The world is not a dreamland : Episode 1
« J’entends
ta voix dans tous les bruits du monde. »
-Paul Eluard
Elle
arpentait, seule, les couloirs froids de cette université en direction du
premier Auditorium. Il y en avait quatre en tout, mais c’était dans
l’Auditorium du nom d’Ella Fitzgerald qu’elle devait se rendre. Elle avait hâte
de s’assoir et d’entendre le discours de rentrée de la directrice. Elle entra
dans l’auditorium et avança dans les escaliers. Il y avait un tas d’étudiant,
tous de niveau différent, dans cette université il fallait faire quatre ans
pour validé l’université. A vrai dire, la Garland University of Arts était
l’une des universités d’art les plus prisés. Il fallait avoir vraiment un
talent fou ou une famille très connue pour y entré. Même Jurliard n’était pas
autant pointilleux quant aux gens qui entraient entre leur mur. Hazel Ross
avait le talent, un énorme talent.
Elle était
debout sur une marche des escaliers et cherchait la seule personne qu’elle
était sure de connaitre ici. Mais elle ne la voyait pas.
-
Salut !
Tu es une première année ? » Demande une petite blonde, déjà bien
installé dans un siège confortable à côté de son amie. Hazel acquiesça.
-
Nous
aussi, on est tous un peu perdu. Viens, c’est mieux d’être perdu à trois.
-
En
fait à quatre, mon amie ne devrait pas tarder mais je veux bien. Je m’appelle
Hazel dit-elle en s’asseyant.
-
Moi
c’est Ryder et mon amie c’est Dana, dit la petite blonde en montrant la grande
brune à ses côtés
Hazel
souriait aux deux jeunes filles mais elle était inquiète, elle connaissait très
bien son amie, elle savait qu’elle était du genre a arrivée en retard mais ce
n’était jamais vraiment de sa faute, c’était celle de son père. Elle savait
déjà ce qu’elle allait dire quand elle allait arrivée. « Navrée du retard
mais encore une fois mon père m’a rabâché sa phrase fétiche en boucle. Quand tu
arrives en retard, tout le monde te voit arrivé, tu deviens donc le centre de
l’attention pendant quelques instants et ça leur fait comprendre qui est le maitre. »
A vrai dire, il disait cette phrase parce qu’il était réalisateur, à
l’évidence, le retard était, pour lui, la clé d’une pseudo autorité. Hazel
était dans ses rêveries, c’est pour ça qu’elle ne remarqua pas tout de suite le
jeune homme qui s’asseyait sur la place qu’elle avait réservé de son sac pour
son amie.
-
J’adore
les gens qui ne comprennent pas les subtilités de la vie, certaine fois c’est
charmant et d’autre fois ça donne envie de botter le cul de cette personne et
aujourd’hui mes bottes sont trop précieuse pour que je te botte le cul mais je
t’avoue que j’en ai très envie. C’est de coutume de mettre un sac sur une place
réservé, alors vois-tu tu es sur une place réservée.
-
Oh
je vois une jolie fille avec du caractère, c’est super excitant. Laisse-moi
m’assoir ici beauté.
-
Beauté ?!
d’accord je vois quel genre de mec tu es…
-
Intriguant,
quel genre ?
-
Le
genre à avoir besoin d’un coup de pied au cul pour qu’on l’écoute, je vais le
redire une dernière fois, cette place est réservée mon pote.
Il
souriait, il se leva et tendit la main à Hazel.
-
Blake
Fanning, ravie de t’avoir rencontré beauté.
-
Hazel
Ross, pas ravie de t’avoir rencontré mon pote.
Elle
attrapa sa main et cette poignée de main cella une amitié troublée. Hazel se
tourna vers les deux nouvelles amies qu’elle s’était fait, Ryder avait une
sorte d’admiration dans les yeux.
-
Toi
et moi on va indéniablement s’entendre…
Quelques
minutes plus tard, la directrice entra et le siège à ses côtés était encore
prit par son sac. La directrice avec des airs de Julianne Moore. Les mêmes
yeux, les mêmes cheveux et surtout la même assurance. Elle en était encore
qu’au début de son discours quand la porte de l’auditorium s’ouvra dans un
bruit monstrueux et dévoila l’amie qu’elle attendait tant. Elle descendit
quelques escaliers dans le silence qu’elle avait elle-même causé de son retard.
-
Mademoiselle,
comment vous appelez vous ? demanda la directrice derrière son pupitre.
-
Fallon
Carpenter.
