Roman d'Amour Chapitre 28

Chapitre 28
Elle est entrée dans l’appartement de Paul avec lenteur. La dernière fois, elle n’avait pas eu le temps de regarder l’état de l’appartement. Cette fois ci, elle ne faisait que ça. L’entrer était étroit mais pas étouffante. Le bois régnait sur les murs, en vérité les murs étaient en bois de cajou. Le parquet craquait sous ses pieds et les lumières, pour la plupart, était accrocher aux murs. L’appartement en lui-même était propre mais le fait que la lumière ne le traverse pas donnait l’effet de saleté et d’homme renfermé. L’odeur dans l’appart ressemblait a celle qu’on les maisons de nos grands-parents, un mélange de pain d’épice et de lavande. Ça sentait aussi l’alcool mais elle se senti rassurer lorsqu’elle vit un meuble dédier a l’alcool. Des verres en Crystal et des bouteilles de tous les alcools fort trainait sur et dans ce meuble. Elle s’extasia lorsqu’elle vit se mur exclusivement rempli de livre, certain avec des couvertures poussiéreuses et d’autre sans. Ce qui prouvait qu’il réapprovisionnait sa bibliothèque a chaque fois qu’il voulait. La cuisine ouverte sur le salon, de là, elle pouvait voir le sourire mignon de Paul. Elle s’asseyait directement sur le canapé en cuir marron qui était douillet d’ailleurs.
 Elle se sentait chez elle pourtant ça ne ressemblait pas du tout a son chez elle beaucoup plus lumineux.
-          Alors, cette fois ci on va parler… Alors comment ça se passe avec ton père qui vient d’arriver ?
-          Bhin c’est comme chaque fois qu’on se voit, il est pareil. Avec le temps il n’a pas changé. Certaine fois ronchon et d’autre fois simplement sympa. En fait, il est introverti, il ne vient pas vers toi ça ne veut pas dire qu’il ne t’aime pas mais qu’il s’en fou et pourtant avec des gens qu’il n’a pas vraiment besoin de connaitre vraiment, il dit ce qu’il pense.
-          Et ta mère alors ?
-          Elle est le contraire de mon père. Elle est plutôt extravertie, le genre de personne qui va essayer de te mettre en confiance mais qui, lorsqu’elle te connait essaye de te montrer ce que tu fais de mal. Elle a toujours eu ce réflexe qui m’énerve, c’est de juger mes amis et pourtant elle ne juge pas mes meilleurs amis. Et toi alors, tes parents ?
-          Mon père est le genre qui ne parle que pour dire qu’il a faim, qu’il n’est pas d’accord avec ce que tu dis et qui attend que tu fasses tout pour lui. Par exemple, quand il rentre a la maison, il s’attend a avoir son verre de Bourbon et son petit bol de cacahuète sur sa petite table a côté de son fauteuil et le pire, c’est qu’il ne prévient jamais personne qu’il est dans la maison. Ma mère elle, elle est sèche, monte très vite sur ses grands chevaux et personne dans sa maison n’a le droit de se tenir de dos courbet sous peine conséquente. C’est des gens qui ne pense qu’a eu et leurs frics.
Pendant un instant, leur regard se croise lorsqu’il s’assoit a côté d’elle. 
Il ne dise plus rien comme la dernière fois mais cette fois ci, ils entendaient même la marmite mijoté ce qui rendait tout ça gênant. Elle perd le regard de Paul pour regarder ce qu’il y a sur la petite table. Incroyable mais vrai, il y avait un verre en crystal vide posé sur un livre des plus intéressants.
-          Misery ! rit-elle
-           Quoi, c’est livre incroyable. J’adore le personnage d’Annie, elle est méchante, folle, c’est une figure qui me ressemble un peu…
-          Ce n’est pas mon préférer, Shinning est Meilleur. C’est plus sanglant, plus horrifiant, plus… plus fou.
Il rit. Maladroitement, elle pose sa main sur la cuisse du brun ce qui créer une friction intense alors presque aussi vite, elle l’a retiré. Elle fait un petit sourire gêner ce qui la rend encore plus belle aux yeux de Paul.
-          Jeudi, comment tu savais que c’était New York State Of Mind que je jouais ?
-          La première version que j’ai écoutée était celle de Whitney Huston et c’était avec ma mère. Elle est fan de jazz et de blues alors elle m’a fait écouter la version de Whitney avant pour pas me déstabilisé mais après elle m’a fait écouter la version original de Billy Joel. J’ai appris les films avec mon père et la musique avec ma mère. Bon et toi le piano pourquoi tu aimes ça ?
-          Au départ, c’était une obligation de mes parents, je devais apprendre a jouer comme Mozart mais j’ai préféré jouer du jazz ou du blues ou du Ray Charles. Je joue aussi de l’Ariana Grande et souvent les filles adorent ça.
