Roman d'amour Livre 2 Chapitre 7


Chapitre 7 


Par excitation Charlie n’arrivait pas à dormir et Paul lui, se levait toutes les demi-heures pour aller aux toilettes, lui non plus n’arrivant pas à dormir. Charlie ne voulait rien faire par peur qu’elle tombe dans son propre piège et Paul savait que la seule chose qu’elle voulait c’était que ce soit à lui de faire le premier pas. Il avait envie de craquer, il avait envie qu’elle tienne sa promesse et qu’elle soit à lui toute entière. Au lieu de faire quoi que ce soit, ils se sont fait face, ils se sont regarder droit dans les yeux et n’ont rien dit pendant une petite dizaine de minutes. C’est Charlie qui ouvra la danse en posant la question :
-          Quand est que je pourrais lire ton livre ou au moins des extraits ?
-          Quand il sera parfait ! Je ne veux pas d’imperfection…
Charlie souriait, puis elle se mit sur le dos comme agacée. Elle fixait le toit et Paul décida d’en faire de même. Il ne savait pas comment continuer de se contenir, il avait une femme magnifique à ses côtés dont il avait envie et il s’en foutait si demain elle disait qu’il avait perdu, il voulait la faire jouir et qu’elle cri son nom.
Il se tourna donc vers elle et passa lentement sa main sur son ventre. Il regardait, il fixait son visage qui devenait livide, elle savait ce qui allait aboutir de cette nuit et elle avait hâte mais elle ne comptait pas lui montrer son excitation. 

Elle ferma les yeux, levant la tête quand il remonta légèrement son t-shirt. Charlie joua avec lui en se tournant dos a lui mais il ne broncha pas et ne décolla pas sa peau de celle de la brune. Au lieu de ça, il passa sa main sous le tissu fin du t-shirt et attrapa son sein. Elle se retenait de gémir lorsqu’il passa sa main sur son téton durcit d’excitation. Sa main divague sur son autre sein, tout en mordillant ses oreilles. Elle sentait la chaleur du corps de Paul et son érection gonflé dans son caleçon. Elle savait qu’elle irait jusqu’au bout avec lui, sa frustration sexuelle ne pouvait être assouvit qu’en allant jusqu’au bout. Paul, lui, avait déjà en tête les cris qu’elle pousserait et il espérait secrètement que ses voisins entendraient ses hurlements de plaisir mais pour l’instant, il prenait son temps. Il descendit sa main le long de son abdomen, et s’approche lentement de sa culotte. La respiration de la brune s’accélérait et les muscles de son ventre se contractaient de plaisir lorsque sa main pénètre la culotte. De ses doigts habillent, il joue avec son organe le plus sensible, et tente de lui arracher des gémissements mais elle s’empêchait de faire quoi que ce soit. Elle ne pouvait pas contrôler les pulsions de son corps mais elle pouvait empêcher sa bouche de parler. Il lâcha sa nuque et fit pénétrer ses doigts à l’intérieur d’elle. Cette action fit trembler Charlie qui ne put s’empêcher de râler de plaisir.
A cet instant, Charlie reprit le contrôle de la situation et s’interdisait de ne rien faire avec lui ce soir. Elle s’adossa de tout son long et le regarda, impatiente. Il se leva donc du lit. Charlie se débarrassa de son t-shirt pendant que son amant lui retira le morceau de culotte qu’elle portait encore. Une fois débarrassée de tous ses vêtements, Paul recula et contempla Charlie. Il ne la regardait pas, il se délectait juste de cet instant pour gravé dans sa tête l’image de son corps, excité et sexy. Elle était sensuelle, attirante, il voulait juste graver l’image de cette femme dans son cerveau. Il voulait graver les « défauts » de son corps. Les petites vergetures sur ses cuisses, les deux cicatrices près de son intimité, sa cicatrices sur sa hanche droite surement une opération de son enfance. Le bassin de l’étudiante se souleva légèrement du lit, comme une invitation à entrer, pour l’inciter à agir. Charlie n’en pouvait plus, elle le voulait en elle tout de suite.
-          Je te veux en moi, marmonna-t-elle
Paul souriait tout en faisant tomber son caleçon au sol laissant à la vue de Charlie la fermeté de son désir pour elle. Ses lèvres dessinent les contours de son intimité, survole son abdomen, atterrissent sur les pointes de ses seins. Charlie enroule ses jambes autour de lui. Il enveloppe sa bouche, son bassin prêt à donner le coup d’envoi. La virilité de Paul pénètre Charlie lentement, emplissant parfaitement chaque centimètre, la brune gémit sans retenue. Il se retire, pas complètement, et cette fois, il la pénètre plus fort. La jeune femme agrippe les épaules de son amant, ses ongles s’enfoncent dans sa chair car l’extase de sa pénétration la rend presque folle. Les doigts de Paul s’emmêlent dans ses cheveux, tirant un peu sa tête en arrière pour qu’il puisse plonger dans son cou. 

Chaque fois qu’il atteint la profondeur de son amante, la seule vue de son visage le fait palpiter.
-          PAUL ! hurla-t-elle
Les doigts de la jeune femme s’enfoncent, les fortes poussées de l’écrivain déplacent un peu son corps vers le haut à chaque mouvement, la sensation grandit à chaque seconde. Jusqu’à ce que les gémissements de la brune soient plus fréquents, plus fort et son souffle rapide, ses yeux clos et la tête jetée en arrière, révélant les muscles tendus de son cou. C’est à cet instant, qu’en parfaite communion, ils atteignent tous les deux un orgasme spectaculaire. Les longs gémissements aigus de Charlie sont suivis par le râle profond, guttural de Paul, au moment où il relâche toute sa passion en elle. Il prolonge l’extase d’une rapide succession de poussées plus courtes. Une fois l’euphorie initiale estompée, Paul roule sur le dos à côté de toi. Elle retrouve le creux de son épaule.
A cet instant, quelqu’un toqua à la porte d’entrée. Ils se sont regarder, espérant ne pas tomber sur un voisin en colère ou pire, et ils n’osaient pas imaginer pire. Elle s’entoura du drap pendant que Paul enfila son caleçon. Ils ouvrèrent la porte et le regard du couple de voisin ainsi que de l’agent de police sur leurs deux accoutrements étaient insistant.
-          Désolé de vous déranger mais les deux personnes m’ont informé qu’ils entendaient des cris venant de votre appartement. J’imagine qu’ils se sont trompés.
-          Navré mais ma petite amie et moi étions dans un moment d’intimité… indiqua Paul
-          Chéri voyons, nous faisions l’amour et j’ai tendance à hurler de plaisir. Je suis navrée de notre bruit, la prochaine fois, on en fera moins, si seulement j’y arrive.
L’agent de police s’excuse à nouveau et ils referment la porte.
-          Pourquoi leur dire que nous faisions l’amour.
-          Je voulais juste que tes voisins sache a quel point tu es orgasmique.
Elle se dirigea vers la chambre dans le silence le plus total et s’arrêta sous les yeux de Paul.
-          Viens, nous n’allons pas dormir ce soir, je te le promets.
-          Et les voisins non plus apparemment…
Elle souriait et tendit la main vers son amant qui l’attrapa.  

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