Il eut un
petit brouhaha causé par le nom de famille de Fallon. Steve Carpenter était
l’un des réalisateurs les plus connus du monde et sa mère était la grande Jesse
Kinsley, l’une des chanteuses les plus idolâtré du monde jusqu’à sa mort. Dans
la confusion de la directrice, Fallon se tourna vers Hazel, elle lui lança un
sourire et lui fit un clin d’œil. Quelques élèves avaient remarqué les sourires
et les clins d’œil.
-
Pourquoi
êtes-vous en retard ?
-
Navrée
du retard mais encore une fois mon père m’a rabâché sa phrase fétiche en
boucle. Quand tu arrives en retard, tout le monde te voit arrivé, tu deviens
donc le centre de l’attention pendant quelques instants et ça leur fait
comprendre qui est le maitre. Je ne suis pas comme ça mais il a insisté.
Hazel
pensa : Un point pour moi.
-
Allez-vous
assoir !
Fallon
descendit les marches une par une et s’asseyait a sa place réservée. Elle
déposa son sac a ses pieds et posa ses lèvres sur la joue de Hazel comme pour
dire bonjour.
-
Papa
Carpenter t’a mis en retard pour ton premier jour…
-
Je
t’assure que j’ai même utilisé la carte du retard qui t’exaspère mais comme tu
vois, il ne m’a pas écouté.
-
Je
te crois. Fallon, je te présente Ryder et Dana, je viens de les rencontrer.
-
Super,
on pourrait faire un peu plus connaissance, ça vous dit un café tout à l’heure,
après le speech de madame la proviseure ? Demande Fallon
-
Ouais
pourquoi pas ! répond Dana.
Deux heures plus tard, l’assembler été enfin fini et les jeunes filles avaient décidé d’allé dans le resto bar devant le campus. Il s’appelait « Blue Leon ». Il y avait un bar au centre avec deux barmans et des tables de deux ou de quatre.
Elles étaient assise toutes les quatre, elles avaient toutes
commandé. Ryder et Dana avaient pris un expresso, Hazel avait pris un thé et
Fallon avait pris un américano.
-
Comment
vous vous êtes rencontré ? Questionne Ryder
Les deux
filles se sont regarder, elles savaient que raconter leur rencontre risquait de
dire une vérité a ses filles, qu’elles n’avaient pas envie de divulgué.
Celle-ci étant que Hazel était la fille du grand compositeur de musique de film
Jack Spencer et de l’incroyable actrice Elizabeth Kendrick. Si elles ne
voulaient pas que qui qu’on que le sache dans cette université c’était parce
que Hazel n’avait aucune envie d’avoir tout ce qu’elle veut grâce à son nom.
Son nom lui ouvrait des portes, des portes qu’elle voulait ouvrir seule sans le
nom Spencer qui lui collerait à la peau. Son père n’était pas tout à fait
d’accord avec ce choix mais sa mère avait compris et l’avait même aidé. Ross
était le nom de famille de sa grand-mère avant son mariage avec un Kendrick.
-
Disons
que nos pères étaient très proche à une époque mais nous on se voyait par-ci,
par-là sans vraiment être proche, jusqu’à ce qu’ils arrêtent d’être amis pour
une raison encore inconnu, a commencé Fallon.
-
Et
un jour, quelqu’un à sonner chez moi et c’était elle, elle disait vouloir
arranger les choses entre nos pères et bien sûr ils n’ont rien voulu entendre
mais on s’est bien entendu alors on est resté amies.
Hazel
espérait qu’elles n’allaient pas poser la question mais c’était évidemment
peine perdu.
-
A
mais ton père est aussi dans le cinéma ? demande Dana
-
Non,
son père est comptable, il était son comptable.
Hazel
remerciait le ciel que Fallon soit là parce que mentir n’était pas l’une de ses
grandes capacités. Elle savait quand mentir mais elle ne savait pas vraiment bien
le faire et pourtant elle n’en était pas a son premier mensonge.
-
En
plus, on s’est côtoyé tous les jours quand je suis allé vivre avec ma mère. On
a fini par être dans le même lycée. Et vous ?
Elles sont
regardées, elles ne cachaient rien c’était pour se rappeler leur première
rencontre.
-
On
s’est rencontrer quand on avait six ans, on était voisine pendant un certain
temps jusqu’à ce qu’on ne soit plus dans la même ville mais on a toujours gardé
contacte. On se faisait des appels ciné.
