Roman d'Amour Chapitre 34

Chapitre 34
Tout le week-end, Léo avait surveillé sa fille. Elle n’avait pas fait grand-chose et pourtant, elle était épuiser. Elle dormait souvent, regardait des films, lisait des livres, mangeait de la glace ou piquait des bonbons dans le bol de son père. Elle avait passé le week end en pyjama, le genre de pyjama qui donnait chaud et qui rendait moche même la plus belle femme au monde. Vendredi soir, le petit groupe était resté dormir, et le samedi toute la journée, ils étaient restés regarder des séries. Ce soir, Charlie était assise sur le canapé en lisant un livre qui se nommait « Demain, je serais humain ». Lorsque Léo vit le nom de l’auteur, il rit ce qui interpela sa fille.
-          Quoi ?

Il s’approcha d’elle avec un café corsé bien chaud et lui tend en souriant. Elle dévisagea le café un instant et lorsque son père se racla la gorge, elle l’attrapa. Il s’asseyait a ses cotés avant de fixer sa fille qui buvait sans trêve.

-          J’en ai vu des gens défilés ici ce week end. D’abord tes meilleurs amis, ta mère, Raph est revenu ce matin mais toi tu n’es pas mieux. Ils ont tous parlé, tous dit la même chose et même si tu crois que je ne sais rien, j’en sais assez.
-          Papa…
Elle ne voulait pas que lui aussi s’y mette. Les autres c’était normal, ils étaient la pour ça, ils connaissaient l’histoire du début et puis Charlie ne se voyait vraiment pas en parler avec son père.
-          Non attend, je ne vais pas faire le même monologue que les autres. Tu sais combien de fois je t’ai vu pleurer ? Un peu plus de quinze fois, cinq des quinze fois ce n’était que parce que tu t’étais fait mal en te cognant ou autre mais les dix autres fois, c’était pour les gens qui t’avait traité de cerveau, de fayotte, de grosse tête ou d’un homme. Tu es ma fille, ma première fille et personne ne peut faire pleurer l’une de mes filles. Ils ont essayé de te casser, essayer de te mettre a terre mais rien ni personne ne peut t’arrêter, et c’est pour ça que je suis tellement fière d’être ton père.
-          Mais ce n’est pas lui qui me fait souffrir cette fois ci, c’est moi-même et je préfère souffrir un temps que de souffrir après avec lui.
-          Tout le monde n’est pas comme lui, tout le monde n’a pas trois vie ou une quinzaine de vies. Je ne le connais pas mais si tu l’aime arrête de te cacher, arrête de faire croire que tu as peur de t’engager et tombe amoureuse putain. C’est beau d’être amoureux. Ne fais pas comme moi, bas toi pour ce que tu veux, bas toi pour lui. Ne fais pas comme j’ai fait, ne le laisser pas tomber amoureux de quelqu’un d’autre ou de rester avec quelqu’un qu’il n’aime pas seulement pour essayer de t’oublier parce que ce petit est amoureux de toi. Ça se voit dans son regard, je l’ai compris le soir ou il a joué au piano. Va le voir et maintenant.
-          Non !
-          Si ! tu vas t’habiller un peu mieux et te remaquiller, tu vas prendre ta voiture et le retrouver maintenant, tu expliques pourquoi tu es comme ça parce que je vois que tu lui fais assez confiance pour lui dire. Vas y merde !
Charlie se leva pousser par son père. Elle n’avait pas envie de le voir. Pas envie de savoir s’il avait déjà passé a autre chose. Elle s’habilla, se remaquilla et sorti de l’appart. Elle s’asseyait dans sa voiture et attendit un instant. Qu’est ce qu’elle allait lui dire ? Pour quel raison a-t-elle écouté son père ? Pourquoi veut elle aller le voir presque autant que de rester assise ici jusqu’à ce qu’elle ait envie de rentrer chez elle ? Elle devait faire ce que son père lui avait conseillé, il avait raison. Elle avait besoin de lui d’une certaine façon et c’était celle-ci qu’elle choisissait. Pouvoir manger avec lui et ses amis, le présenter a ses parents, sortir avec lui et dormir dans ses bras. 

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