Partie 1 phase 1 : Hannah Baker

Les mémoires de Violetta Castillo



Lorsque la voiture passa devant ce panneau dégeu à l'entrée de la ville, je ressenti une vague de tristesse. Je le sentais, les couleurs printanières des fleurs s'estompaient. Le soleil s'en allait et le ciel était couvert comme en deuil. La ville était silencieuse, un silence de mort. Plus on avançaient, plus ma respiration dérangeait mes amis dans la voiture. Damon attrapa ma main qui stagnait sur ma cuisse et lentement mon cœur ralentissait et mes respirations étaient lente et douce. 
L'heure d'après, Aria, Spencer, Hanna et Emily m'ont accompagner dans le lycée silencieux pour lui faire la surprise, oui je voulais entrée dans la salle et qu'elle court jusqu'à moi pour me prendre dans ses bras. Seulement, lorsque je suis entrée dans la salle, suivit des filles, je fus surprise de remarquer son absence. Je m'approcha de la prof sous les chuchotements des élèves qui savaient que j'allais surement mal réagir. "Je suis désoler mais elle n'est plus de ce monde, ça fait une semaine qu'elle s'est suicidée". Cette phrase resta gravé dans ma mémoire depuis ce jour. 
J'attendais qu'elle me dise qu'elle blaguait même si c'était de mauvais goût. Sauf que je n'entendais plus rien, je voyais la main de la prof s'approcher et mon réflexe fut de reculer peut être violemment. La scène, je l'a voyais flou à cause des larmes qui menaçaient de tomber. Ma respiration s'intensifiait et lentement ma tête ce mit a tourner. Je savais que je perdais pied mais tout de suite j'ai senti les mains de Spencer et ceux d'Aria sur mes bras a me supporter alors que j’apercevais le visage malheureux d'Hanna qui entourait mon visage de ses mains. Elle me répétait une phrase que j'entends comme un écho. 
- Tu m'entends, respire, je suis la ! On est la !
Mais je me sentais déjà trop faible. Je me redressa et me tenu sur mes jambes. Lorsque mes larmes coulèrent et je pus apercevoir le visage rempli de larme d'Hanna. 
J’acquiesça. Je savais que les filles ne me lâcheraient pas et pourtant, j'en étais a la phase deux de ce moment horrible. La tristesse instantané se transforma en colère monstrueuse et l'unique chose que je rêvais de faire était de frapper terriblement fort contre un casier et de peut être déchirer tout ce qui servait de note d'information. Je me faufila entre les filles et sortit très rapidement de la salle. Sans même réfléchir, ma colère se déversa contre trois casiers. Des affiches parlant du suicide et des d'hommages causer par ceci étaient tous accrocher chacun, les unes après les autres, je les ai déchirer sans remord. J'entendais les approbations des filles qui me suppliaient de ne pas continuer mais j'en avais rien a faire. Je tourna et changea de couloir. Très vite, ce couple de parents si parfait que j'avais tant de fois vue, était debout devant son casier. J'avais remarquer que la femme que j'avais vu de nombreuse fois habiller en chemise de couleur et robe pimpante était maintenant accoutré d'un chandail bleu en laine qui devait être très confortable. Elle était de dos a moi alors qu'elle regardait son casier ouvert sur lequel de nombreuses photos et souvenirs étaient coller comme si rien ne pouvait faire partir ses souvenirs alors que lentement, sa voix devenait un écho lointain, alors que l'image de son visage se dissipait, même son prénom ne voulait rien dire. 
Je m'approchais d'eux et le père d'Hannah, que je préférais appeler Baker pour une raison évidente, envoya le regard de sa conjointe vers moi. Je devais marcher en titubant parce que a chaque pas que je faisais, je sentais mon poids reposer sur une seule jambe. Je m'arrêta devant eux et Mme Baker entoura mon corps de ses bras. La cloche sonna et les élèves sortaient de leur classe respectif alors que je fixais, au dessus de l'épaule de Mme Baker, le visage heureux de mon amie. 

Les quelques jours qui ont suivit, je n'avais pas eu le courage de sortir, les seuls fois où je sortais, je me rappelait d'elle. Je me rappelais d'elle a chaque coin de rue, chaque impasse, passant devant le cinéma où elle travaillait ou devant la boutique de ses parents, je voyais son sourire. 

Cet après-midi, je pris l'initiative de me rendre sur la tombe d'Hannah. Il n'y avait rien, juste un trou combler de son corps avec un espèce de piquet sur lequel était écrit, "Hannah Baker". Pas de fille aimante, pas de petite amie génial ni d'amie exceptionnelle juste son prénom et son nom. A cet instant, deux jeunes sortent d'une voiture, un SUV. Il y avait un jeune garçon caucasien et une jeune asiatique plutôt propre sur elle. Je m'étais cacher entre les pierres tombales faisant croire que je me recueillais sur l'une d'entre elle loin de celle d'Hannah. Je faisais ça parce que je connaissais le garçon et qu'eux aussi allait voir Hannah. 