-
Des
appels ciné ? demande Fallon
-
Ouais
on regardait des films au téléphone. L’une de nous le regardait et l’expliquait
a l’autre, on ne pouvait pas trop regarder les mêmes films en même temps alors
nos expériences ciné, pour certain film, s’est limité à ça. J’ai découvert Psychose
comme ça, je le regardais et lui expliquais, dit Dana d’un ton nostalgique.
-
C’est
ton film préférer ? questionne Hazel
-
Ouais,
je l’adore. Alors mes demoiselles, quel est votre spécialisation ?
-
La
musique, on chante et compose. C’est surement ce que vous allez entendre de
chaque étudiant…
-
Ouais
moi aussi je chante et compose, combien encore de « je suis chanteur et
compositeur »…
Elles se
sont toutes retournées vers le jeune homme qui avait pris la parole. Il était
grand et très beau mais définitivement gay, vous savez ce sixième sens qui vous
dit quand vous êtes en danger, disons que les filles ont aussi un sixième sens
pour ce genre de truc. Ou alors était est-ce le drapeau LGBT tatouer sur son
poignée. Il s’approcha d’avantage, pris une chaise sur une table vide à côté et
l’enjamba.
-
Edy
Harper, comme Lee Harper parce que c’était mon père. Vous n’avez pas besoin de
vous présenter j’étais derrière vous dans l’auditorium et d’ailleurs j’ai adoré
ce que tu as dit à Blake, il le méritait. Oh et Fallon ton tailleur Gucci…
-
Je
vois que Mr est connaisseur, je te ferais faire un tour dans ma garde-robe.
-
Oh,
intéressante proposition…
Ils sont
restés à parler toute l’après-midi jusqu’à l’appel du père de Hazel. Ils
étaient en train de partir, ils étaient devant le bar.
-
Alors
vous habitez où ? Demande Fallon
-
Nous
on habite dans les résidences universitaires et vous ?
-
De
même blondie, répond Edy
-
Nous
on habite dans un appart à deux rues d’ici, vous pouvez venir quand vous
voulez, explique Hazel.
Ils
acquiescent, échangent leurs numéros et se dispersent. Les deux jeunes filles
entrèrent dans leur appartement.
-
Enfin !
La voix
masculine de Mr Spencer avait fait sursauter Hazel.
-
Qu’est-ce
que tu fais encore là papa ?
-
Tu
te rappelles que je devais déposer tes affaires dans ta chambre ?
Fallon !
-
Mr.
Spencer ! Ravie de vous voir !
Elle
n’était pas ravie du tout, la froideur de leur échange glaçait la pièce,
rajoutée à la froideur de l’échange entre le père et la fille.
-
Ce
n’est pas tout à fait ce que tu m’avais dit, tu m’avais dit que ça serait Henry
qui allait déposer mes affaires.
-
Et
bien j’ai pu trouver le temps de le faire…
Fallon
passait derrière Mr. Spencer et jeta son sac à travers la pièce pour qu’il
atterrisse sur le canapé.
-
J’imagine
que tu attends un merci.
-
Ce
serait la moindre des choses, j’ai quand même fait une heure de route pour un
petit carton rempli de babiole…
Hazel ria
jaune. Fallon, qui ne manquait pas une seconde de la scène, croisa les bras sur
la poitrine.
-
Des
babioles ?! Tu l’as ouvert au moins le carton ? Parce que si tu
l’avais fait tu y aurais vu les partitions des compositions de ton tout premier
film et tu y aurais vu l’affiche du film pour lequel maman a eu son oscar de la
meilleure actrice. C’est le genre de babiole que tu as ramené dans mon
appartement dans lequel tu ne voulais pas venir encore hier soir, alors
donne-moi ce que tu as pris.
Elle
tendit la main, certaine que son père avait effectivement pris quelque chose.
Ça ne manqua pas, il mit sa main dans la poche de sa veste et en sorti une
bague. Cette bague n’était pas bien chère mais elle valait bien plus qu’un
bijou d’une dizaine de millions. Elle appartenait à sa grand-mère, celle qui a
eu la bonté d’accordé à Hazel son nom de famille pour sa carrière. En plus de
son nom, elle lui donna cette bague.
-
Tu
ne mérites pas cette bague, tu es une Spencer, si tu oses faire une carrière à
ta manière, très bien même si je ne suis pas d’accord, mais à aucun moment tu
n’as eu le droit de prétendre être une Ross sans mon consentement.
