Roman d'Amour Chapitre 32

Chapitre 32
C’était le seul moment de la semaine qu’ils avaient pu se voir seul. Personne ne pouvait les déranger. Léo était allé voir Alice pour la soirée, Raph était avec Oliver, son petit ami et non le cousin de Charlie, Léa et Romane étaient sortie pour draguer. Paul était venu un peu plus tôt alors Charlie n’était pas encore prête. Il se sentait vraiment bien dans cette appartement, il n’y avait pas beaucoup de bruit extérieur qui intervenait dans l’appart et jamais trop de bruit de l’immeuble. Sauf qu’au moment ou il n’y avait aucun bruit, même le sèche-cheveux de Charlie s’était arrêter, le téléphone poser sur la table sonna. Ce n’était qu’un message mais lorsque Paul se concentra sur autre chose, l’écran s’alluma laissant le POP-UP de Whatsapp s’ouvrir. Paul essayait de rester concentrer sur les livres qui étaient empiler sur la table basse du salon mais rien n’était a faire, il eut cette envie plus forte que tout, de regarder le message. « Je veux te rebaiser sinon je porte plainte contre ton fameux meilleur ami ». Ce message était assez explicite, le prénom de l’expéditeur était inscrit en grosse lettre au-dessus du message. Greg. Lorsque Paul attrape le téléphone sur la table basse, elle sort de la salle de bain.
-          Qu’est-ce que tu fais Paul ? demande-t-elle intriguer
Il se lève, lui fait face et lui montre le message. Il se sentait vexer. Il connaissait l’histoire, il s’avait qui c’était ce gars et tout le message donnait les plus petits détails. Imaginer que ce gars l’avait embrassé, qu’il l’avait touché, sentit, qu’il avait jouit en elle, qu’il avait senti ses lèvres entourer sa bite alors que lui n’avait pas encore eut ce plaisir. Il rêvait de tout casser dans l’appartement a commencer par le téléphone. Il n’allait plus jamais la toucher ni la baiser.

-          Tu m’explique ? Non tu n’as même pas besoin de faire ça, le message est suffisamment explicite. C’était avant ou après que nous ayons fait l’amour ensemble ?
-          Avant !
Les nerfs de Paul étaient a deux doigts d’exploser. Il allait frapper le mur, il était près, il avait déjà les deux points fermer près a frapper le premier mur qui barrerait la route.
-          Putain ! Quand j’imagine que je t’ai touché et que tu avais peut être encore son odeur, que j’ai pénétré un endroit où il avait glissé sa bite sale !
-          Pourquoi ça te touche autant ? On n’est pas ensemble, on est seulement des plans culs.
Même Charlie s’énervait, même elle avait envie de casser quelque chose mais n’allait rien toucher dans son appartement parce qu’elle avait dedans était trop précieux. Il lui faisait peur, il était tellement énerver que son visage entier était recouvert de rouge, qu’elle pouvait presque voir la fumer sortir de ses oreilles et qu’il était a deux doigts de se transformer en Hulk. Mais elle savait qu’il ne lui ferait jamais de mal.

-          Mais parce qu’il n’y a que moi qui a le droit de te faire hurler, parce qu’il n’y a que moi qui a le droit de te faire sentir bien. J’en peux plus d’être devant toi comme un con, je ne suis pas ici pour qu’on baise moi.
-          Arrête ça, dès le début on avait dit qu’on serait que des plans culs l’un pour l’autre.
-          Mais peut être que maintenant je veux autre chose, peut être que maintenant je veux devenir le gars que tu ne présenteras pas comme ton ami quand tu m’embrasse ni ton plan cul devant tes amis. Je veux être ton petit ami, ton mec… Enfin merde, je t’aime putain !
Pendant un instant, leur corps ne bouge plus, plus rien chez eux ne bougeait. Elle se demandait comment elle allait faire. Elle avait envie d’être avec lui, presque autant que lui mais c’était autre chose qui la repoussait, rien de ce qu’elle pensait n’était rationnelle à ce moment-là.
-          Toi et moi c’est… c’est compliquer et difficile seulement c’est…
-          On se fait du mal, ça ne sert a rien. Tu n’as pas compris ?
-          Je sais mais j’ai encore besoin de toi dans ma vie !
Sa voix tremblait, elle avait envie de pleurer. Rien de tout cela n’était dans ses habitudes, rien de ce qu’elle disait n’était dit avec les autres, rien de tout ce qu’elle ressentait était quelque chose d’anodin. C’était nouveau, c’était de la souffrance. De la pure souffrance qu’elle aurait aimé oublier.
-          Comme ami c’est ça ?
Pas un mot. Elle ne répond rien, elle regarde le sol espérant que lui n’essaye pas de croiser son regard mais c’était une réponse comme une autre.
-          Ouais ! Non, je ne serais jamais ton ami, c’est vraiment trop dure.
Il se détourne et essaye de partir mais elle lui court après dans le couloir. Il sort de l’appart lorsqu’elle attrape son bras.
-          Non je suis sérieux Charlie, je refuse, je ne veux plus te voir. Je ne veux plus entendre ta voix, je veux plus parler avec toi, je ne veux même plus te regarder et surtout, je ne veux vraiment pas être ton ami.
Elle ne disait plus rien. Elle réfléchissait et Paul espérait que ce moment de réflexion était dut a une minuscule envie de devenir plus. Mais elle essayait surtout de ne pas croiser son regard et fini par dire avec un ton neutre :
-          Si c’est ce que tu veux ?
-          C’est vraiment ce que je veux !
-          Ok, d’accord. C’est d’accord.

Pendant un instant, chacun d’eux eut l’idée de s’embrasser une dernière fois mais l’envie de quitter ce moment totalement gênant prit le dessus sur l’envie de s’embrasser. Paul partit dans se retourner malgré l’envie qu’il avait de rester lui dire que tout allait bien. 
Lorsque enfin il était vraiment partit, une ombre apparait dans la pénombre du couloir. Le père de Charlie apparut dans la lumière le seconde suivante, et le regard qu’il eut lorsqu’il vit sa fille voulait dire qu’il avait entendu. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras vigoureux, la ou enfin elle n’eut plus envie de pleurer, là où elle pleura tout simplement. 

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