Tous deux se mette a rirent. A nouveau, il y a un blanc, toujours pas parce qu’ils n’avaient rien a dire mais parce que leur regard était encore tombé l’un dans l’autre. C’était insoutenable cette chaleur, elle essayait de ne pas avoir envie de lui seulement ce soir mais c’était insupportable cette sensation que c’était inévitable. Il s’était assis face a elle, la jambe sur le canapé, le bras derrière elle et elle, elle était assise normalement mais pourtant elle sentait le corps de Paul émanant une chaleur atroce.  
-          Tu as un balcon ?
Elle se lève pour éviter de lui sauter dessus mais c’était pourtant ce qu’ils devaient faire. C’était obliger que ses deux corps se rencontre, c’était obliger que leur relation ne reste que sexuelle et rien d’autre. Elle dit alors qu’elle a trop chaud et qu’elle aimerait sortir sur le balcon alors il lui répond :
-          Vas-y je te fais un verre en attendant. Un verre de quoi d’ailleurs ?
Elle refléchi un moment puis elle répond :
-          Du vin si tu as.
Il acquiesce gentiment et va dans la cuisine lui en servir un. Pendant ce temps, elle sort sur le balcon et contemple la rue. Déjà dehors il faisait plus froid et puis la rue était incroyable. Elle ressemblait a ce genre de rue qu’on retrouve dans les anciens films en noir et blanc, les rues d’Angleterre. C’est au moment ou elle remarque la beauté des lanternes qu’elle fut touchée par Paul. Elle attrape son verre dans la main de son plan cul et lui raconte :
-          La rue ressemble a celle dans Chantons sous la pluie. Les lanternes donne presque envie de danser dessus a la manière de Don Lockwood.
Le brun rit et s’assois sur le sol. Elle remarque qu’après deux minutes que son partenaire était assis. Elle en fait de même ce qui rend l’écrivain très heureux. Elle boit une gorger du vin qu’il lui avait apporté. Il était fruité, vieilli et gouteux. Elle regarde l’homme a ses côtés qui était en extase sur les étoiles. Il sourit et dit :
-          Chaque fois que mon frère vient chez moi, on mange dehors et on parle mais c’était une manie de mon grand-père paternelle. Il était astrologue et chaque soir il sortait regarder les étoiles avec son verre de rickard et il écoutait de la musique funky. Un soir on est sorti avec lui mon frère et moi. On ne disait rien mais au bout de nos dixièmes soirs, il nous a raconté les histoires de chacune des étoiles. Il disait que chaque étoile était un couple heureux et amoureux, que chaque étoile avait son nom et qu’il aimait voir a quel point elles brillent chaque soir. Puis lentement, quand il n’avait plus d’histoire il nous demandait de raconter nos histoires respectives. Il est mort un soir il regardait les étoiles, seul. Après ça, mon frère et moi, on s’est promis de toujours regarder les étoiles en parlant de nos problèmes. C’est le seul endroit où je me sens bien.
-          Tu crois que tes parents on leur étoile ?
-          Comme disait mon grand-père… ma mère est allé vers mon père par désespoir et par intérêt, on n’est pas des enfants de l’amour pur et c’est pour ça que si un jour je rencontre une personne avec qui je peux imaginer un avenir, alors je compte le créer cet avenir.
-          Pourquoi tu ne l’as pas raconter a Maya, pardon je veux dire Azra ?
-          Parce que je n’avais pas l’impression de pouvoir lui raconter une histoire aussi personnelle mais avec toi ce différent, j’ai l’impression que tu es aussi casser que moi et tu ne me jugeras jamais comme étant quelqu’un de faible.
Cette phrase avait intrigué Charlie, le soir ou ils avaient couché ensemble avait elle fait un cauchemar qui avait réveillé Paul et non elle ? Avait-elle déjà montré sa faiblesse suffisamment pour que même lui comprenne qui elle cachait vraiment au fond d’elle ?
-          Je suis cassé ? Comme un jouer ?
Ce mot la dérangeait, casser. Casser comme une chaise, comme un objet, comme un CD, comme une voiture ou un objet technologique. Elle espérait être autre chose qu’un objet pour Paul.
-          Casser, oui. Tu sais l’histoire de la mort de ta grand-mère qui était une sorte de pilier ?
Elle sourit très difficilement et demande pour ramener la conversation a autre chose qu’a leur problème respectif :
-          Alors, je vais manger quelque chose ou je tiens toute la soirée avec mon verre de vin ?
