Roman d'amour livre 2 chapitre 4
Chapitre 4
Paul était assis à son bureau devant son ordinateur et il
relisait depuis dix minutes son chapitre un. Il ne voulait pas lui donner à
lire, même le corriger était peut-être trop explicite et différent d’elle,
différent de leur amour ou de ce qu’il pouvait appeler relation. Il se leva et
alla se servir un verre de bourbon. Il mit de la musique, une musique au
hasard. Juste, il voulait pouvoir s’évader, laisser son cœur s’en aller au
rythme de la musique. Il était tombé sur une reprise Jazz de Let it be par
Gregory Porter.
Il retourna s’assoir sur son fauteuil un peu trop confortable.
Il relisait une fois de plus ce qui le dérangeait ou plutôt ce qui allait peut
être la déranger elle.
« Après la mort de Maya, elle avait été l’unique personne
à avoir réussi à penser mes blessures. Elle et son sourire pensaient mes
blessures et j’étais certain qu’il n’y avait pas que du désir dans son regard
mais qu’elle aussi avait envie d’en savoir plus, de savoir où ça pourrait nous
emmener. »
Mais il n’y avait pas que la partie ou il avouait, de façon
un peu caché, qu’elle avait été un médicament contre le souvenir de Maya mais
la première phrase qui le dérangeait. La toute première phrase de ce chapitre
qui enclenchait ce bouquin.
« Le temps ralentissait alors même que la porte
s’ouvrait. J’avais attendu un temps monstrueusement long que la porte d’entrée
de cet appartement s’ouvre. Les secondes passaient comme des heures sous mes
yeux comme de nombreuses horloges dont le tictac incessant avaient matraqué mon
cerveau me répétant que je faisais peut-être la pire erreur de ma vie et
pourtant, j’avais eu la plus belle décision de ma vie. »
- - Ehhh Ohhh Mister Clyde est là ? Sa Bonnie
est là…
Paul referma son ordinateur brusquement. Il se redressa sur
son fauteuil et cria :
- - Dans le bureau…
Elle est entrée si doucement qu’il avait eu le temps
d’analyser chaque parcelle de son corps. Ce qui avait frappé Paul, avait été
son accoutrement absolument pas habituel. Elle qui s’habillait de façon
décontracté et ce qu’il adorait de ça c’était que c’était plus facile à retirer
et plus rapide. Là, elle portait des talons noirs qui rendaient ses jambes
encore plus longue et affriolante. Elle portait une robe chandail grise qui ne
laissait rien entre voir de plus que ses magnifiques jambes. Elle fit un tour
complet sur elle-même pour regarder les bibliothèques qui entourait tous les
murs de la pièce, ruse pour montrer a Paul chaque parcelle de son corps.
- - Le plus beau bureau que j’ai jamais vu…
s’exclame-t-elle
Elle se rapproche de Paul et se met derrière son fauteuil
avant de faire glisser ses mains le long de son torse. Très lentement, elle se
rapprochait de sa boucle de ceinture. Lorsqu’elle est a deux doigts de toucher
celle-ci, elle murmure a l’oreille de Paul :
- - Parfait pour y faire l’amour…
Alors que Paul essayait d’attraper les mains de son amante,
Charlie fit glisser les siennes le long de sa braguette en appuyant de plus en
plus pour qu’il ressente l’envie ferme qu’elle avait ressentie les deux
derniers jours. Parce que oui, il n’avait pas pu ce soir hier soir. Elle
agrippa son pénis qui se trouvait de l’autre côté de sa braguette et se
rapprocha du cou de son amant. Elle posa quelques petits baisers dans le creux
et laissa Paul tenter d’attraper sa robe. Elle affaiblit sa poigne sur la
braguette du brun et fit glisser ses mains sur l’objet de son désir qui
commençait à forcer l’ouverture de la braguette. Mais il n’en pouvait plus, il
ne voulait pas qu’elle choisisse comment ils allaient terminer cette « conversation ».
Alors il se retourna brusquement et attrapa sa bouche avec la sienne. Il la
souleva et la posa sur son bureau, juste a côté de son ordinateur. Il passait
ses mains sur tout son corps et lentement, alors qu’il allait la soulever a
nouveau pour l’emmener jusqu’à sa chambre, elle retira le t-shirt du beau brun.
Elle décrocha ses lèvres de celle de l’écrivain et les posa sur son torse qu’elle
longea lentement jusqu’à ce qu’il l’arrête pour la soulever. Elle bloqua ses
jambes derrière son dos tout en essayant de faire partir cette robe dont elle
en avait marre. Il la colla un instant sur un mur pour qu’elle retire sa robe
qui était resté au-dessus de sa tête.
- - A la base j’étais venue pour te torturer et c’est
toi qui me torture a la fin.
Paul était époustoufler car il ne s’attendait pas qu’elle ne
porte aucun soutien-gorge. Lui qui avait tant rêvé de les revoir et qui avait
enfin accompli son rêve, il était fou de pouvoir commencer à jouer avec. Alors il
posa Charlie dans sa chambre et pourtant lorsque Charlie fut déposé, elle passa
derrière lui sans dire un mot. Elle sortit de la chambre et ramassa sa robe
alors Paul lui demanda :
- - Qu’est-ce que tu fais ?
- - Je n’étais pas là pour te torturer seulement
mais pour te frustrer sexuellement. J’aime me faire désirer…
Avant qu’elle ait le temps de mettre sa robe, Paul courra jusqu’à
elle et enfonça sa main dans sa culotte.
Frottant son clitoris, il demanda a
l’entrée de son oreille :
- - J’espère que tu vas passer la plus belle soirée
du monde a te demander pourquoi tu n’es pas rester pour que je termine ce que j’avais
commencé et je t’assure que je vais jouer a ton jeu…
Alors qu’elle approchait de l’extase, il retira sa main de
son entre jambe et lécha ses doigts. Elle était près de l’orgasme mais il avait
décidé de la laisser encore plus frustrer qu’elle ne l’avait été durant ses
deux derniers jours. Elle s’habilla et quitta l’appartement bien trop frustrée.
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