Roman d'amour livre 2 Chapitre 2

Chapitre 2

Cet après-midi, alors que Charlie sortait de la douche, Paul écrivait sur son ordinateur, son prochain livre. Ils avaient envie de passer de bon moment ensemble, sans prise de tête et sans personne pour les embêter. Cet après-midi, le père de Charlie travaillait et ses amis avaient cours. Sa mère bossait aussi alors que sa sœur avait juste décidé de la laisser tranquille avec l’homme qu’elle aimait.
Il était assis là, à la table à manger au milieu de la pièce de vie. Il était beau. La douceur de ses gestes, la sérénité dont il faisait preuve, ses silences fracassant qui était autant reposant qu’excitant. Il n’avait pas besoin parler, juste de la regarder et elle comprenait ce qu’il voulait. Le silence le plus reposant du monde, le silence le plus fascinant qui soit. Elle alla alors s’habiller d’un simple short et d’une brassière recouverte d’un pull noir absolument pas fermer. Elle s’approcha de lui et posa sa tête sur son épaule. Il ne broncha pas alors elle en profita pour lire ce qu’il écrivait.

« Il est sûr d'une seule chose. C'est qu’aucun homme ne pourra jamais l'aimer comme lui l'aimait, l'adorer comme lui l'adorait, aucun homme ne sera pas capable de percevoir la grâce de ses mouvements, ces petits signes sur son visage. C'est comme s'il était le seul à pouvoir connaître la saveur de ses baisers, la vraie couleur de ses yeux. Jamais aucun homme ne pourra voir ce que lui a vu. Il les voit comme ça, incapable d'aimer Charlie, désirant uniquement son corps, incapable de la voir vraiment, de la comprendre, de la respecter. Ses gentils caprices ne l'amuseront pas. Ils n'aimeront pas ses petites mains, ses ongles rongés, ses pieds un peu potelé, ce petit nez discret mais pas tant que ça. »

D’un coup, il se retourna lui imposant un peu de temps et d’espace.

Il ne voulait pas qu’elle lise ce qu’il écrivait, déjà parce qu’il n’avait pas envie qu’elle lise ce qui n’était qu’un début et surtout parce que c’était d’elle qu’il parlait et qu’il avait effectivement besoin de temps avant de rendre son personnage fidèle à la réalité. Alors lorsqu’elle se décrocha de son corps, Charlie fonça dans la cuisine en évitant de penser a ce qu’elle avait eu le temps de dire sur elle. « Personne ne pouvait m’aimer comme lui m’aimait… » Pensa-t-elle. Elle avait envie de lui sauter dessus juste pour ce qu’il avait écrit, elle avait envie de lui montrer encore et encore la saveur de ses baisers et la grâce de ses mouvements au lit. Elle voulait qu’il ait une scène torride à raconter dans son livre, une scène qui pourrait rendre son livre aussi intéressant que 50 nuances de Grey pour le troisième âge. Mais elle essayait de penser à autre chose.

Elle prit un saladier et vida pratiquement toute la farine qui lui restait. Elle cassa quelques œufs et mit du sucre. Au moment où elle allait mettre le lait, quelqu’un frappa à la porte de son appartement. Elle posa la brique de lait et leva les yeux vers Paul qui était intrigué. Elle lui avait dit que personne ne frappait a la porte, enfin personne qu’elle ne connaissait et c’était devenu son cas a lui aussi. Il jeta un coup d’œil à la porte puis à Charlie qui n’avait pas peur connaissant le genre de bonne surprise qu’elle pouvait avoir en ouvrant la porte a quelqu’un qui frappait. Elle s’approchait de la porte et l’ouvrit. Ce n’était que le jeune voisin du dessus. Celui qui venait chez elle avec sa sœur lorsque ses parents se disputaient. Il était seul et elle n’avait pas entendu de dispute par conséquent, il venait pour autre chose. Fringué de sa veste en jean et de son bonnet habituel, Côme, souriait.
-        -   Côme ? Tu as besoin de quelque chose ?

-        -   Tu aurais du sel ?
Charlie lui proposa d’entrée en attendant qu’elle trouve où son père avait bien pu ranger le sel qu’il lui avait dit avoir acheté. Paul se leva et dit bonjour a Côme. Paul s’approcha ensuite de Charlie et lui posa les questions suivante :
-       -   Qui est-ce ?
-       -   C’est l’un des jeunes voisins dont je t’ai parlé…
-       -   Où est sa sœur ?
-        -  Je suppose qu’ils ne se déplacent pas toujours coller l’un a l’autre.
Il ria de sa remarque et il se retourna vers Côme qui regardait le nombre incalculable de livre et de DVD qui étaient dans la bibliothèque de la principale intéresser. Quant a Charlie, elle se rappelait que son père mettait les épices et assaisonnement dans le placard avec les céréales, erreur qu’elle détestait. Elle prit donc le sel et se retourna pendant que Côme demanda :
-        -  Tiens, d’ailleurs pendant que j’y pense, tu peux me passer le livre que tu as adoré. Demain je serais humain c’est ça ?
-        -  Ouais c’est ça. Prend-le ! il est sur la table basse devant la télé.
Et Côme se dirigea jusqu’au livre et Charlie posa le sel sur le plan de travail. Juste derrière elle, Paul colla son corps au sien et entoura ses hanches de ses bras. Côme venait vers eux avec le livre dans la main et prit le sel. En sortant, il disait en hurlant.
-        -   Je vais te le ramener très vite, si je ne suis pas trop débile, ma mère fait le plat préférer de mon père alors elle a quelque chose a se faire pardonner.
-        -  Ah ! Alors a ce soir avec ta sœur. Ramenez-vous avec votre coussin, on va se faire une soirée spéciale Game of Thrones…
-         -  Parfait ! avait-il crié pour se faire entendre.

Lorsque la porte d’entrée claqua, Paul glissa sa main dans le short de Charlie et elle attrapa sa main avant qu’il ne fasse quelque chose qu’il regrettera sauf qu’il fourra sa tête dans le cou de son amante et la retourna pour la poser très rapidement sur le plan de travail.

Ils s’embrassaient tellement langoureusement et intensément qu’elle n’avait pas le courage de l’arrêter pour finir de préparer les crêpes seulement son téléphone sonna et en jetant un coup d’œil, elle avait remarqué que c’était son père qui l’appelait. Elle descendit du plan de travail et répondit. Son père lui avait appris que sa mère était trop débordé au boulot a cause d’une agression visant un enfant de dix ans et qu’il avait terminé alors lorsque Charlie annonça a Paul qu’elle devait aller chercher son père, Paul décida de rentrée chez lui laissant ce qu’ils avaient commencé pour plus tard.

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