette carrément la main au cul mais elle devait se coltiner les gars trop bourrée pour marcher qui essaye pourtant de passer au-dessus du bar pour vous embrasser. Elle devait servir jusqu’à ce qu’il n’ait qu’une envie, partir ou s’écouler. Ce qui arrivait le plus souvent était malheureusement qu’ils s’écroulent. Max faisait la caisse du bar alors que Charlie essuyait les quelques verres rendu par les clients au bar. Pour l’instant, le bar ne comptait que deux personnes. Une jeune femme qui avait pris un martiny et qui devait surement attendre quelqu’un car elle n’arrêtait pas de taper sur son téléphone a une allure folle comme si elle était énerver qu’un peut être « rencard » ne soit pas encore là. Et le deuxième était un homme d’une cinquantaine d’année plutôt bien fringué qui buvait un Scotch en tripotant sa bague de mariage surement signe qu’il l’a trompé ou le contraire. Elle s’approcha de cet homme qu’elle voyait malheureux.
-          -   Dans les films, c’est le bon moment pour l’entrée du ou de la barmaid qui viens en lavant le bar pour demander ce qu’il ne va pas mais moi je lave un verre du coup on sort du contexte du film.
Il ria sans lever les yeux vers Charlie. Continuant de tripoter sa bague, il murmure :
-         -    C’est rien mais merci…
-          -   Oh non ! Vous voulez vraiment vous faire désirer, d’habitude c’est mon truc…
Lui qui n’avait pas levé la tête depuis qu’il était rentrée dans le restaurent, les lèvent enfin. Il regarde fixement Charlie ce qui aurait pu être flippant pour n’importe qui d’autre mais elle savait qu’il souffrait et quand on souffre, on est plus du tout normal.
-          -   Croyez-vous que je suis le genre de mec qui ne pense qu’au boulot ?
Elle jeta un coup d’œil à sa personne. Il avait le costard du grand PDG d’entreprise qui fonctionne avec des cheveux plaqué de gel. Sa montre Relex plaquer or était surement horriblement cher et le Scotch qu’il avait demandé était le plus vieux qu’ils avaient dans le restaurent ce qu’il voulait dire qu’il avait de grande responsabilité et qui dit responsabilité dit grand travail avec petit temps de pause. Max, le gérant du restaurent les écoutait et elle le savait.
-          -   Eh bien, je pense que vous avez de grand pouvoir et de grande responsabilité, je pense que vous devez être submergé de travail et c’est normal. Je pense aussi que c’est souvent ce qui attire les filles parce que du coup on essaye de vous avoir le plus de fois possible.
-          -   Alors allez dire ça a ma femme… Elle pense que je suis amoureux de mon travail ou que je suis un connard qui la trompe mais je n’ai même pas la force d’essayer tellement je suis fatiguer de bosser. Je ne sais pas quoi faire pour lui prouver que je l’aime vraiment.
-         -    D’abord, rentrer chez vous et aller l’embrasser après, prenez des jours de congé et foncer a Bali pour une sorte de nouvelle nuit de noce. Faites lui l’amour comme un fou tous les jours et dites-lui que vous l’aimez. Pouvez lui juste qu’elle est l’unique femme que vous aimez…
Son sourire revenait lentement. Il se leva, sortit cent euros de son porte-monnaie et le posa violemment sur le bar. Il remercia Charlie qui lui avait demandé de tout lui raconter quand ils rentreront.

 Heureuse de son geste, elle se tourna vers Max et lui tendit le billet. Lorsque l’homme passa la porte, Paul la passa a contre sens. D’un coup, elle mordilla sa lèvre alors qu’il la regardait. Elle s’écarta de Max et s’approcha des verres pour y poser celui dans ses mains. Il s’asseyait au bar. Alors là il fait ce que faisait les hommes trop émécher, il passa au-dessus du bar pour attraper le bas de sa jupe et l’attirer jusqu’au bout du bar. Il attrapa les lèvres de celle-ci sous les yeux de Max. 

Il ne savait pas quoi dire, ils étaient si beau et c’était si passionner qu’il savait que ce serait un combat perdu d’avance. Il referma fortement la caisse ce qui fit sursauter Charlie. Elle se décolla des lèvres de son amant et Max s’en alla dans son bureau en lui rappelant discrètement qu’elle n’était pas là pour coucher avec les clients. Paul s’asseyait sur le tabouret et fixa Charlie qui répondait aux attentes de cette fille qui restait au bar. Quelques minutes plus tard, il avait commandé un bourbon qu’il eut très rapidement. Il n’y avait plus personne au bar, juste eux deux.

-         -   Dans combien de temps ? demande Paul
-         -   Dans quinze minutes je serais toute a toi…
Elle avait très envie d’être toute a lui mais elle savait très bien que ça n’allait pas être le cas parce qu’elle voulait que ce soit puissant la prochaine fois aussi puissant que si c’était la première fois.

Les quinze minutes plus tard, ils étaient déjà dans le couloir de l’appartement de Paul. Ils s’embrassaient langoureusement, heureux de pouvoir re-gouter encore à leur lèvres comme pour la première fois. Paul colla Charlie au mur alors qu’il retirait sa veste. Elle en fit de même juste après. Elle le colla a son tour au mur tout en débouclant sa ceinture. 

Il fut étonné de la rapidité dont elle faisait preuve mais il n’avait pas envie de l’arrêter. Elle fit tomber le jean de son amant jusqu’à ses genoux et en fit de même avec le caleçon sur lequel elle ne s’attarda pas. Elle empoigna le sexe de son partenaire et fit des vas et viens sur celui-ci. Elle posait ses lèvres délicatement sur sa peau brulante alors qu’il gémissait entre ses dents. Mais en deux temps, elle s’agenouilla devant lui et embrassa lentement son sexe de l’arrière vers l’avant. Il n’avait qu’une envie, c’était qu’elle continue encore et encore  sans s’arrêter. Sans lui laisser le droit de parler, elle fit tourner sa langue sur son gland et laissa le pénis de celui-ci pénétrer de plus en plus dans sa bouche. Durant les nombreuses minutes de plaisir de Paul, il gémissait et grognait. Il s’imaginait déjà lui faire l’amour passionnément mais juste après ceci, elle se déshabilla dans la salle de bain pour se trimbaler presque nu dans l’appart. Juste sa culotte. Elle alla de la salle de bain a la chambre pour ouvrir un tiroir de sa commode et prendre un t-shirt. Elle trouva un grand t-shirt et l’enfila avant de plonger dans le lit de son amant. Il avait vu tout ça. Elle leva les yeux et tapota sur le lit pour dire :
-          -   Tu viens dormir…
Phrase qui avait encore plus excité celui-ci qui allait tout faire pour qu’elle cède ce soir.

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