Roman d'Amour Chapitre 33

Chapitre 33

Aujourd’hui, Charlie n’était pas venu en cours, ce qui avait inquiété ses deux amis et sa sœur. Ils étaient passés chez le japonais pour prendre des nouilles sautés comme elle adorait et était passer chez le traiteur pour prendre une soupe si elle était malade. Mais lorsque Charlie était malade, elle était présente quand même sur les réseaux sociaux mais cette fois ci rien depuis le midi de la veille. Lorsqu’ils sont entrés dans l’appart, le père était assis sur le canapé et jouait a la tablette.

-          Salut, vous êtes venu pour elle, j’imagine. Elle a dormit toute la journée et elle n’est pas sorti une fois. J’ai du entrer mais rien a faire, elle n’a pas faim ni soif. Elle ne veut rien essayer de savoir ce qu’il se passe.

-          Il s’est passé quoi hier soir ? Tu le sais papa ?

-          Je suis revenu plus tôt et je l’ai vu ce disputer avec le pianiste, il voulait devenir plus que son ami si j’ai bien compris mais elle ne voulait pas. Va voir ce qu’elle a.

-          J’y vais en première, dit Romane

Lorsque Romane entre, elle voit Charlie coucher sur son lit, elle était habiller d’un jogging dégueulasse et avait une queue de cheval. Elle fixait le toit avec tristesse comme si un énorme ouragan avait traversé la ville et avait détruit les maisons et écoles. Lorsqu’elle vit Romane apparaitre dans cette grande chambre, elle fit un sourire sarcastique.

-          Alors comme ça tu restes cloitrer dans ton lit parce que tu n’es pas assez courageuse pour aimer un homme passionnément ?

-          Ta gueule ! Je ne veux pas l’aimer et puis qui te dit que je l’aime ?

Romane ouvre la porte et demande a Léa de venir quelques secondes. Elle lui demande de lui dire ce qu’elle pense de ce qu’elle avait fait. Léa a toujours été la plus ouverte sur l’idée que sa sœur pouvait trouver un gars un jour qui lui ferait oublier le faite qu’elle n’avait jamais vraiment été aimée. Elle savait que sa sœur pourrait retomber amoureuse un jour et qu’elle souffrirait.

-          Je rêve, lui il est fidèle a ce qu’il est par contre toi tu l’as dans la peau.

-          Non c’est faux !

-          Oh  mais quand est-ce que tu vas l’admettre Charlie ? C’est évidant, tu es attiré par son Hora de voyou, son côté méchant.

-          Non !

-          Comment non ? Non t’es pas attirer par Paul ou tu ne veux pas l’admettre ?

-          Je ne peux pas l’admettre, qu’est-ce que vous ne comprenez pas la dedans ? Je ne peux pas aimer quelqu’un, ça fait souffrir l’un des deux et celui qui souffre le plus c’est moi. 

Plus un bruit ne comble le silence qui s’installe peu a peu. Elle avait raison, elle ne veut simplement pas souffrir mais merde, ça fait chier de la voir coucher dans son lit comme si la terre entière s’était éloigner de son orbite original. Alors que personne ne parlait et que chacune d’elles restaient debout devant l’entrée de la chambre, Raph est entré et a couru jusqu’à son lit. Il sauta dessus et attrapa Charlie dans ses bras. Il jouait son rôle de grand frère comme personne, il la plaqua contre le matelas et lui dit :

-          Maintenant tu vas aller te doucher parce que tu pu, tu vas manger quelque chose on t’a apporté des nouilles sautés et tu vas changer tes draps parce que ça sent la moule pas fraiche. Ensuite tu vas m’écouter, j’ai aussi des choses a dire.

Lorsqu’il sort de sur elle, elle sort de son lit, ce douche.

 Lorsqu’elle était sous la douche, elle ne pensait qu’a lui, c’était comme si il avait réussi a pénétrer dans sa tête ou dans son cœur. Elle ne pensait qu’a une chose, pouvoir retoucher son corps, sentir a nouveau l’odeur de sa peau, regouter le gout de ses lèvres et de sentir la présence de son corps. Savoir qu’elle avait fait une erreur malgré tout la torturait. Elle avait envie de prendre son manteau et traverser tout le quatrième arrondissement pour rentrer chez lui et lui dire que c’était sa pire erreur mais elle-même ne savait pas pourquoi elle trouvait que c’était sa pire erreur. C’était peut-être le fait qu’il était si doux et si attentionner avec elle mais elle pensait que ça ne changerait rien de chercher a savoir. Elle ne ferait pas un pas pour lui ou plutôt pour elle-même, pour qu’elle ne souffre pas. Elle sort de la salle de bain entourer d’un peignoir. Elle s’assoit sur le canapé et regarde fixement Raphael pour qu’il argumente, ce qu’il fit.

-          Il y a trois choses a savoir. La première c’est que tu ne l’aime pas encore, tu l’apprécie énormément, pour l’instant. La deuxième c’est que d’aimer quelqu’un c’est magique, tu ne comprends pas que les connards y’en a pas partout. Lui c’était différent, il était fait pour être un énorme connard, il était née comme ça, Paul lui, il est juste extraordinaire, c’était quelqu’un qui te rendait heureuse et pourtant lui tu ne le rendais pas totalement heureux parce qu’il voulait depuis le début c’était être ton mec. Et enfin la troisième, tu peux lui parler de tout, tu m’as dit une fois que tu lui faisais énormément confiance et que tu arrivais a lui parler de chose que nous savons nous, alors parle lui plus en profondeur de qui tu es. Maintenant je veux savoir comment vous en êtes venu a cette dispute horrible ?

Elle ne disait rien, il suffisait qu’elle ouvre son téléphone et montre les derniers messages échangé avec Greg. « Je veux te rebaiser sinon je porte plainte contre ton fameux meilleur ami ». « Pourquoi tu ne réponds pas, tu as peur ? »  « Répond sinon je porte plainte ! » « On se verra bientôt je te le promets ». Romane et Raph relevaient la tête en une fraction de seconde et le regard qu’il lança était un regard encore inconnu, ou alors elle l’avait déjà vu sur le visage de Raph lorsqu’elle avait défendu sa sexualité devant la classe en première. 

C’était de l’incompréhension et du remerciement. Elle craignait leur réaction mais elle n’allait plus leur mentir, ils devaient savoir ce qui s’était passé. Une larme tomba sur la joue de Charlie lorsque Raph se leva et ouvra les bras pour la prendre dans ses bras.

-          Tout va s’arranger, je vais arranger tout ça, ne te vend plus comme ça sent nous en parler avant. Et pour lui, c’est ta décision.