The world is not a dreamland : Episode 1

« J’entends ta voix dans tous les bruits du monde. »

-Paul Eluard

Elle arpentait, seule, les couloirs froids de cette université en direction du premier Auditorium. Il y en avait quatre en tout, mais c’était dans l’Auditorium du nom d’Ella Fitzgerald qu’elle devait se rendre. Elle avait hâte de s’assoir et d’entendre le discours de rentrée de la directrice. Elle entra dans l’auditorium et avança dans les escaliers. Il y avait un tas d’étudiant, tous de niveau différent, dans cette université il fallait faire quatre ans pour validé l’université. A vrai dire, la Garland University of Arts était l’une des universités d’art les plus prisés. Il fallait avoir vraiment un talent fou ou une famille très connue pour y entré. Même Jurliard n’était pas autant pointilleux quant aux gens qui entraient entre leur mur. Hazel Ross avait le talent, un énorme talent.

Elle était debout sur une marche des escaliers et cherchait la seule personne qu’elle était sure de connaitre ici. Mais elle ne la voyait pas.

-          Salut ! Tu es une première année ? » Demande une petite blonde, déjà bien installé dans un siège confortable à côté de son amie. Hazel acquiesça.

-          Nous aussi, on est tous un peu perdu. Viens, c’est mieux d’être perdu à trois. 

-          En fait à quatre, mon amie ne devrait pas tarder mais je veux bien. Je m’appelle Hazel dit-elle en s’asseyant.

-          Moi c’est Ryder et mon amie c’est Dana, dit la petite blonde en montrant la grande brune à ses côtés

Hazel souriait aux deux jeunes filles mais elle était inquiète, elle connaissait très bien son amie, elle savait qu’elle était du genre a arrivée en retard mais ce n’était jamais vraiment de sa faute, c’était celle de son père. Elle savait déjà ce qu’elle allait dire quand elle allait arrivée. « Navrée du retard mais encore une fois mon père m’a rabâché sa phrase fétiche en boucle. Quand tu arrives en retard, tout le monde te voit arrivé, tu deviens donc le centre de l’attention pendant quelques instants et ça leur fait comprendre qui est le maitre. » A vrai dire, il disait cette phrase parce qu’il était réalisateur, à l’évidence, le retard était, pour lui, la clé d’une pseudo autorité. Hazel était dans ses rêveries, c’est pour ça qu’elle ne remarqua pas tout de suite le jeune homme qui s’asseyait sur la place qu’elle avait réservé de son sac pour son amie.

-          J’adore les gens qui ne comprennent pas les subtilités de la vie, certaine fois c’est charmant et d’autre fois ça donne envie de botter le cul de cette personne et aujourd’hui mes bottes sont trop précieuse pour que je te botte le cul mais je t’avoue que j’en ai très envie. C’est de coutume de mettre un sac sur une place réservé, alors vois-tu tu es sur une place réservée.

-          Oh je vois une jolie fille avec du caractère, c’est super excitant. Laisse-moi m’assoir ici beauté.

-          Beauté ?! d’accord je vois quel genre de mec tu es…

-          Intriguant, quel genre ?

-          Le genre à avoir besoin d’un coup de pied au cul pour qu’on l’écoute, je vais le redire une dernière fois, cette place est réservée mon pote.

Il souriait, il se leva et tendit la main à Hazel.

-          Blake Fanning, ravie de t’avoir rencontré beauté.

-          Hazel Ross, pas ravie de t’avoir rencontré mon pote.

Elle attrapa sa main et cette poignée de main cella une amitié troublée. Hazel se tourna vers les deux nouvelles amies qu’elle s’était fait, Ryder avait une sorte d’admiration dans les yeux.

-          Toi et moi on va indéniablement s’entendre…

Quelques minutes plus tard, la directrice entra et le siège à ses côtés était encore prit par son sac. La directrice avec des airs de Julianne Moore. Les mêmes yeux, les mêmes cheveux et surtout la même assurance. Elle en était encore qu’au début de son discours quand la porte de l’auditorium s’ouvra dans un bruit monstrueux et dévoila l’amie qu’elle attendait tant. Elle descendit quelques escaliers dans le silence qu’elle avait elle-même causé de son retard.

-          Mademoiselle, comment vous appelez vous ? demanda la directrice derrière son pupitre.

-          Fallon Carpenter.