- Il y a aucune pierre tombale... Marmonna la fille
A cet instant je voulu lui arracher sa chevelure, c'était comme un manque de respect. 
- Ils mettent plusieurs mois a la faire, donc quand quelqu'un meurt brutalement. 
La jeune fille, gêner regardait autour d'elle. Un silence reposant et horrifiant. 
- C'est magnifique ici... 
- C'est magnifique ici ? ria le garçon
- Ecoute, je suis pas a l'aise la, qu'est ce que tu veux que je dise ? Je sais même pas pourquoi tu m'as emmener ici...
- Parce que tu fais comme si le suicide d'Hannah était normal, tu en fais même une activité scolaire, une occasion de plus d’accrocher des photos. 
J'en apprenais grâce a cette discussion hors du commun devant des morts. 
- J'essaye de permettre au lycée de faire son deuil...
- De faire son deuil ?
- Oui
- Et pour toi aussi ? 
- Oui, pour tout le monde. 
- En aidant le lycée a faire son deuil, tu camoufle le fais que c'est ta faute...
- C'est pas ma faute. 
Elle en était tellement sûre, tellement certaine d'être innocente mais je ne comprenais pas pour quel raison elle devait être coupable, il savait certaine chose que moi je ne connaissais pas et que je voulais absolument savoir. 
- Clay, écoute, je sais qu'Hannah était vraiment importante a tes yeux et que ta mort t'a beaucoup peiner mais c'était son choix, d'accord. Alors c'est a elle seule de culpabilisé. 
- Non ! c'est la faute de tout ceux qui ont raconter des saloperies sur elle, de tout les mecs qui ce sont foutu de sa gueule et a cause de toi. Elle croyait que tu étais son amie sauf que toi t'a penser qu'a ta petite personne et tu t'es servi d'elle pour cacher ton homosexualité. 
- Non c'est faux !
- Je ne te comprends pas Courtney, on est au 21ème siècle, pourquoi c'est aussi dure a porter ?
La jeune fille dont je connaissais maintenant le prénom, s'étonna. Elle recula d'un pas et j'entendais son coeur et son souffle atteindre des sommets inévitable. Elle devait surement en vouloir a ce Clay mais je m'en foutais, il avait raison. Certaine chose m'était inconnu mais je comptais bien tout savoir.

- ça ne serait pas dure pour toi ? T'es nouveau dans ton école et tout le monde raconte que tu es gay ? 
Elle s’asseyait sur le banc noir juste derrière elle. 
- ça aurait surement détruit toute mes chances avec les filles mais j'en avais pas beaucoup de toute façon. Et je n'aurais jamais menti sur ce que je suis et je n'aurais pas fais de mal a quelqu'un pour ça.
- Moi non plus...
- Tu sais bien que si, putain c'est quoi ton problème ? Tu as deux pères gay, sérieux Courtney ?
- Oui, je les ai depuis la maternelle figure toi. Je suis la seule a avoir deux pères Gay, est ce que tu peux imaginer une seconde ce que ça peut faire a une enfant ? Même encore aujourd'hui, je veux dire, et si j'étais ? Tu crois que les gens penseraient quoi de moi ? Cette gamine a deux pères Gay et c'est pour ça qu'elle est... Mes pères ont déjà, ils ont déjà suffisamment morflés, ils ont payer toute leur vie d'être homo et d'être père et je peux pas... Je peux pas leur faire ça.

Le cœur du jeune homme s’emballait. Sa colère devait inévitable, moi aussi j'avais envie d'hurler et de courir jusqu'a elle pour frapper ce petit visage de gamine mais elle paraissait pas plus méchante que ça.
- Donc ce que les gens peuvent penser de toi est plus important que la vie de ton amie ? Hannah te faisait confiance, ça aurait du compter pour toi. 
- J'ai flipper Clay... D'accord et je regrette mais je ne savais pas quoi faire. Je m'en veux tellement...
Elle pleurait alors que Clay ce tenait droit devant elle avec sa colère. Je ne voyais pas son visage mais j'avais enfin compris qui il était. Je savais que j'avais déjà vu ce gars avec Hannah mais il suffisait d'une fois. 
- C'est pas a moi que tu dois dire tout ça...
La jeune fille se leva et s'en alla avec son sac et sa voiture laissant le jeune garçon devant la tombe d'Hannah. Clay s'asseyait sur le banc attendant tout en regardant la terre. Je m'étais lever et lorsque je m'approchais de lui, le jeune garçon eut peur. Il n'avait pas vu ma voiture qui était garer un peu plus haut. Il fixa mon visage et un instant après il baissa la tête a nouveau. 
Je me suis assise a ses côtés et me laissa parler. 
- Salut, je suis...
Mais me coupa quand même.
- Je sais qui tu es, Tini...
- Non tu ne sais pas qui je suis. Je suis Violetta Castillo, je suis l'amie d'Hannah. 
Il leva la tête et ce remémora la grande chute de Justin lorsque lui et ses collègues débiles avaient fait des gestes derrière Hannah et que j'avais réagis. 
- Que faite vous ici ? 
- J'ai appris qu'elle était morte, il y a trois jours et je me suis dis que venir me recueillir maintenant serai la bonne idée de la semaine. J'ai vue, Courtney et toi, la conversation entre deux ados qui ne veut rien dire mais qui est courageux de ta part. Maintenant, je te propose de te déposer chez toi, tu ne peux pas rester ici sans pouvoir avoir le choix...

Il rejeta mon offre parce que son ami Tony était juste derrière nous. Lui aussi je l'avais vue avec Hannah et je savais qu'elle voudrait que j'en sache plus. 

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