Partie 1 Phase 2 : Hannah Baker

Les mémoires de Violetta Castillo




Je pénétra dans cette chambre d'hotel ce soir la. Je savais que je n'entrais pas dans ma chambre et je n'en avais pas envie. Je fixais Jessica qui était assise au sol avec une bouteille d'alcool dans la main. 

Elle me regarda et me fit un sourire un peu cacher. 
J'avais passer le reste de la journée dans les rues pensant partout qu'Hannah avait fait partie de ma vie. Je n'avais pas une seule fois oublier son visage, ni son rire et les endroits où nous étions aller. 

Je m'approcha de Jessica en titubant parce que j'avais trop mal aux pieds. Je tendis la main pour attraper la bouteille d'alcool dans sa main et en boire un peu mais elle tira celle-ci jusqu'a elle. 
- Pep pep pep ! Tu es celle de nous deux qui reste toujours sobre alors on garde cette habitude... avait elle dit. 
Je souffla énerver mais je n'avais pas la force de me battre avec elle. Je m’asseyais par terre au bout du lycée et me déchaussa. Jessica avait tout le temps besoin de boire, ce qui était étonnant voyant les choses qu'on demande a une détective. 
- Pourquoi tu viens me faire chier dans ma chambre ? Tu as ton mec dans ta chambre. 
- J'ai pas envie d'aller voir mon mec, j'avais besoin de boire ce soir et tu étais la seule qui pouvait me donner ce qui m'est vital. 
- Tu n'en a pas besoin, tu en as envie. Sauf que l'envie s’accroît chaque seconde et après ce n'est plus de l'envie mais tu besoin. Je suis le cerveau et toi la raison et je pensais que la raison n'avait pas besoin de carburant bien précis...
Je riais même si je n'avais pas envie de rire. Elle se redressa un peu. 
- Je suis la raison ? J'ai plus de le droit d'être la raison, je veux juste pouvoir tirer tout ça au claire. 

Elle me tendit la bouteille et acquiesça comme si c'était ma mère et qu'elle m'autorisait une gorger. J'attrapa la bouteille et en but trois gorger. Je lui rendis son bourbon et laissa ma tête tomber sur le matelas doux du lit. 
- Peut être que j'avais tort, peut être qu'elle n'était pas heureuse. 
- Ne compte pas sur moi pour faire la gentille psychologue et écouter tout tes problèmes. Je vais me contenter de faire acte de présence. 
Je riais, pour une fois je riais, pas trop fort, pas trop bas mais juste assez pour que mon sourire reste deux foutus secondes. 
- En faite, j'aurais besoin de ton aide, j'aurais besoin du cerveau. 

Elle se leva et se dirigea jusqu'a sa porte tout en enfilant sa veste en cuir. Elle se retourna vers moi qui n'avait rien dit, trop fatiguer. Elle m'attrapa le bras et m'aida a me lever. Elle me laissa mettre mes chaussures et nous sortions de la chambre. En marchant de la couloir, je lui demandais en chuchotant :
- On va où ? 
Elle ne me répondit pas, mais je savais que je ne devais plus demander. Nous sortions alors de l'hotel et je reposa la question. 
- On va essayer de ce bourrée la gueule juste ce soir. 
Nous sommes partie. Je ne me sentais pas mieux mais au moins j'avais la chance d'être avec elle. Elle avait été suffisamment longtemps avec moi a New York pour que je lui fasse confiance les yeux fermer. Ce soir tout allait être différent, ce soir, j'espérais que l'alcool éponge mes souffrances, ne serait-ce que pour ce soir, pour une heure ou deux. Je voulais rien ressentir, je voulais avoir la capacité d'éteindre mes souffrances en claquant des doigts et ne jamais les rallumer. C'était la première fois que je pensais de cette façon. Je me rappelais de la phrase du vieille homme a Beacon Hills et il avait raison, cette souffrance était horrible a en crever. Il avait raison, je souffrais tellement que je ne raisonnais plus. 
Ce soir la, nous avons juste fait le tour des bars. Nous avions acheter une bouteille entière de bourbon et nous la vidions tout en marchant dans les rues sombres. Ce soir la, j'ai entendu sa voix. Ce soir la, j'ai cru la retrouver mais ce n'était pas le cas.
- Combien de vous ce souvienne de "Oh mon dollars de la Saint-Valentin" ? C'était marrant pas vrai ? Tu rempli un questionnaire et pour quelques billets tu connais le nom de ta seule et unique âme sœur. Et en plus tout les bénéfices sont reversés a une bonne cause, l'équipe des pompoms girls...