Il eut un petit brouhaha causé par le nom de famille de Fallon. Steve Carpenter était l’un des réalisateurs les plus connus du monde et sa mère était la grande Jesse Kinsley, l’une des chanteuses les plus idolâtré du monde jusqu’à sa mort. Dans la confusion de la directrice, Fallon se tourna vers Hazel, elle lui lança un sourire et lui fit un clin d’œil. Quelques élèves avaient remarqué les sourires et les clins d’œil.

-          Pourquoi êtes-vous en retard ?

-          Navrée du retard mais encore une fois mon père m’a rabâché sa phrase fétiche en boucle. Quand tu arrives en retard, tout le monde te voit arrivé, tu deviens donc le centre de l’attention pendant quelques instants et ça leur fait comprendre qui est le maitre. Je ne suis pas comme ça mais il a insisté.

Hazel pensa : Un point pour moi.

-          Allez-vous assoir !

Fallon descendit les marches une par une et s’asseyait a sa place réservée. Elle déposa son sac a ses pieds et posa ses lèvres sur la joue de Hazel comme pour dire bonjour.

-          Papa Carpenter t’a mis en retard pour ton premier jour…

-          Je t’assure que j’ai même utilisé la carte du retard qui t’exaspère mais comme tu vois, il ne m’a pas écouté.

-          Je te crois. Fallon, je te présente Ryder et Dana, je viens de les rencontrer.

-          Super, on pourrait faire un peu plus connaissance, ça vous dit un café tout à l’heure, après le speech de madame la proviseure ? Demande Fallon

-          Ouais pourquoi pas ! répond Dana.

Deux heures plus tard, l’assembler été enfin fini et les jeunes filles avaient décidé d’allé dans le resto bar devant le campus. Il s’appelait « Blue Leon ». Il y avait un bar au centre avec deux barmans et des tables de deux ou de quatre.


Elles étaient assise toutes les quatre, elles avaient toutes commandé. Ryder et Dana avaient pris un expresso, Hazel avait pris un thé et Fallon avait pris un américano.

-          Comment vous vous êtes rencontré ? Questionne Ryder

Les deux filles se sont regarder, elles savaient que raconter leur rencontre risquait de dire une vérité a ses filles, qu’elles n’avaient pas envie de divulgué. Celle-ci étant que Hazel était la fille du grand compositeur de musique de film Jack Spencer et de l’incroyable actrice Elizabeth Kendrick. Si elles ne voulaient pas que qui qu’on que le sache dans cette université c’était parce que Hazel n’avait aucune envie d’avoir tout ce qu’elle veut grâce à son nom. Son nom lui ouvrait des portes, des portes qu’elle voulait ouvrir seule sans le nom Spencer qui lui collerait à la peau. Son père n’était pas tout à fait d’accord avec ce choix mais sa mère avait compris et l’avait même aidé. Ross était le nom de famille de sa grand-mère avant son mariage avec un Kendrick.

-          Disons que nos pères étaient très proche à une époque mais nous on se voyait par-ci, par-là sans vraiment être proche, jusqu’à ce qu’ils arrêtent d’être amis pour une raison encore inconnu, a commencé Fallon.

-          Et un jour, quelqu’un à sonner chez moi et c’était elle, elle disait vouloir arranger les choses entre nos pères et bien sûr ils n’ont rien voulu entendre mais on s’est bien entendu alors on est resté amies.

Hazel espérait qu’elles n’allaient pas poser la question mais c’était évidemment peine perdu.

-          A mais ton père est aussi dans le cinéma ? demande Dana

-          Non, son père est comptable, il était son comptable.

Hazel remerciait le ciel que Fallon soit là parce que mentir n’était pas l’une de ses grandes capacités. Elle savait quand mentir mais elle ne savait pas vraiment bien le faire et pourtant elle n’en était pas a son premier mensonge.

-          En plus, on s’est côtoyé tous les jours quand je suis allé vivre avec ma mère. On a fini par être dans le même lycée. Et vous ?

Elles sont regardées, elles ne cachaient rien c’était pour se rappeler leur première rencontre.

-          On s’est rencontrer quand on avait six ans, on était voisine pendant un certain temps jusqu’à ce qu’on ne soit plus dans la même ville mais on a toujours gardé contacte. On se faisait des appels ciné.