Hazel
était vraiment en colère, trop en colère pour tenter une sorte de négociation
avec lui. Elle tendit la main à nouveau et s’approcha d’avantage pour
l’attraper. Elle fourra cette bague dans sa poche de jean et se tourna vers la
porte. C’est là qu’il sorti et qu’elle ferma après lui. Hazel posa sa tête sur
la porte et souffla un moment. Dans les secondes de sa respiration, Fallon
réussi a l’atteindre et poser sa main sur son épaule.
-
Ça
va ?
-
Ouais,
je peux enfin faire ça !
Hazel se
tourna et en une fraction de seconde, elle colla ses lèvres à celle de Fallon.
Dans leur langoureux baiser il eut des batailles de langues, de la passion, de
l’excitation. Fallon s’approcha s’avantage comme pour en demander d’avantage
mais Hazel décolla ses lèvres.
-
J’avais
presque oublié le gout de tes lèvres.
Elle passa
son index sur les lèvres de Hazel. Ça mérite explication : Alors voilà,
l’histoire de leur rencontre qu’elles ont raconté aux filles tout à l’heure et
dont elles sont certaine que Edy l’a entendu, était vrai jusqu’au point
qu’elles n’ont pas mentionné, elles sont en couple depuis trois mois seulement.
Les deux filles étaient bisexuelles, du côté de Fallon tout le monde la savait,
du côté d’Hazel, seul sa mère était au courant. Vous allez demander pourquoi se
cacher alors qu’elles étaient ensemble en 2020 ? Eh bien, parce que le
père d’Hazel n’était pas du genre a accorder l’amitié entre sa fille et la
fille d’un gars qui l’a trahi alors être en couple, c’était bien pire, si vous
rajoutez a ça son homophobie, alors vous avez une de ces glaces au gout amer et
à la couleur acre. Le genre de glace qu’on ne goute même pas.
Hazel
fonce alors pour retrouver les lèvres de son amante mais celle-ci l’en empêche.
-
Tu
essayes d’éviter la conversation Haz, est ce que ça va ?
-
Mon
père arrive toujours à me mettre en colère, une colère noir qui va jusqu’à nous
faire hurler mais aujourd’hui on n’a pas crié et il ne reviendra pas de sitôt.
Il ne viendra plus nous embêter parce qu’autrement j’appelle la police et
connaissant ses précédents judiciaires, il sera enfermer pour un bout de temps.
-
Tu
irais jusque-là ?
Hazel lève
les yeux au ciel et se décroche des bras de Fallon pour atteindre la cuisine
grande ouverte. Elle ouvra le frigo, sorti une petite bouteille d’eau et en but
une gorger.
-
Je
n’en ai pas envie mais si il va jusqu’à te faire du mal, alors j’irais
jusque-là.
Fallon
acquiesça timidement.
Hazel
ouvrit les yeux, ce matin-là, dans la chambre de Fallon. Elle était seule dans
le lit, nue et entourer des draps blancs de son amante. L’eau de la salle de bain
coulait, Fallon était ou sous la douche ou dans le bain, l’un ou l’autre était
intéressant. Elle se leva donc et enfila la nuisette qu’elle avait la veille
avant de finir au lit entre les bras de Fallon. Elle avança jusqu’à la salle de
bain, Fallon était dans le bain, les yeux fermé avec des écouteurs et de la
musique, elle n’avait donc pas remarqué la présence d’Hazel. Elle en profita
pour aller chercher son téléphone et le connecter à une baffe. Elle mit à fond
« I Put a spell on you » de Nina Simone. Fallon entendit la musique
et retira les écouteurs. D’une lenteur criminel, Hazel avança jusqu’à elle pour
s’accroupir et poser ses lèvres sur celle de Fallon. Très lentement, la main
qu’elle avait posée sur sa joue descendit le long de son cou, puis de sa
poitrine, frôlant du bout des ongles ses seins, descendant encore plus
lentement sur son ventre. Elle gémissait entre deux baisers. Et dans une
douceur sensuelle, elle joua avec son clitoris. Fallon ne put faire autrement que
d’attraper la baignoire et de s’y accroché tout en relevant son bassin ce qui
fit trembler l’eau jusqu’à en jeter hors de la baignoire.
-
Hazel,
murmura-t-elle
Celle-ci,
prenant ce murmure comme une approbation pour la faire jouir, elle glissa un
doigt dans son amante qui hoqueta de surprise. Hazel passa de ses lèvres à son
cou et poursuivit ses vas et viens en rajoutant un deuxième doigt. Les
gémissements de Fallon donnait de l’assurance a Hazel qui ne s’arrêta pas
jusqu’à ce qu’elle jouisse, très bruyamment. Une petite minute après l’orgasme
foudroyant de Fallon, quelqu’un frappa à la porte de leur appartement. Hazel
accourra tout en enfilant un peignoir en flanelle rouge. Elle regarda dans
l’œilleton et y découvrit Edy.