Il rit et regarde Charlie. Il espérait qu’elle daigne le regarder mais elle avait peur qu’en faisant ça elle tombe dans un tunnel sans détour. Elle ne pouvait quand même pas lui sauter au cou comme si elle était en manque et puis ce n’est pas comme si elle avait envie de gacher cette soirée qu’elle trouvait pour l’instant, incroyable. Avec les autres, elle aurait aimé connaitre le prénom et l’age seulement mais lui c’était une autre paire de manches, il avait un don pour la captiver. Il se lève après un moment a essayer de capté son regard et vérifie la cuisson de son repas. Il ressort lui dire que ce n’était pas encore près et elle répond :
-          Et nous mangeons quoi ?
-          Je vais t’avouer un secret, je suis nul en cuisine mais je sais faire des pates a la bolognaise. C’est le seul truc que je sais faire a par les pancakes et les pains perdus.
Elle rit, boit une gorger et continu a regarder les étoiles tout en parlant. Ce que Paul trouvait beau dans cette attitude, c’était son visage. Elle voulait montrer qu’elle aimait regarder un « rien » mais il savait que c’était pour éviter de regarder cet homme.
-          Alors on va s’entendre la dessus, je suis nulle en cuisine salé. C’est comme si on m’avait jeté un sort.
Au bout de dix minutes, il retourne dans la cuisine et demande a Charlie de venir a table pour manger mais elle ne rentre pas alors il va la voir. Elle était encore assise sur le sol et buvait une gorger de son vin qu’elle avait bu avec lenteur. Elle fixait encore les étoiles. Après court moment, elle regarde son amant et lui demande :
-          Tu crois qu’on peut être cassé au point de ne jamais être heureux ?
-          Bon, je pense qu’on va manger dehors, c’est dommage, j’avais dressé une table magnifique et je crois même avoir perdu un ongle en la préparant.
Ce que Paul avait voulu c’exauça, elle souriait 
puis au bout d’une seconde ria a gorge déployer. L’écrivain emmena les deux assiettes dehors accompagné de couvert. Il s’asseyait a ses côtés a nouveau et répondit a la question précédent  de Charlie :
-          Plus sérieusement, je pense que chaque personne a le droit a son malheur et a son bonheur il faut juste savoir l’attraper a temps. Pourquoi cette question ?
Charlie ne pouvait pas répondre a cette question, elle ne savait pas elle-même pourquoi elle posait une question aussi bizarre mais c’était surement les étoiles qui donnaient cette morosité soudaine. Elle sourit a Paul et lève les épaules pour montrer qu’elle ne savait pas. Dans le cerveau de Paul, ça bouillonnait encore. Il avait une question qui tournait en boucle  dans son cerveau a chaque fois qu’ils se voyaient et il n’avait jamais osé la poser. Pour la première fois, il osa.
-          Tu sais pourquoi je ne veux pas de relation sérieuse mais toi pourquoi tu ne veux pas d’un couple ?
Elle hésita a lui dire la vérité. Il était son plan cul mais pourquoi elle avait envie de savoir autant de truc de son pan cul ? Pourquoi elle avait envie qu’il sache des choses que peu savent ? Elle ne se décide pas vraiment. Qu’est ce qu’elle pouvait dire ? Elle n’avait pas envie de lui mentir, pas a lui ;
-          Et bien, ne me juge pas mais quand j’étais au lycée, il y avait un prof de littérature anglaise, il était beau grand, fort et intelligent. Pour tomber amoureuse j’ai besoin d’admirer et je suis tombée amoureuse de lui et ma mère avait vu que j’étais nul en littérature anglaise alors elle a engagé le prof de littérature pour qu’il me donne des cours et c’est la que ça a dégénérer. On couchait ensemble et un jour j’ai appris qu’il était marier mais que chaque fois qu’il me voyait ou qu’il entrait en cours, il enlevait son alliance alors j’ai demandé de l’aide a mes parents et mes amis. Raph lui a démonté la gueule hors lycée et ma mère a porter plainte. Il disait m’aimer mais en fait, il couchait avec toutes les filles de la classe et d’autre hors de ma classe. Ça m’a dégouter quand j’ai vu que ces filles avaient eu le même sort que le mien et ce jour-là j’ai décidé de ne pas m’attacher a des histoires d’un soir, de n’avoir que des histoires d’un soir.

Tout au long de la soirée, les deux amants parlaient sans s’arrêter. Passant par la cuisine, l’astronomie, la musique, les livres, les films et autres sujets divers. Charlie avait pris un temps fou mais elle s’était endormie et lorsqu’elle s’est endormie, Paul fixait son visage. Elle était encore plus belle quand elle dormait. Elle avait encore plus de sensualité, plus de présence et était encore plus mignonne. Il posa son doigt sur sa joue droite et caresse sa peau douce. C’était magique de voir son visage s’éteindre ou plutôt ce mettre en veille. Elle était si belle et si intelligente. Elle ne devait pas prendre autant de place dans le cœur de Paul, il devait remettre les pendules a l’heure et redevenir le gars qui ne voudra que de son corps.

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