-          Des appels ciné ? demande Fallon

-          Ouais on regardait des films au téléphone. L’une de nous le regardait et l’expliquait a l’autre, on ne pouvait pas trop regarder les mêmes films en même temps alors nos expériences ciné, pour certain film, s’est limité à ça. J’ai découvert Psychose comme ça, je le regardais et lui expliquais, dit Dana d’un ton nostalgique.

-          C’est ton film préférer ? questionne Hazel

-          Ouais, je l’adore. Alors mes demoiselles, quel est votre spécialisation ?

-          La musique, on chante et compose. C’est surement ce que vous allez entendre de chaque étudiant…

-          Ouais moi aussi je chante et compose, combien encore de « je suis chanteur et compositeur »…

Elles se sont toutes retournées vers le jeune homme qui avait pris la parole. Il était grand et très beau mais définitivement gay, vous savez ce sixième sens qui vous dit quand vous êtes en danger, disons que les filles ont aussi un sixième sens pour ce genre de truc. Ou alors était est-ce le drapeau LGBT tatouer sur son poignée. Il s’approcha d’avantage, pris une chaise sur une table vide à côté et l’enjamba.

-          Edy Harper, comme Lee Harper parce que c’était mon père. Vous n’avez pas besoin de vous présenter j’étais derrière vous dans l’auditorium et d’ailleurs j’ai adoré ce que tu as dit à Blake, il le méritait. Oh et Fallon ton tailleur Gucci…

-          Je vois que Mr est connaisseur, je te ferais faire un tour dans ma garde-robe.

-          Oh, intéressante proposition…

Ils sont restés à parler toute l’après-midi jusqu’à l’appel du père de Hazel. Ils étaient en train de partir, ils étaient devant le bar.

-          Alors vous habitez où ? Demande Fallon

-          Nous on habite dans les résidences universitaires et vous ?

-          De même blondie, répond Edy

-          Nous on habite dans un appart à deux rues d’ici, vous pouvez venir quand vous voulez, explique Hazel.

Ils acquiescent, échangent leurs numéros et se dispersent. Les deux jeunes filles entrèrent dans leur appartement.

-          Enfin !

La voix masculine de Mr Spencer avait fait sursauter Hazel.

-          Qu’est-ce que tu fais encore là papa ?

-          Tu te rappelles que je devais déposer tes affaires dans ta chambre ? Fallon !

-          Mr. Spencer ! Ravie de vous voir !

Elle n’était pas ravie du tout, la froideur de leur échange glaçait la pièce, rajoutée à la froideur de l’échange entre le père et la fille.

-          Ce n’est pas tout à fait ce que tu m’avais dit, tu m’avais dit que ça serait Henry qui allait déposer mes affaires.

-          Et bien j’ai pu trouver le temps de le faire…

Fallon passait derrière Mr. Spencer et jeta son sac à travers la pièce pour qu’il atterrisse sur le canapé.

-          J’imagine que tu attends un merci.

-          Ce serait la moindre des choses, j’ai quand même fait une heure de route pour un petit carton rempli de babiole…

Hazel ria jaune. Fallon, qui ne manquait pas une seconde de la scène, croisa les bras sur la poitrine.

-          Des babioles ?! Tu l’as ouvert au moins le carton ? Parce que si tu l’avais fait tu y aurais vu les partitions des compositions de ton tout premier film et tu y aurais vu l’affiche du film pour lequel maman a eu son oscar de la meilleure actrice. C’est le genre de babiole que tu as ramené dans mon appartement dans lequel tu ne voulais pas venir encore hier soir, alors donne-moi ce que tu as pris.

Elle tendit la main, certaine que son père avait effectivement pris quelque chose. Ça ne manqua pas, il mit sa main dans la poche de sa veste et en sorti une bague. Cette bague n’était pas bien chère mais elle valait bien plus qu’un bijou d’une dizaine de millions. Elle appartenait à sa grand-mère, celle qui a eu la bonté d’accordé à Hazel son nom de famille pour sa carrière. En plus de son nom, elle lui donna cette bague.

-          Tu ne mérites pas cette bague, tu es une Spencer, si tu oses faire une carrière à ta manière, très bien même si je ne suis pas d’accord, mais à aucun moment tu n’as eu le droit de prétendre être une Ross sans mon consentement.