-
C’est
Edy, va t’habiller !
Fallon,
qui était recouverte d’une serviette, accourra jusqu’à sa chambre pour enfilé
quelque chose de plus couvert. Hazel fit entrée Edy.
-
Salut,
elles sont où les filles ?
-
Oh,
je suis venu plus tôt qu’on ne l’avait prévu, parce qu’on doit parler toi,
Fallon et moi…
-
Comment
ça ?
Fallon
entra dans la pièce de vie avec un grand t-shirt Nirvana appartement à Hazel et
un short en soie beige.
-
Ça
va ?
Fallon
faisait comme si tout allait bien, comme si les doigts de sa petite amie cachée
ne lui avaient pas décroché un orgasme quelques minutes plus tôt.
-
Bon,
je savais que je t’avais déjà vue quelque part Hazel, ta mère et mon père
étaient amis. Ta mère, la magnifique Elizabeth Kendrick et ton père gigantesque
compositeur de musique de film. Je te connais, je crois même qu’on a passé des
journées entières ensemble quand on était enfant mais ça passons puisse que je
comprends qu’on ne veuille pas être assimilé à sa famille quand on devient une
artiste, c’est comme Judy Garland et Lizza Minnelli ou Cindy Crawford et Kaia
Gerber. Moi-même si je pouvais changer mon nom de famille je le ferais. Mais le
mensonge que je ne comprends pas c’est que vous êtes ensemble toutes les deux.
-
Quoi ? Attend ! Tu sais qui je suis alors
pourquoi rien avoir dit, devant les filles ou aux autres ?
-
Parce
que comme je l’ai dit, je comprends !
-
Ok
alors par contre pour l’autre mensonge, comment tu l’as su ? Demande
Fallon intriguer
-
J’ai
vue comment vous vous regardez et comment vous vous comportez, vous avez du mal
a le caché, je ne pense pas que les filles l’ai remarqué mais moi, je l’ai vue
directe. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi, on est en 2020, ça ne va choquer
personne.
Hazel s’appuya
de ses coudes sur le bar de la cuisine.
-
Disons
qu’on ne veut pas que ça s’ébruite parce que mon père n’est pas franchement le
père et l’homme parfait. Il est sexiste et ne supporte pas qu’une femme veuille
réussir seule, ou qu’elle ait le pouvoir de réussir seule et pire encore, il
est homophobe. Déjà qu’il n’aime pas Fallon quand elle est mon amie alors en tant
que petite-amie, il pourrait la tuer. Je ne dis pas ça a la légère.
-
Mais
ta mère, c’est un ange. Comment ?
-
Il
n’a pas toujours été comme ça, en plus c’est facile de tomber amoureux d’une première
impression. Il lui a offert un début digne et puis ça a plus ou moins changé,
au point qu’il l’a frappait, l’ange a pris son envol un jour et je l’ai suivi,
ce qui n’a pas plu au diable. Mais pour l’instant, on a besoin de savoir…
-
Je
vais garder vos secrets ! Pour qu’on soit à égalité, je suis…
-
Non,
tu n’es pas obliger, l’important c’est qu’on ait clarifié les choses,
intervient Hazel
-
Non
tu ne comprends pas, je vous fais confiance, ce n’est pas du genre si tu dis
mon secret je dis le tiens, on n’est pas dans Pretty Little Liars. Je veux
juste vous le dire parce que je vois que vous m’avez fait confiance…
-
Vas-y
on t’écoute, continue Fallon
-
Alors,
depuis l’overdose de mon père ma mère est plus ou moins sous pression alors
depuis le début de l’année dernière, elle est en hôpital psychiatrique et moi j’ai
été avec ma grand-mère.
Les deux
filles ont attrapé les mains d’Edy. Edy deviendrait leur plus grand confident,
le genre de confident en qui ont pouvait avoir une confiance aveugle.
