Roman d'amour Livre 2 Chapitre 8

Chapitre 8





Cela faisait quelques jours qu’ils avaient eus leur nuit blanche. Ces derniers jours, elle avait jonglés entre cours et travail. Ils s’étaient retrouvés deux fois rapidement. Lui, avait profité de son temps pour poursuivre son livre. Charlie allait enfin avoir deux jours de repos, ne serait-ce que pour un week-end. Elle savait qu’elle ne serait pas vraiment seule mais elle était contente de savoir que son père ne serait pas là ce week-end, il serait avec sa mère pour deux jours.
Elle était en train de monter les escaliers les bras pleins de courses, elle entendait les bruits dans les couloirs. C’était devant chez madame Azarov qui était gentille avec les autres que lorsqu’elle veut des ragots, c’est la mère macrelle de l’immeuble. Elle paraissait parler avec quelqu’un et au loin, Charlie était sûr d’entendre des cris ne venant pas de madame Azarov. Elle atteignait la porte de l’appartement de la mère macrelle et les faux jumeaux se trouvaient devant.
-          Madame Azarov, s’il vous plait… supplie Côme.
En voyant Charlie, ils ont attrapé l’un de ses sacs et là aider à les transporter en snobant une fois pour toute madame Azarov. Elle ne se fit pas prier et rentra chez elle en claquant la porte pour montrer son indignation.
-          Qu’est-ce que vous demandiez à madame Azarov ?
-          On voulait qu’elle nous héberge le temps que tu rentres.
D’un coup, une assiette cassa dans l’appartement du dessus et Charlie ouvra la porte pour laisser les enfants entrés. Elle était contente que ça n’est jamais été jusqu’aux mains. Ils préféraient racheter des assiettes toutes les semaines que de se toucher mais Charlie avait peur qu’ils aillent jusqu’à taper leurs enfants. Ils entrent, à l’intérieur il y avait Théa, assise sur le canapé à boire un café. Rien n’étonnait Charlie, tout le monde avait une clé de chez elle et elle n’avait aucun problème que quelqu’un vienne. Personne n’a jamais été irrespectueux avec son appartement, la présence de Théa était donc pas dérangeante.
-          Salut, tu as racheté du café ? Je suis désolée je t’ai pris le dernier mais si tu en as pas pris je vais t’en acheté maintenant…
-          Non c’est bon j’en ai pris.
Les deux jeunes posèrent les sacs et rangèrent les courses. Ils étaient d’une gentillesse qui l’étonnait, quand on regardait la malheureuse famille qu’ils avaient, on se disait que certaine pomme tombe pas loin de l’arbre mais roule loin, très loin jusqu’en bas de la falaise. Leur père avait été professeur d’histoire mais la drogue en a décidé autrement et depuis il va en centre de désintoxication huit mois sur douze. Leur mère, elle, avait la sale habitude de trainer dans les bars jusqu’à tard le soir et rentrée complètement bourrée le soir avec un homme, c’était d’ailleurs le fond de leurs disputes. Côme aimait la littérature, il aimait les livres, les films, il faisait partie d’un forum de geek et il adorait les objets de collection. Zoé était passionnée de film en noir et blanc, elle adorait les animaux et voulait en faire son métier. Elle adorait aussi le jazz et les pizzas. Ils avaient plus la dégaine d’être des gens de la famille de Charlie que d’être les enfants de ces deux irresponsables.
Charlie se déchaussait, elle retira son manteau et posa son sac. Théa reçu une notification.
-          Bon, bhin le boulot m’appelle…
Elle posa la tasse de café sur le bar et fonça à la porte.
Une demi-heure plus tard, alors que Charlie finissait juste d’enfiler son t-shirt après une bonne douche, quelqu’un frappa a la porte d’entrée. Elle fonça jusqu’à la porte sous les yeux inquiets des deux ados. Ils savaient que presque personne ne frappait. Elle ouvra la porte sur son amant et petit ami.
-          Salut ! marmonne-t-il
-          Tu n’es pas entré ? demande-t-elle étonner
Lui aussi entrait sans frapper maintenant.
-          Je n’ai pas trouvé la clé caché.
-          Ça doit être Théa qui a dut partir avec par inadvertance…
Ils se sourirent, elle se mit sur la pointe de ses pieds et l’embrassa fougueusement. 


Elle entendait les deux ados pouffer de rire mais elle n’en tenait pas compte.
-          Tu n’es pas seule ?
-          Non mais viens, entre !
Il entre, pose sa veste et s’avance dans le couloir. Les jeunes se lèvent et se présentent :
-          Bonsoir, je m’appelle Zoé et lui c’est mon frère Côme. On est les voisins de Charlie on vient ici quand nos parents nous tape sur le système alors si vous entendez des assiettes casser dites-vous que ce sont nos parents.
Paul souriait aux jumeaux. Il était étonné de cette gentillesse alors il s’excusa et s’approcha de Charlie qui était dans la cuisine. Elle commençait à cuisiner, les jumeaux regardaient les informations assit sur le canapé et lui il entourait le corps de son amante de ses bras.
-          Tu accueilles des jeunes dans ton appartement…
-          Ça fait un moment que je le fais. Ils ont le droit d’avoir une famille qui vaut le coup et j’essaye d’être une sorte de grande sœur cool.
Il savait qu’il l’aimait mais il n’a jamais autant aimé quelqu’un qu’à cet instant. Sa générosité, sa patience, sa gentillesse et surtout son altruisme. Il était enfin sûr de ce qu’il ressentait vraiment pour elle, il l’aimait pour cette personnalité-là.
Après le repas puis le film, les ados rentraient chez eux. Ça faisait un moment qu’ils n’avaient pas entendu le moindre bruit dans l’appartement du dessus. Paul aidait Charlie a rangé son appart lorsque quelqu’un frappa a la porte. Paul ouvra sur les deux ados, Zoé avait les larmes aux yeux et Côme tendit une feuille a l’amant de la jeune femme.
-          Charlie !
Elle s’approcha et attrapa cette feuille. « Nous avons décidés de décamper en vacances, vous, vous n’êtes pas en vacances scolaire alors vous resterez ici et vous occuperez de la maison. On ne sait pas quand on va rentrer alors peut-être a dans un moment ! »
-          L’appart est ouvert et il n’y a pas un seul billet et les pièces dans le pot on toute disparu, explique Côme.
Charlie savait qu’ils avaient déjà été abandonné avant qu’elle arrive dans les appartements, ils s’en étaient sorti seuls mais cette fois ci, ils n’étaient plus seuls.

-          Vous avez quelqu’un à appeler ? demande Paul
-          Oui mais il ne faut pas l’appeler, leur oncle n’est pas franchement un être d’une gentillesse pure.
Il avait violé leur mère dans leurs adolescences.
-          On devrait éviter la famille, vous allez rester chez moi le temps qu’ils rentrent et si je peux vous dire la vérité, ce serait vraiment bien que je puisse vous savoir loin de vos parents même quand ils seront rentrés. J’ai un clic-clac mais ce ne serait pas mieux que vous dormiez sur un lit ?
-          Je peux aller chercher un lit chez eux avec Côme pour le descendre ici.
Elle acquiesça et fit entrée Zoé. Elle trouvait ça génial la façon qu’il avait de s’inquiéter pour ces enfants qu’il ne connaissait pas.

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