Hazel était vraiment en colère, trop en colère pour tenter une sorte de négociation avec lui. Elle tendit la main à nouveau et s’approcha d’avantage pour l’attraper. Elle fourra cette bague dans sa poche de jean et se tourna vers la porte. C’est là qu’il sorti et qu’elle ferma après lui. Hazel posa sa tête sur la porte et souffla un moment. Dans les secondes de sa respiration, Fallon réussi a l’atteindre et poser sa main sur son épaule.

-          Ça va ?

-          Ouais, je peux enfin faire ça !

Hazel se tourna et en une fraction de seconde, elle colla ses lèvres à celle de Fallon. Dans leur langoureux baiser il eut des batailles de langues, de la passion, de l’excitation. Fallon s’approcha s’avantage comme pour en demander d’avantage mais Hazel décolla ses lèvres.

-          J’avais presque oublié le gout de tes lèvres.

Elle passa son index sur les lèvres de Hazel. Ça mérite explication : Alors voilà, l’histoire de leur rencontre qu’elles ont raconté aux filles tout à l’heure et dont elles sont certaine que Edy l’a entendu, était vrai jusqu’au point qu’elles n’ont pas mentionné, elles sont en couple depuis trois mois seulement. Les deux filles étaient bisexuelles, du côté de Fallon tout le monde la savait, du côté d’Hazel, seul sa mère était au courant. Vous allez demander pourquoi se cacher alors qu’elles étaient ensemble en 2020 ? Eh bien, parce que le père d’Hazel n’était pas du genre a accorder l’amitié entre sa fille et la fille d’un gars qui l’a trahi alors être en couple, c’était bien pire, si vous rajoutez a ça son homophobie, alors vous avez une de ces glaces au gout amer et à la couleur acre. Le genre de glace qu’on ne goute même pas.

Hazel fonce alors pour retrouver les lèvres de son amante mais celle-ci l’en empêche.

-          Tu essayes d’éviter la conversation Haz, est ce que ça va ?

-          Mon père arrive toujours à me mettre en colère, une colère noir qui va jusqu’à nous faire hurler mais aujourd’hui on n’a pas crié et il ne reviendra pas de sitôt. Il ne viendra plus nous embêter parce qu’autrement j’appelle la police et connaissant ses précédents judiciaires, il sera enfermer pour un bout de temps.

-          Tu irais jusque-là ?

Hazel lève les yeux au ciel et se décroche des bras de Fallon pour atteindre la cuisine grande ouverte. Elle ouvra le frigo, sorti une petite bouteille d’eau et en but une gorger.

-          Je n’en ai pas envie mais si il va jusqu’à te faire du mal, alors j’irais jusque-là.

Fallon acquiesça timidement.

Hazel ouvrit les yeux, ce matin-là, dans la chambre de Fallon. Elle était seule dans le lit, nue et entourer des draps blancs de son amante. L’eau de la salle de bain coulait, Fallon était ou sous la douche ou dans le bain, l’un ou l’autre était intéressant. Elle se leva donc et enfila la nuisette qu’elle avait la veille avant de finir au lit entre les bras de Fallon. Elle avança jusqu’à la salle de bain, Fallon était dans le bain, les yeux fermé avec des écouteurs et de la musique, elle n’avait donc pas remarqué la présence d’Hazel. Elle en profita pour aller chercher son téléphone et le connecter à une baffe. Elle mit à fond « I Put a spell on you » de Nina Simone. Fallon entendit la musique et retira les écouteurs. D’une lenteur criminel, Hazel avança jusqu’à elle pour s’accroupir et poser ses lèvres sur celle de Fallon. Très lentement, la main qu’elle avait posée sur sa joue descendit le long de son cou, puis de sa poitrine, frôlant du bout des ongles ses seins, descendant encore plus lentement sur son ventre. Elle gémissait entre deux baisers. Et dans une douceur sensuelle, elle joua avec son clitoris. Fallon ne put faire autrement que d’attraper la baignoire et de s’y accroché tout en relevant son bassin ce qui fit trembler l’eau jusqu’à en jeter hors de la baignoire.

-          Hazel, murmura-t-elle

Celle-ci, prenant ce murmure comme une approbation pour la faire jouir, elle glissa un doigt dans son amante qui hoqueta de surprise. Hazel passa de ses lèvres à son cou et poursuivit ses vas et viens en rajoutant un deuxième doigt. Les gémissements de Fallon donnait de l’assurance a Hazel qui ne s’arrêta pas jusqu’à ce qu’elle jouisse, très bruyamment. Une petite minute après l’orgasme foudroyant de Fallon, quelqu’un frappa à la porte de leur appartement. Hazel accourra tout en enfilant un peignoir en flanelle rouge. Elle regarda dans l’œilleton et y découvrit Edy.