Cette voix me détruisait le cœur encore plus. Je me suis donc figer sur place et Jessica fut étonner de cette soudaine envie de tout casser que je ressentais. Cette voix venait de la voiture rouge qui n'avait d'une porte ouverte et une gars sous le capot. Je m'approcha et frappa la voiture assez fort pour que le gars qui s'amusait sous le capot se relève. Jessica restait derrière moi alors que ce gars sortait de la pénombre. Un torchon rouge dans la main a essuyer l'huile qui dégoulinait. Il fonça pour éteindre l'audio et lorsqu'il sorti sa tête de la voiture, je remarqua que c'était Tony. Il s'approcha de moi alors que je demandais :
- Pourquoi j'entends sa voix sortir de ta voiture ? 
- Hannah m'a demander de te donner quelque chose rien qu'a toi. Une boite que je n'ai jamais ouverte, je peux aller te la chercher si tu veux...
Je lui laissa le temps d'y aller et Jessica me regardait un air inquiète. 
- Quoi ? 
- Tu es bourrée mais malgré ça tu es encore la raison. Le vieux a eu tort, chaque mort te rende plus forte. 
- Et bien si c'est la cas, j'espère ne pas avoir de force herculéenne un de ses jours...
- Tu te moque de mes pouvoirs ? C'est vraiment petit.

Tony sortit de la maison avec une boite qui ressemblait vaguement a s'est boite dans lesquelles on mettait les robes de promo pour les donner en cadeau a une amie ou a une sœur. Il me laissa prendre cette boite et me raconta qu'il ne devait pas savoir ce qu'il y avait dedans alors que je devais l'ouvrir loin de lui. Hannah était comme ça, elle adorait les mystères et les choses compliquer. Elle était aussi très compliquer mais moi j'avais compris ce que sa version du compliquer impliquait. Alors je remercia Tony de sa gentillesse et nous sommes partit. Je n'avais pas envie de rentrée a l'hotel, j'avais envie de passer la nuit dehors. Nous avons donc continuer a marcher jusqu'au parc avec les jeux d'enfants et le lendemain nous nous sommes réveiller sur le banc. J'avais la tête sur la jambe de Jessica qui avait réussi a me laisser dormir plus longtemps. En toute honnêteté, je n'avais dormi qu'une heure parce que lorsque Jessica s'était assoupi, j'étais monter sur la fuser et je m'étais remémorer ce qu'elle m'avait dit un jour.
"Au début du rêve je suis sur la fusée, les mains sur les commandes de pilotages. Je sais que c'est une fausse fusée mais a chaque fois que j'incline le manche a gauche ou a droite, les arbres ce soulèvent comme si ils allaient décoller. Et j'ai peur parce que je ne sais pas voler."
Je me suis donc réveiller et nous sommes aller a pied jusqu'au Monet's café. Là, encore j'avais trop de souvenir qui me revenait. Ils heurtaient mon crane encore et encore me suppliant de les laisser sortir. C'était le martèlement des souvenirs, une sorte de danse macabre au souvenir. 
Je me voyais assise a une table avec mon ordinateur et Hannah qui écrivait devant moi. Je voyais Hannah rire aux conneries qu'elle lisait sur certain journaux qu'elle apportait pour lire en se moquant fièrement et montrant au monde entier qu'elle détestait ça mais elle était comme tout le monde, elle adorait détester. 
Nous avions donc commander de quoi manger, ce qui épongerait l'alcool ingérer et de quoi boire, nous remettre dans le bain. Jessica mangeait comme une goinfre devant moi, simplement parce qu'elle ne mangeait que très peu et les moments où elle mangeait, elle le faisait sans grâce. Mais il n'y avait rien de bien dégelasse. 
- Bon, qu'est ce que tu compte faire de cette boite ? 
Je jeta un coup d’œil a la boite poser sur une chaise a mes cotés. J'avais aucune idée de ce qui pouvait bien remplir la boite mais j'avais déjà choisi ce que j'allais en faire. 
- Je compte bien découvrir ce qu'elle cache mais pas maintenant. 

Je voulais d'abord avoir les idées clairs. Nous sommes rentré après avoir prit des cafés pour tout le monde. Lorsque je suis entrée dans ma chambre, Damon m'attendait assis sur le lit. Il me vit entrée et se leva d'un bond. Je ferma la porte derrière moi et posa le café sur la commode a l'entrée. Il s'approchait de moi en criant :
- Tu étais passer où ? J'ai eu une peur monstre. Ton téléphone était...
Je ne le laissa pas terminer que je l'envoya rencontrer le mur avant que MES lèvres rencontrent les siennes. 
Je puais l'alcool et je devais surement être sale a cause du parc mais rien de ça ne m'importait. J'avais juste besoin de sentir son corps contre le mien et de me laisser aller a lui. Juste pour un instant, l'instant où je ne pensais pas a elle et qu'il avait réussi en une phrase a me faire redescendre dans son monde.

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