Une minute
avant le début du premier cours de leur année, un jeune homme roux s’est avancé
vers la ranger d’Hazel dans un petit auditorium qu’on nommait comme une salle
normal. Il y avait une scène pas bien grande, un bureau dans la première ranger
et que des sièges de cinéma, une petite cinquantaine de siège de cinéma. Hazel avait
Fallon à sa gauche, Ryder a sa droite, a la droite de Ryder il y avait Dana et
devant Hazel, il y avait Edy à la ranger devant. Il devait y avoir tous les
premières années, même les gens non spécialisé en musique, les futures acteurs,
les futurs réalisateurs, les futurs scénaristes, les futurs peintres, les
futurs comédiens de théâtre, tous étaient là, tous les premières années. Ils devaient
être dix-sept (quand je vous ai dit que c’était sélect). Il y avait en tous,
six personnes à vouloir devenir chanteur et uniquement chanteur même si on leur
donnait des cours pour devenir acteur, il y avait en tous, sept personne
voulant devenir uniquement acteur même si on leur donnait des cours pour devenir
chanteur aussi, deux réalisateurs et deux scénaristes.
Revenons
au jeune roux. Il s’était présenté à Fallon puis a Hazel et il fit mine de ce présenté
aux deux autres filles. Il s’appelait Ryan Murphy, il n’avait aucunement caché
la provenance de son nom de famille et il avait l’air même d’en être fière.
Hazel pouvait comprendre qu’on puisse être fière de sa famille, elle était
fière de sa mère, même chose pour Fallon qui était fière de sa mère et elle ne
le disait pas mais elle était aussi fière de son père. Les parents de Ryan
étaient le grand Milo Murphy, acteur ayant joué un nombre incalculable de fois
des gangsters et Elena Vankirk, ayant joué un nombre incalculable de fois des
femmes vraiment très intelligente qui n’avait besoin d’aucun homme pour s’en
sortir. Hors mi l’attrait familial, il était très séduisant et avait l’air très
gentil. Pour tout vous dire, Hazel lui avait tapé dans l’œil. Comment lui en
vouloir, elle était très belle. Elle avait de longs cheveux châtain, des yeux marron
clairs qui tirait avec légèreté sur le gris dans le centre de la pupille.
Après s’être
présenté, il descendit les escaliers pour s’assoir à côté d’un jeune homme aux
cheveux noirs charbon.
-
Salut
beauté !
Hazel se
tourne et voit Blake descendre les escaliers en la regardant.
-
Salut
mon pote !
Fallon fixe
Hazel pour avoir une réponse.
-
Rien
de méchant, il voulait juste ta place et je l’ai rembarré hier.
Fallon ne
paraissait pas trop convaincue. Hazel posa sa main sur son épaule et approcha
sa bouche de son oreille.
-
Il
n’y a que toi que je veux entendre hurler mon prénom…
Fallon
sentit ses joues rougir et pour cacher son envie d’elle, elle souriait et
tourna sa tête. Miss Parker entra en trombe par la porte derrière faisant
sursauter les deux jeunes femmes.
-
Je
m’appelle Miss Parker, je serais votre professeur de chant, je vous apprendrais
à utiliser votre voix de la meilleure façon et surtout à chanter sur scène
comme des stars. Mais aujourd’hui, ce sera aux chanteurs de montrer ce dont ils
sont capables. On va commencer par Ryder Jennings…
-
Bravo !
C’est vraiment génial et je vois le genre de personne que tu es. Au tour de
Blake Fanning.
-
Energique
et vraiment impressionnant merci ! Ryan Murphy.
-
Impressionnant.
Edy Harper
-
C’est
très impressionnant mr Harper. Fallon Carpenter
-
Elle
est incroyable marmonne Edy
-
Ouais
exceptionnel ! répond Hazel rempli d’admiration
-
C’était
vraiment incroyable Melle Carpenter, vous tenez de votre mère. Hazel Ross
-
C’est
tout bonnement impossible de faire une chose pareil, c’est presque impossible d’atteindre
cette note, a part Barbra Streisand presque personne n’y est arrivé, marmonne
Edy
-
Ce
n’est pas la première fois qu’elle l’a chanté et à chaque fois j’ai des
frissons.
-
C’est
absolument, monstrueusement fou. Bravo Melle Ross.
A la fin
du cours, tout le monde sortait et Miss Parker interpella Hazel.
-
Melle
Ross, une minute.
Celle-ci
se tourna vers Fallon qui était autant intriguée qu’elle. Hazel descendit les
escaliers pour rejoindre Miss Parker, rejoint lentement par Fallon derrière
elle.
-
Melle
Carpenter, c’est privée.
-
En
fait, vous pouvez tout dire devant elle, elle le saura de toute façon.
-
D’accord,
alors je sais qui sont vos parents, je sais que votre nom de famille est
Spencer… Je sais tout…
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