-          C’est Edy, va t’habiller !

Fallon, qui était recouverte d’une serviette, accourra jusqu’à sa chambre pour enfilé quelque chose de plus couvert. Hazel fit entrée Edy.

-          Salut, elles sont où les filles ?

-          Oh, je suis venu plus tôt qu’on ne l’avait prévu, parce qu’on doit parler toi, Fallon et moi…

-          Comment ça ?

Fallon entra dans la pièce de vie avec un grand t-shirt Nirvana appartement à Hazel et un short en soie beige.

-          Ça va ?

Fallon faisait comme si tout allait bien, comme si les doigts de sa petite amie cachée ne lui avaient pas décroché un orgasme quelques minutes plus tôt.

-          Bon, je savais que je t’avais déjà vue quelque part Hazel, ta mère et mon père étaient amis. Ta mère, la magnifique Elizabeth Kendrick et ton père gigantesque compositeur de musique de film. Je te connais, je crois même qu’on a passé des journées entières ensemble quand on était enfant mais ça passons puisse que je comprends qu’on ne veuille pas être assimilé à sa famille quand on devient une artiste, c’est comme Judy Garland et Lizza Minnelli ou Cindy Crawford et Kaia Gerber. Moi-même si je pouvais changer mon nom de famille je le ferais. Mais le mensonge que je ne comprends pas c’est que vous êtes ensemble toutes les deux.

-          Quoi ?  Attend ! Tu sais qui je suis alors pourquoi rien avoir dit, devant les filles ou aux autres ?

-          Parce que comme je l’ai dit, je comprends !

-          Ok alors par contre pour l’autre mensonge, comment tu l’as su ? Demande Fallon intriguer

-          J’ai vue comment vous vous regardez et comment vous vous comportez, vous avez du mal a le caché, je ne pense pas que les filles l’ai remarqué mais moi, je l’ai vue directe. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi, on est en 2020, ça ne va choquer personne.

Hazel s’appuya de ses coudes sur le bar de la cuisine.

-          Disons qu’on ne veut pas que ça s’ébruite parce que mon père n’est pas franchement le père et l’homme parfait. Il est sexiste et ne supporte pas qu’une femme veuille réussir seule, ou qu’elle ait le pouvoir de réussir seule et pire encore, il est homophobe. Déjà qu’il n’aime pas Fallon quand elle est mon amie alors en tant que petite-amie, il pourrait la tuer. Je ne dis pas ça a la légère.

-          Mais ta mère, c’est un ange. Comment ?

-          Il n’a pas toujours été comme ça, en plus c’est facile de tomber amoureux d’une première impression. Il lui a offert un début digne et puis ça a plus ou moins changé, au point qu’il l’a frappait, l’ange a pris son envol un jour et je l’ai suivi, ce qui n’a pas plu au diable. Mais pour l’instant, on a besoin de savoir…

-          Je vais garder vos secrets ! Pour qu’on soit à égalité, je suis…

-          Non, tu n’es pas obliger, l’important c’est qu’on ait clarifié les choses, intervient Hazel

-          Non tu ne comprends pas, je vous fais confiance, ce n’est pas du genre si tu dis mon secret je dis le tiens, on n’est pas dans Pretty Little Liars. Je veux juste vous le dire parce que je vois que vous m’avez fait confiance…

-          Vas-y on t’écoute, continue Fallon

-          Alors, depuis l’overdose de mon père ma mère est plus ou moins sous pression alors depuis le début de l’année dernière, elle est en hôpital psychiatrique et moi j’ai été avec ma grand-mère.

Les deux filles ont attrapé les mains d’Edy. Edy deviendrait leur plus grand confident, le genre de confident en qui ont pouvait avoir une confiance aveugle.

