Roman d'Amour Chapitre 27
Chapitre 27
-
J’ai
vu comment il te regardait, a mon avis il veut être plus que ton ami. Il est
beau, grand, son père est riche et il a une belle bouche.
-
Qui son père ?
-
Non ! beurk…
-
C’est nul ça…
Le père de Charlie avait réussi a casser toute l’ambiance de
cette soirée en une petite phrase. Les trois amis regardaient la saison une de
Pretty Little Liars pour la septième fois depuis le commencement de la série et
pour cause, ils adoraient regarder les saisons précédente avant qu’une nouvelle
commence. Les septièmes saisons qui allaient sortir dans quelques mois, ils
devaient reprendre leurs bonnes habitudes. Et souvent grâce a ça, ils
trouvaient des changements d’acteur en cours de série ou des petites
incohérences qui ne se voyait que si vous aviez regardé la série du début a la
fin sans interruption. Le père de Charlie, assis a la table a manger attendait
seulement le moment ou les trois amis allaient arrêter de regarder leur série
pour qu’il puisse dormir.
-
Papa, je t’ai dit que tu pouvais aller chez
maman ce soir si tu ne voulais pas te coltiné notre moment a nous alors comme
tu m’as bien dit que tu préférais rester ici, tu évites de commenter.
-
Je suis fatiguer alors comment je fais-moi si
vous utiliser mon lit ?
-
Va dormir sur mon lit, on fait un échange ce
soir.
Aussi fatiguer qu’il était-il ne répondit même pas et se
leva pour se diriger directement dans la chambre de sa fille. Raph glisse sa
main dans le bol de pop-corn quand elle entend qu’on frappe a la porte de chez
elle. Comme Raph avait volé la clé de la maison, ça aurait pu être n’importe
qui. Elle espérait que ce ne soit pas sa sœur ou sa mère parce que l’une et
l’autre serait bourrée. Lorsqu’elle ouvre la porte, elle ne s’attend pas a se
retrouver tout de suite coller a son mur. Il attend juste un instant pour poser
ses lèvres sur les siennes, le temps qu’elle voit qui avait cette voracité. Il
aimait tellement ses lèvres. Pareils a du velours, fruité comme des pêches,
exquise et sensuelle, elles avaient tout pour plaire a celui qui les
utiliserait. Il aimait aussi le gout qu’elles avaient, mélange de fraise, de
miel et de bonbon au réglisse. Un mélange détestable par habitude mais lorsque
c’était ses lèvres qui avaient se gout la, c’était adorable et magnifique.
C’était même pour se gout la que Paul s’était déplacer ce soir, seulement pour
sentir son odeur de rose fraiche. Il tourna la jeune femme pour la coller
contre le meuble ou elle cachait ses nombreux livres et ou l’on posait les
manteaux et clés. Il passe alors a son cou, il l’embrasse comme si c’était la
dernière fois qu’il le faisait et lorsqu’il attrapa le haut du t-shirt noir de
Charlie, il se demanda pourquoi elle lui faisait autant d’effet même habiller
de la façon la plus simple au monde. Il attrapa chaque côté du t-shirt et en
une seconde, elle se retrouva soutien-gorge nu.
C’était frais et sensuelle mais
elle devait absolument stopper sa passion. Elle le poussa de sa minuscule force
et attrapa son visage entre ses mains.
-
J’ai mes amis et mon père ici, on ne doit rien
faire… ce n’est pas vrai tu as déchirer mon t-shirt.
Elle se mit a rire tellement la situation était gênante puis
elle le fixa intensément. Elle était contradictoire mais elle s’en foutait. Il
l’attrapa par le bras et l’entraina hors de l’appart. Il ne ferma pas la porte
par précaution, il savait que cette porte se fermait a clé lorsqu’on la
fermait.
-
Viens avec moi, partons !
-
Tu vas pas bien, je vais pas laisser mes amis et
mon père seul dans cette appartement qui m’appartient juste pour passer une
nuit avec toi.
-
Alors on se voit quand, ça fait trois jours
qu’on ne s’est pas vu.
Il entoure son visage de ses deux mains ferme et paisible.
Il plante ses yeux bleus dans ceux de Charlie.
Elle était toujours intimidé
lorsqu’il fixait son regard parce que c’était le seul qui arrivait a lui faire
comprendre ce qu’il voulait juste en plantant ses yeux dans les siens.
-
J’essaye demain soir mais c’est toi qui invite,
chez toi.
-
Parfaitement mademoiselle.
Il l’embrasse sur le front puis part. Charlie était confuse,
ce n’était pas un comportement de plan d’un soir, c’était le comportement
protecteur et gentille même romantique qui la faisait fuir habituellement mais
lui, c’était une autre affaire, c’était évidant. Toujours confuse, elle rentre
dans l’appartement ou elle tombe directement nez a nez avec Romane qui sourit.
-
Je ne sais qui c’est mais il a de la force.
Charlie se regarde puis remarque que son soutien-gorge est
découvert. Elle essaye tant bien que mal a cacher sa poitrine.
-
Y’a un truc qui ne va pas Charlie, tu n’es pas
comme d’habitude. Parle a ta meilleure amie, aller !
-
C’est bizarre, je ne comprends rien. Il connait
toutes mes failles alors qu’il ne m’a touché qu’une fois. Et j’ai un sentiment
bizarre en sa présence, qu’est-ce que j’ai ?
Dans la voix de Charlie, un mot était prononcé. SOS. C’était
le mot qui ferait peur a toute les meilleures amies du monde mais ces trois-là
étaient assez connecter pour que même Raphael se lève et lance un regard de
détresse amical a Romane. Ils ont alors sauté au cou de Charlie pour lui faire
le plus long câlin qu’ils aient eu a exécuté. Ils étaient réconfortants mais
Charlie n’allait quand même pas bien. Elle ne connaissait pas cette sensation
qui était exquise en même temps d’être dérangeante. C’était insupportable de
voir qu’il ne voulait d’elle que comme tout l’autre la voulait. Comme un corps,
un beau corps. Elle détestait cette sensation qu’elle avait lorsqu’il posait
ses yeux sur elle, elle détestait cette sensation qu’elle avait lorsqu’il
l’embrassait. Cette sensation qu’elle ne pouvait l’avoir que comme ça, que
comme un corps.
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