 

 

Une minute avant le début du premier cours de leur année, un jeune homme roux s’est avancé vers la ranger d’Hazel dans un petit auditorium qu’on nommait comme une salle normal. Il y avait une scène pas bien grande, un bureau dans la première ranger et que des sièges de cinéma, une petite cinquantaine de siège de cinéma. Hazel avait Fallon à sa gauche, Ryder a sa droite, a la droite de Ryder il y avait Dana et devant Hazel, il y avait Edy à la ranger devant. Il devait y avoir tous les premières années, même les gens non spécialisé en musique, les futures acteurs, les futurs réalisateurs, les futurs scénaristes, les futurs peintres, les futurs comédiens de théâtre, tous étaient là, tous les premières années. Ils devaient être dix-sept (quand je vous ai dit que c’était sélect). Il y avait en tous, six personnes à vouloir devenir chanteur et uniquement chanteur même si on leur donnait des cours pour devenir acteur, il y avait en tous, sept personne voulant devenir uniquement acteur même si on leur donnait des cours pour devenir chanteur aussi, deux réalisateurs et deux scénaristes.

Revenons au jeune roux. Il s’était présenté à Fallon puis a Hazel et il fit mine de ce présenté aux deux autres filles. Il s’appelait Ryan Murphy, il n’avait aucunement caché la provenance de son nom de famille et il avait l’air même d’en être fière. Hazel pouvait comprendre qu’on puisse être fière de sa famille, elle était fière de sa mère, même chose pour Fallon qui était fière de sa mère et elle ne le disait pas mais elle était aussi fière de son père. Les parents de Ryan étaient le grand Milo Murphy, acteur ayant joué un nombre incalculable de fois des gangsters et Elena Vankirk, ayant joué un nombre incalculable de fois des femmes vraiment très intelligente qui n’avait besoin d’aucun homme pour s’en sortir. Hors mi l’attrait familial, il était très séduisant et avait l’air très gentil. Pour tout vous dire, Hazel lui avait tapé dans l’œil. Comment lui en vouloir, elle était très belle. Elle avait de longs cheveux châtain, des yeux marron clairs qui tirait avec légèreté sur le gris dans le centre de la pupille.

Après s’être présenté, il descendit les escaliers pour s’assoir à côté d’un jeune homme aux cheveux noirs charbon.

-          Salut beauté !

Hazel se tourne et voit Blake descendre les escaliers en la regardant.

-          Salut mon pote !

Fallon fixe Hazel pour avoir une réponse.

-          Rien de méchant, il voulait juste ta place et je l’ai rembarré hier.

Fallon ne paraissait pas trop convaincue. Hazel posa sa main sur son épaule et approcha sa bouche de son oreille.

-          Il n’y a que toi que je veux entendre hurler mon prénom…

Fallon sentit ses joues rougir et pour cacher son envie d’elle, elle souriait et tourna sa tête. Miss Parker entra en trombe par la porte derrière faisant sursauter les deux jeunes femmes.

-          Je m’appelle Miss Parker, je serais votre professeur de chant, je vous apprendrais à utiliser votre voix de la meilleure façon et surtout à chanter sur scène comme des stars. Mais aujourd’hui, ce sera aux chanteurs de montrer ce dont ils sont capables. On va commencer par Ryder Jennings…


-          Bravo ! C’est vraiment génial et je vois le genre de personne que tu es. Au tour de Blake Fanning.


-          Energique et vraiment impressionnant merci ! Ryan Murphy.


-          Impressionnant. Edy Harper


-          C’est très impressionnant mr Harper. Fallon Carpenter


-          Elle est incroyable marmonne Edy

-          Ouais exceptionnel ! répond Hazel rempli d’admiration

-          C’était vraiment incroyable Melle Carpenter, vous tenez de votre mère. Hazel Ross


-          C’est tout bonnement impossible de faire une chose pareil, c’est presque impossible d’atteindre cette note, a part Barbra Streisand presque personne n’y est arrivé, marmonne Edy

-          Ce n’est pas la première fois qu’elle l’a chanté et à chaque fois j’ai des frissons.

-          C’est absolument, monstrueusement fou. Bravo Melle Ross.

A la fin du cours, tout le monde sortait et Miss Parker interpella Hazel.

-          Melle Ross, une minute.

Celle-ci se tourna vers Fallon qui était autant intriguée qu’elle. Hazel descendit les escaliers pour rejoindre Miss Parker, rejoint lentement par Fallon derrière elle.

-          Melle Carpenter, c’est privée.

-          En fait, vous pouvez tout dire devant elle, elle le saura de toute façon.

-          D’accord, alors je sais qui sont vos parents, je sais que votre nom de famille est Spencer… Je sais tout…


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